Combien de fois avons-nous entendu ou lu que nous sommes de puissants créateurs ?
Mais combien de fois en avons-nous vraiment pris conscience ?
Néanmoins, nous ne pouvons nous blâmer de nos actions ou de nos réactions par rapport au monde qui nous entoure, tant celui-ci nous conditionne à chaque instant. Nos croyances, nos convictions ne nous appartiennent pas, puisqu’elles parviennent sans cesse de notre environnement, des personnages que nous croisons, des médias, des prophètes, des « informations » que nous écoutons ou lisons…
Toutefois, à bien regarder tout ceci, il est facile de conclure que la plupart de celles-ci nous tirent vers le bas, nous maintiennent la tête dans le seau, nous « abrutissent » au point de nous faire oublier notre volonté, notre force, notre propre puissance de créateurs.
Prenons un exemple qui court sur la toile et nos postes de télévision : « cette année, nous aurons l’hiver le plus froid depuis des décennies ! »
Après la première réaction, où nous allons encore grogner, que se passera-t-il réellement ? Et bien, notre fatalisme va accepter la chose, maugréant sur la quantité de fuel qu’il va falloir faire rentrer, ou sur la note salée d’électricité que l’on recevra, et même anticiper sur la possibilité de rester bloqués quelques temps à l’intérieur de nos maisons …
Pourtant, si nous essayions d’arrêter « le petit vélo » qui pédale à vive allure, en action/réaction dans notre esprit, nous pourrions certainement nous reprendre, penser que nous n’y sommes pas encore et qu’il sera bien temps de s’en inquiéter au moment voulu…
Et si nous pensions encore plus différemment ?
Et si nous préférions l’option de « grand créateur » que nous sommes ?
Pourquoi devrions-nous nous inquiéter et même croire un tel fait, quand on se rend comporte que nos météorologues sont incapables de prévoir le temps de façon fiable, au-delà des 3 jours suivants ?
Pourquoi déjà réfléchir aux pires conséquences, alors que rien ne laisse certifier cette éventualité ?
Et c’est ainsi que, chaque jour, nous nous laissons influencer par notre entourage, par les « on dit », « il parait que », « tu n’es pas au courant … », et j’en passe.
N’est-ce point la une « preuve » que même les personnes tournées vers une façon de voir le monde différemment, se laissent convaincre que tout leur échappe à ce point ? N’est-il pas temps de se réveiller de notre torpeur, de nos craintes, de nos doutes, de nos croyances et surtout de décider de « qui » commande notre vie ?
Ainsi, ce mois d’octobre, annoncé comme le plus instable et terrible de l’année, va terminer de nous angoisser car il n’aura pas vraiment répondu aux bouleversements qu’il affichait triomphalement. Il s’est bien passé « des choses », un peu partout dans le monde, mais sans doute dans la continuité de celles-ci et par rapport à ce que chacun doit réaliser.
Les transformations de nos mondes sont en cours, comme elles le sont depuis la nuit des temps. Chaque jour étant rempli de son lot de découvertes, et d’autres options.
Celles qui éliminent toute peur, nous invitent à choisir le beau, le léger, le doux, le meilleur de notre expérience et d’y rester focalisés. Elles nous convient de nous émerveiller à tout ce qui nous entoure et même à « bénir » tout ce que nous voyons et expérimentons. Tout est à la bonne place, au moment choisi. Tout se déroule exactement comme cela doit être, malgré nos impatiences ou nos tourments. Nous n’avons jamais cessé d’être ces créatures merveilleuses, et pas seulement nous, qui sommes éveillées à la splendeur de la Vie.
Tout est absolument parfait, comme me l’a appris une Amie de cœur, il y a quelques belles années… et comme elle avait raison !
Que nous ayons des convictions profondes ou pas, que nous soyons dans la crainte ou le lâcher prise total, quoi que nous pensions et quoi que nous fassions, tout sera absolument parfait, dans la continuité de notre expérience actuelle : l’unique dont nous nous rappelons vraiment, pour le moment.
Le seul acte qui puisse nous aider à sortir la tête de tout ce marasme collectif, est la gratitude. Nous avons tant oublié de nous réjouir de tout, d’un rien, de ce qui fait notre vie de tous les jours, agrémentée par le décor que nous avons choisi pour l’aimer encore plus.
Nous avons oublié de remercier, de nous remercier.
Nous sommes uniques et de toute Beauté, alors pourquoi vivre par procuration, dans la crainte, dans l’incertitude ? Faisons confiance en Qui nous sommes, et ce chemin qui reste à parcourir se fera en trottinant, dansant sur un pied puis l’autre, et chantant la Vie qui a fait de nous ces êtres merveilleux.
Fermons tout doucement la porte à tout ce qui voudra asphyxier notre joie de vivre, notre légèreté, notre belle humeur, notre confiance à la Vie.
Ainsi libérés, que peut-il nous arriver d’autre qu’un grand éclat de rire cosmique ?
Pour un peu, nous nous serions laissé aller à croire que nous étions « vivants », ouf ! Nous l’avons échappé belle …
La Vie est, et Nous sommes Celle-ci !