« L’êtreté naturelle se déploie d’elle-même. Elle n’a pas besoin d’un maintien, de la participation d’un “méditant”, ni d’un quelconque “observateur”. C’est à l’image du sens de l’équilibre qui, précisément, se révèle dès lors où toutes prises et toutes contraintes se trouvent libérées. »
A propos de l’auteur : Denis Marie auteur de L’éveil ordinaire le don du coeur publié aux éditions l’Originel-Charles Antoni en novembre 2007.
Extrait de l’introduction :
C’est dans un hôpital, loin des temples et de tout contexte spirituel et religieux, dans la maladie et dans la guérison, que j’ai rencontré «celui» ou «ce» que je suis ultimement.
J’ai découvert que je n’étais pas mon esprit, que je n’étais pas ma pensée, mais la Présence simple et spontanée qui précède toute manifestation.
L’éveil ordinaire est le passage de ce que nous croyons être, à ce que nous sommes véritablement. C’est cette rencontre simple avec «soi» qui n’a pas eu lieu, tel un rendez-vous manqué ou constamment différé.
Il n’y a pas d’organisation, d’association, de philosophie, de méthode, de maître, qui pourront nous donner ce qui est en nous et que nous persistons à ne pas voir.
Dans le jeu de l’illusion, nous sommes l’unique condition à nous-mêmes. Et quand bien même nous serions convaincus qu’il nous faut traverser l’univers afin de nous trouver, en définitive, c’est dans notre coeur que La Rencontre nous attend et qu’elle a lieu !
Extrait du livre :
Que nous manque-t-il encore pour être heureux ? Combien de temps encore allons-nous être séduits par ce discours trompeur et cette propagande publicitaire qui nous incite à courir après un bonheur illusoire ? Que peuvent nous apporter toutes les richesses du monde et toutes nos accumulations si, dans notre coeur, nous ne sommes pas heureux ?
Aujourd’hui, nous touchons nos limitations et exprimons nos contradictions en prise avec un monde essentiellement axé vers le matérialisme et compromis dans des idéologies simplistes et mercantiles, qui ne nous permettent pas de nous connaître. Notre insatisfaction dans cet âge confus nous pousse à la maturité, à ne plus vouloir naïvement refaire le monde, mais bien plus une révolution intérieure et personnelle. La priorité est de nous orienter vers la source, afin d’y retrouver le sens de la vie et la réponse à notre soif pressante de bonheur authentique. Nous pouvons le décider avec la conviction que la spiritualité est universelle et qu’elle est le lien avec notre identité fondamentale. Elle n’est en rien un domaine particulier, réservé aux religions, aux traditions spirituelles ou à tout autre spécialiste. Si nous souhaitons améliorer le monde, pour commencer, il nous revient en tant que partie intégrante de ce monde de prendre soin de nous. Si nous en ressentons l’appel, c’est que ce changement nous incombe et qu’il est légitime.
C’est dans le cadre familial que j’ai rencontré la spiritualité. Au début, cela fut par une approche classique au contact de la tradition chrétienne, puis en m’engageant dans la voie bouddhiste durant de nombreuses années. Ébranlé par des problèmes de santé, je pris conscience de l’urgence. Je décidai d’abandonner mon affairement de pratiques et de méditation afin de me consacrer à une approche plus intuitive reliée au coeur.
Source: http://denismarie.net/