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Lydia – les Chroniques de la Presse Galactique

Encore une bonne nuit de sommeil, longue et réparatrice ! Comme ça fait du bien ! Mine de rien, ça doit faire un an que je dors par tranches de 3 heures et à la longue, ça finissait par être épuisant. Heureusement que mon système nerveux est apaisé. Je pense que le fait d’avoir arrêté de consommer de la viande y est pour beaucoup. J’ai remarqué que j’étais beaucoup plus calme depuis cet été. Bien que je continuais de courir après le temps, mes gestes sont devenus plus tendre. Selon Lise Bourbeau, le fait de manger de la viande renvoie à de la colère refoulée. Pour moi, ça semble correspondre aussi à la période où je me suis enfin pardonnée. Il y a des choix, des décisions qui libèrent mais il faut que ce soit sincère. Il faut absolument avoir libéré les sentiments induits par un trauma avant de pouvoir s’autoriser à pardonner. Les parts fragiles qui souffrent encore d’un abus, de la violence subie ou toute autre forme d’agression, exigent réparation et on ne peut les ignorer. C’est en accueillant toutes ces émotions de colère, de tristesse, mais aussi en apprenant à ressentir la joie, en l’autorisant à s’exprimer que l’on peut ensuite passer à l’étape du pardon. L’enfant intérieur, qui figure tous ces aspects meurtris, ne peut être nié puisque sa guérison libère du passé, il est indispensable de prendre en compte, avec grand intérêt, cette phase de guérison. Toute émotion contenant son opposé, se priver de ressentir la colère empêche aussi de ressentir la joie.

Le chakra sacré est affecté par les émotions refoulées et il est nécessaire de le guérir pour retrouver l’équilibre masculin/féminin, son pouvoir de création délibéré et pour voir accès à la palette d’émotions équilibrées.

Comme la créativité est « portée » par l’enfant intérieur, tout comme la joie, la pureté, on ne peut créer délibérément, puisque le désir, déclenche le processus et que l’énergie de la joie, de la légèreté garantissent la réalisation du mieux-être. Sans parler de l’inconscient qui viendra saboter tout désir de créer quelque chose d’agréable si des émotions contraires sont refoulées.

Les qualités de l’enfant intérieur sont indispensables au bon fonctionnement de la création délibérée qui demande aussi une part de « naïveté », dans le sens de capacité à rêver, donc à imaginer, projeter, ce qui permet de lâcher prise des attentes, d’avoir foi dans le résultat, de pureté, de se sentir légitime à recevoir; d’innocence puisque celle-ci libère de la culpabilité et de la notion de bien et de mal.

Il est clair que la guérison de l’enfant intérieur est une étape qui n’est pas des plus confortables mais en apprenant, en pratiquant l’accueil des émotions, ça devient beaucoup plus facile. A mesure qu’il guérit, les énergies de la joie soutiennent le processus qui devient presque ludique et libèrent de la notion de devoir, de la pression créée par l’obligation.

Le lâcher prise est évidemment la panacée mais ça n’est pas accessible à tout le monde. Surtout quand on trimballe des souffrances depuis l’enfance.

Mais il y a plusieurs façons de le faire, autant de voies pour y arriver qu’il existe de personnalités. Chacun, par l’écoute de l’âme, de son intuition peut savoir pour lui-même, le chemin qui sera le plus facile.

Nous n’avons pas les mêmes talents ni les mêmes aptitudes, certains seront plus visuels, d’autres apprendront facilement par l’écoute, le ressenti…Là encore, se connaitre, s’écouter, est essentiel.

Comme l’explique Lila Luz dans le message publié hier, on accède au divin, donc à la guérison, par différents corps, chakras. En fait pour savoir ce qui est le plus aisé, naturel pour nous, il suffit de faire selon ses préférences, de faire confiance à son élan spontané, ses désirs, son intuition.

L’âme s’exprime dans la joie, la facilité, de façon beaucoup plus ouverte et agréable, que par l’épreuve. Certes, le contraste peut permettre de connaitre le divin de façon plus évidente mais la souffrance n’est pas indispensable. Non seulement ça plombe les énergies, abaisse le niveau vibratoire mais en plus, ça maintient dans les vieilles croyances de mérite, de récompense, de recherche de privilèges auprès du divin. C’est la meilleure façon de nourrir la dualité dans son aspect conflictuel et de continuer de jouer le rôle de la victime.

Josephine Wall

J’ai longtemps attendu d’être reconnue par le dieu père/mère, espéré recevoir des « privilèges », qu’il me délivre de ma peine d’un coup de baguette magique, que ma présence divine débarque sur un beau cheval blanc pour m’extraire de ce mode impitoyable…

Mais pour connaitre l’amour divin, la meilleure façon, c’est d’ouvrir son cœur, de s’aimer véritablement.

La source ne nous considère pas comme des créatures incomplètes, faibles, qui ont besoin d’être portées. Le Christ nous a suggéré de porter nos fardeaux mais pas nous.

Nous nous sommes créés au niveau de la conscience directement reliée à la source, de façon à être parfaitement autonomes, souverains. Le libre arbitre, le choix entre croire que nous sommes des humains dépendant de l’ego, de l’inconscient, des circonstances ou des êtres d’origines divines dotés d’une conscience omnipotente, nous est donné depuis toujours.

La façon dont nous voulons vivre, les énergies que nous voulons porter et rayonner, dépend de nous et de nous seulement. Bien sûr, l’extérieur nous stimule mais ça n’est que pour nous pousser à avancer, à utiliser notre pouvoir de choisir l’amour ou la peur.

Tant qu’on croit être victime de ce qui se vit à l’intérieur, les pensées, les émotions, on ne peut guère avancer et là, on accusera le monde, dieu, de nous traiter en marionnette.

Au niveau humain, il peut être confortable de jouer le rôle de la victime.

J’ai fait un rêve, il y a quelques jours, qui me montrait les avantages et les inconvénients de se maintenir derrière ce masque. Une fois qu’on considère les deux côtés de la balance, on voit qu’il est beaucoup mieux de se libérer de ce qui est finalement un boulet. On peut recevoir des privilèges; par le fait de se plaindre, on sera consolé, en se présentant comme quelqu’un qui a souffert, on pourra se permettre de ne pas être responsable, de ne pas s’engager.

J’ai longtemps eu peur de devenir adulte, responsable, parce que je confondais responsabilité et culpabilité. Je croyais que le fait de devenir adulte, tel que le monde le définit, me propulserait sur une voie de devoirs, d’obligations, de sacrifices, de souffrance et que j’y perdrais ma liberté. Mais maintenant que je comprends ce que ça veut dire au niveau spirituel, je vois tous les avantages que ça comporte et mon choix a été vite fait.

Dès que j’ai pris conscience que la responsabilisation me rendait mon pouvoir de création consciente, j’ai choisi de me prendre en main. La première chose à faire, c’est d’apprendre à gérer son monde intérieur, ses émotions, ses pensées. Il est absolument nécessaire de se libérer de tout conditionnement, de libérer les croyances qui maintiennent dans l’impuissance. Et notre pouvoir, le plus puissant, c’est de choisir l’amour, de délaisser la peur, d’apprendre à revenir en soi, à observer ce qui se passe en nous, pour connaitre les blocages afin de le libérer.

Je n’ai plus aucun doute quand au fait que l’extérieur me renvoie ma propre vibration et ne cherche plus à accuser les autres, les circonstances extérieures. Je ne dis pas que c’est facile parce que la tendance à se croire victime, surtout lorsqu’on a fonctionné comme ça toute sa vie, est très tenace. Il faut de la patience, de la persévérance pour créer de nouveaux circuits neuronaux afin que de nouveaux comportements deviennent automatiques.

La première étape à franchir, lorsqu’on veut changer de vie, c’est de devenir conscient de notre façon de fonctionner, d’amener à la conscience tout ce qui est refoulé, tout ce qui enclenche les stratégies de survie, mises en place par l’ego.

Quand on s’observe, on se rend compte qu’il y a plusieurs « personnages » à l’intérieur, ceux qui forment la garde, qui ont été créés par l’ego afin de nous préserver de la souffrance, d’éviter de mettre le doigt sur les parts sensibles à l’intérieur et un aspect de nous qui contemple, qui est conscient de tous ces gardiens et voit leurs stratégies. Il est clair qu’il faut libérer la charge émotionnelle intérieure pour mieux voir ces différents aspects intérieurs.

Mais, la bonne nouvelle c’est que cet aspect divin intérieur ne se contente pas d’observer, le seul fait que quelque chose vienne à notre conscience, soit reconnu, réalise 50% de la guérison et indique une forme d’acceptation intérieure, le désir de se voir honnêtement.

Et lorsqu’on veut être conscient de ce qui se vit en soi, le divin passe à l’action. La lumière qui est alors portée sur les aspects autrefois refoulés, guérit ces mêmes aspects. Le seul fait d’accepter de regarder en soi, ouvre le cœur, appelle le divin à déverser sa grâce.

Vouloir se regarder en face, voir ses peurs, et un choix qui constitue un acte de reddition à l’esprit divin, à l’amour que nous sommes, c’est une façon de laisser l’énergie d’amour s’écouler depuis notre cœur, de s’ouvrir à recevoir la guérison.

Notre personnalité humaine n’a qu’à choisir entre être conscient ou continuer de se cacher et de survivre par des mécanismes inconscients. Certes ils ont permis de rester en vie, nous ont « protégé » de la souffrance mais en même temps, ils ont amplifié la douleur refoulée. Comme tout est énergétique, les pensées, les émotions, chaque fois qu’on nie, qu’on refoule ou qu’on jette nos émotions cachées, à la figure de quelqu’un, on ne fait qu’amplifier le malaise, ajouter une couche de ciment autour de notre cœur et monter le mur autour de notre enfant intérieur qui ne peut plus exprimer ses qualités.

Nous nous privons de la tendresse, de la douceur et sommes obligés de nous endurcir afin de survivre. L’ego sera toujours le premier à s’exprimer dans un mode agressif ou défensif. Et comme un seul personnage intérieur s’exprime à la fois, tant que c’est lui qui parle en premier, le divin, l’âme, n’ont jamais le droit à la parole.

Comme nous ne savons plus trouver la tendresse, comme l’amour ne circule plus en dedans puisque nous sommes obligés de fermer notre cœur pour ne pas souffrir, nous serons obligés d’aller trouver cette énergie vitale, à l’extérieur de nous-mêmes.

Puisque notre vie est régie par les vibrations les plus fortes en nous, par attraction, nous serons face à des gens qui nourriront la victime, les jeux de rôles et par leur comportement abusif, nous serons enfermés dans la croyance d’être obligé de subir.

Notre enfant intérieur à la fois en besoin d’amour immense, de reconnaissance et de réparation, émanera de fortes vibrations, par le biais des émotions, qui attireront une personne dans la même situation, dans le déni de ses propres blessures, le même besoin de réparation, d’amour, et une lutte pour avoir le pouvoir se mettra en place.

Chacun revendiquera son besoin d’être aimé mais l’amour ne se prend pas, il se donne.

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Les couples qui durent dans le temps, seront ceux qui se complètent dans leurs besoins. Un homme qui cherche une mère et une femme qui a besoin de materner ou encore une femme qui cherche un père et un homme qui a besoin de jouer le sauveurs…

L’amour ne peut pas exister dans la contrainte, le besoin ou selon un manque. Tôt ou tard, un déséquilibre se créé. Mais en sachant que tout ce que nous vivons est une co-création, que tout est fait pour nous amener à devenir conscient, on peut alors aborder les problèmes sous un autre angle.

Il existe aussi des couples heureux qui vivent en étant conscients de leur véritable nature et peuvent avoir une relation épanouissante parce qu’ils ont guéris chacun de leur côté, leurs propres blessures et ont fait le choix de sacraliser leur relation par l’amour inconditionnel et la sexualité sacrée. Mais ça n’implique pas forcément la notion de durée ou encore d’éternité. L’amour s’entretient mais il ne se laisse pas enfermer, il circule librement et ne survit pas aux attachements…

Le fait de se regarder en face, de vouloir éclairer l’ombre, est courageux et on peut se faciliter la tâche en se disant que puisque c’est le souhait du divin intérieur, de notre âme que de nous amener à guérir, à nous libérer du passé et à ouvrir notre cœur, nous pouvons alors lui demander son aide. Mais ça demande d’avoir confiance que ces aspects veulent uniquement notre mieux-être, on pourra alors s’abandonner plus facilement.

Le processus d’accueil des émotions permet de ressentir l’énergie de la source, de l’amour, la présence du divin et représente en soi, une forme de révélation du divin intérieur. Cependant il ne faut pas non plus s’inquiéter si on ne ressent rien au début. Il est tout à fait normal que nous ne sachions pas ressentir ou reconnaitre la présence divine puisque le fait de refouler ses émotions créé un genre de mur, de barrage au niveau du cœur et du corps émotionnel. D’autant plus si nous nous sommes protégés de nos émotions avec une camisole chimique comme je l’ai fait pendant des années.

Ce qui me permet de développer ma foi dans ce processus de guérison, ce sont des tous petits signes au niveau du ressenti qui se limitent très souvent à des sensations de décrispation, de déblocage énergétique. C’est surtout la paix qui se manifeste lorsque je dialogue avec mon enfant intérieur, mes corps, mes cellules, le divin, qui me motive à aller de l’avant. En parallèle, par l’observation de mon quotidien, le fait de tenir ce journal, je peux constater les effets bénéfiques du processus et distinguer la voix de mon âme.

Lorsque pour une même situation, je réagis différemment de façon spontanée, je constate l’évolution, la guérison. Mais là encore, il y a un piège, celui de changer son comportement par un raisonnement mental. Je peux me faire croire que je guéris en m’obligeant à agir différemment, en feignant de me moquer du comportement des autres alors que ceux-ci me blessent. Dans une situation de ce genre, si je le vis uniquement au niveau du mental, je ne fais qu’empirer les choses. Ce n’est qu’en revenant au centre, en laissant l’émotion suscitée par la situation, s’exprimer énergétiquement, par le fait de respirer calmement, que je favorise le processus de guérison. Si j’exprime l’émotion face à ceux qui l’ont réveillée en moi, je ne fais qu’amplifier le malaise et en plus je donne le pouvoir à l’autre de me faire souffrir encore plus.

J’ai constaté que plusieurs fois, je tombais dans le panneau par rapport à la voisine qui m’agace. Bien qu’en théorie, je sache qu’elle réveille la victime intérieure, je n’ai pas toujours le réflexe d’accueillir l’émotion et j’ai souvent tendance à l’incriminer. Mais c’est une occasion de pouvoir comparer le résultat, la façon dont je me sens selon ma réaction. Si je choisi de la blâmer, je vais passer des heures à ressasser, à m’enfermer dans le mental et à baisser mon taux vibratoire par des pensées de dévalorisation vis-à-vis de moi-même tout autant que par rapport à elle.

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Si par contre je me dis que c’est mon enfant intérieur qui a besoin d’écoute, d’être rassuré, ou dit autrement, qu’une émotion refoulée cherche à se montrer afin d’être libérée, je m’assieds en silence, respire profondément et le résultat, c’est la paix. Au niveau du corps physique, il y a une détente, au niveau émotionnel, ça se clame et parfois même, je ressens de l’amour, des sensations agréables puis au niveau du mental, une satisfaction nait de la bonne gestion de la situation, la confiance en soi augmente, le cœur qui peut se gonfler et laisser s’écouler l’amour, réconforte l’enfant intérieur tout autant que ma personnalité humaine qui se sent soutenue et aimée par le divin intérieur. Ce processus guérit à plusieurs niveaux, plusieurs corps, chakras et l’harmonie qui s’installe révèle la présence divine au travers des énergies de haute vibration.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci

Bien que ça puisse paraître prétentieux, ça participe au processus de guérison, à l’amour vrai de soi…, en sachant poser des limites et ainsi équilibrer le masculin et le féminin intérieur…

Les Chroniques de Lydia sur la Presse Galactique