6597137936377158082

par Lydia – les Chroniques de la Presse Galactique

S’ouvrir à l’amour, sans retenue, sans complexe, sans crainte d’être blessé. Cette énergie qui se mélange aux émotions, que les blessures font naitre en réaction à l’appel de notre cœur, de notre essence, est pure lumière divine.

Je commence à comprendre pourquoi j’ai tant résisté à l’appel. Chaque fois que mon cœur s’ouvrait, des émotions surgissaient, faisant « barrage » à ce flux d’amour. Les blessures, ayant été imprimées lors des nombreuses fois où le rejet a été vécu dans l’incarnation, se manifestaient. L’amour a toujours été incompris, vécu de façon totalement faussée, humaine, ce qui est logique lorsqu’on ne sait plus qui on est vraiment.

A mesure que je cicatrise les blessures de l’âme, du cœur, celui-ci recevant plus de lumière et d’amour, le mental est éclairé. Comme je l’ai compris depuis peu, le corps émotionnel réagis de la même façon que le mental, par comparaison, selon ce qu’il a imprimé dans le passé. Je savais depuis longtemps que ce dernier avait une vision réduite de l’amour, qu’il pensait aimer lorsque l’objet de son amour répondait à des critères bien spécifiques, des préférences issues de la notion de bien et de mal, d’aimable ou pas aimable, bref qu’il s’agissait d’un amour conditionné, mais je ne pensais pas que le corps émotionnel était aussi « falsifié ». Je pensais que l’émotion exprimait l’amour spontanément. L’émotion est toujours vraie, mais elle exprime autant ce qui est dans l’inconscient, le mental, que ce qui lui est inspiré par le cœur. Enfin, je suppose que c’est le cas lorsque le corps émotionnel est libéré des énergies lourdes, liées au passé, il doit alors exprimer ce que le cœur ressent.

Les blessures du cœur nées des souffrances de l’incarnation ont, malgré toute la douleur vécue, créé des fissures qui ont permis à l’énergie d’amour lumière, de s’infiltrer, éclairant le mental qui a pu élargir sa compréhension de l’amour. Ainsi, j’ai pu sentir que tous les êtres, quels qu’ils soient, recherchent l’amour, expriment l’amour même si au premier abord, on peut croire le contraire.

Le pire criminel obéit au besoin d’être aimé parce qu’il est blessé et ne peut s’imaginer que l’amour est en lui et comme c’est un besoin vital, il va dépendre de l’amour des autres au point d’aller jusqu’à tuer s’il se sent rejeté. Dans son désespoir, il est prêt à tout pour nourrir son besoin d’amour parce qu’il sait au fond de lui, parce qu’il ressent fortement que cette énergie est essentielle.

Le crime passionnel est l’expression de ce besoin qui pousse un individu à choisir de tuer celle qu’il aime plutôt que de la voir en aimer un autre. Ce n’est évidemment pas de l’amour mais c’est la seule « expression » qu’il connaisse. Le problème vient du fait qu’il croit que la femme est l’objet de cet amour alors qu’elle ne fait que réveiller, refléter celui qui est en lui-même.

Dans une moindre mesure, tout le monde agit par rapport à son attachement à l’objet. Un amoureux est jaloux, possessif et celle qu’il aime va jusqu’à croire que ce sont les signes d’un amour puissant et authentique. Elle se dira « Il m’aime puisqu’il ne peut pas se passer de moi ». Elle sera même rassurée de posséder ainsi son homme ! Oui, il s’agit bien de vampirisation !

L’énergie d’amour est vitale puisqu’elle est notre essence, celle qui nous anime mais tant qu’on croit qu’il nous faut la chercher à l’extérieur, qu’il nous faut conquérir l’être aimé afin d’en être nourri, on entrera alors dans des stratégies de séduction, de manipulation.

L’amour vrai est inconditionnel ou il n’est pas.

L’attachement est le résultat de la dépendance affective, de l’amour distorsionnée qui créé des liens énergétiques et emprisonne deux êtres. Tant qu’il y a attachement, on peut parler d’interdépendance mais pas véritablement d’amour.

L’amour est libre puisque c’est une énergie.

Il circule où bon lui semble pour éveiller les consciences et les cœurs.

L’énergie circule dès lors que nous commençons à nous aimer véritablement.

Lorsque notre âme choisit des situations difficiles, c’est parce qu’elle sait que les blessures ouvrent le cœur, que les énergies de la source pourront y pénétrer et allumer l’étincelle divine. Un cœur brisé obligera la personne à le regarder, à se regarder, à s’interroger sur le sens réel de la vie et il aura les réponses à ses questions puisque celui qui demande reçoit. L’âme est alors entendue et commencer à réaliser son but ; la guérison de ses blessures, la libération et l’union, le retour à la source.

Bien souvent, c’est quand nous cessons de subir au nom de l’amour, que nous disons stop à la manipulation, que l’énergie peut alors s’écouler de l’intérieur. Nous découvrons ainsi que c’est en ayant du respect, de l’amour pour soi-même que nous trouvons la force, la confiance en soi. Le pardon qui vient ensuite libère du rôle de victime et d’accusateur en même temps.

J’ai très longtemps associé l’amour aux émotions que je ressentais vis-à-vis de quelqu’un mais comme celles-ci étaient « polluées » par celles qui venaient de mes blessures passées, j’étais toute chamboulée. Pour cette raison j’ai vu en l’amour un danger, quelque chose qui me tombait dessus et me privait de ma liberté puisque je devenais totalement dépendante de celui qui avait provoqué cet état. Je souffrais le martyr à chaque histoire d’amour et quand j’ai découvert un produit qui me permettait de ne plus sentir les émotions douloureuses, je me suis jetée dessus comme la misère sur le pain. Enfin, je pouvais prendre du recul et ne plus être aussi attachée à celui que j’aimais. J’étais moins manipulée par mes peurs mais celle de souffrir d’aimer restait ancrée et se manifestait en provoquant très souvent un affrontement à la première rencontre. J’étais d’emblée sur un mode défensif et je passais ainsi de victime abusée, par le passé, à celle qui dominait dans le couple.

C’est quand j’ai ressenti l’amour pur du Christ que ma vision de l’amour et de moi-même ont complètement changé. Je pouvais le ressentir dans tout mon être, dans toute sa puissance, sans souffrir, puisque l’objet de cet amour était invisible, bien que très présent. La qualité de cet amour surpassait tout ce que j’avais connu et c’était exactement ce que j’avais toujours cherché, un amour pur, vécu dans la communion du cœur et de l’esprit.

C‘était un attachement au niveau du cœur et de l’esprit qui me rendait plus autonome affectivement. J’ai su que je pouvais l’être totalement quand j’ai compris que cet amour émanait de mon propre cœur, qu’il était mon essence véritable, originelle.

Il m’a fallu apprendre comment ouvrir le robinet !  Comprendre que c’est en ayant de l’amour pour moi-même, pour toutes ces parts blessées qui se manifestent par des émotions douloureuses, qu’il rayonne et circule en tous mes corps et ainsi, restaure, guérit, harmonise toutes les parts blessées. L’enfant intérieur qui représente les blessures de l’âme, les exprime à travers le corps émotionnel est celui qui a besoin de recevoir cet amour et c’est sa guérison qui permet de libérer le passé, l’âme.

Tant que je voyais les choses en terme de mérite, de récompense, de devoir, d’obligation, que je pensais qu’en étant du côté du bien je serais privilégiée, j’étais dépendante de la vision de l’ego, de ses stratégies et pas du tout dans l’amour vrai puisque je nourrissais le jugement, l’accusation, la comparaison.

Une étape décisive, c’est celle où j’ai compris que je créais ma vie selon mes croyances et que l’autre ne faisait que refléter celles-ci.

Accepter d’être responsable de sa vie n’est pas chose facile surtout quand on vit des drames !

J’avais écrit un premier texte, d’une traite mais comme ça bloquait au moment de le publier; la police qui apparaissait n’était pas celle que j’avais utilisée, j’ai essayé d’arranger les choses mais devant la persistance du problème, j’ai décidé de tout recommencer. J’ai essayé de comprendre ce qui créait le malaise mais comme ça continue, je préfère arrêter là.

Je me trouve devant une situation qui est l’illustration de ces dernières lignes :

« Je sais que je créé ce que je vis. La vie me montre que je ne suis plus dans le cœur, dans l’amour, lorsque les choses ne s’écoulent pas naturellement et facilement ».

Donc, soit je cogite pour trouver ce qui bloque, soit je m’abandonne en confiance. Je vais opter pour ce deuxième choix. Je pourrais chercher une explication selon ma foi, passer des heures à démêler le vrai du faux, est-ce que c’est l’effet du sevrage ? Est-ce que j’ai écrit quelque chose qui n’exprime pas l’amour, où est-ce que j’ai merdé ? Ou encore faire comme tout à l’heure, demander de l’aide à l’invisible…

Je vais me contenter de constater les faits : je n’arrive pas à réécrire ce que je voulais exprimer ce matin, un hélicoptère a survolé à ras du sol, juste au-dessus de moi, pendant que j’essayais de publier le premier texte, de la colère monte, une envie de pleurer du fait de me sentir impuissante et de ne pas comprendre, la frustration de me dire que j’ai certainement la réponse aux questions et la tentation de vouloir chercher…, mais,

je choisis la facilité, le lâcher prise et je vais m’allonger pour respirer, en essayant de ne pas écouter mon mental. Je ne place pas la barre trop haut là non plus, lâcher prise n’est pas se fixer un objectif comme : faire silence ! C’est une chose dont je suis incapable de toute manière !

Je me sens déjà mieux rien qu’à l’idée de ne plus chercher à ,comprendre et d’être authentique, c’est peut-être ce que la vie veut mettre en évidence, ma façon de « jouer les enseignantes » mon ton « moi je sais » !?

A tout à l’heure peut-être…

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci

Les Chroniques de Lydia sur la Presse Galactique