par Lydia – les Chroniques de la Presse Galactique
Réveillée à 4h par le froid, je me suis éjectée du lit pour faire du feu et le tableau de mon chat allongé tel un humain, sous les draps, la tête sur la taie d’oreiller, m’a bien fait rigoler ! Ce que je vis avec cet animal, au niveau affectif, est le modèle de ce que je rêvais de vivre avec un homme, à l’adolescence. Un amour sincère, inconditionnel où je peux être moi-même complètement, sans craindre de ne pas plaire à l’autre, où j’aime l’autre quoi qu’il fasse, me réjouisse de le voir libre, où la communion de cœur à cœur se passe de dialogue, où on n’agit pas pour prouver son amour, où l’attachement n’a pas lieu d’être…Et la liste est longue ! Comme je ne suis plus à croire au prince charmant, bien que parfois le désir de fusion avec ma présence divine s’en approche, je me dis que tout commence en soi. Que cette relation idéale doit d’abord être vécue avec tous les aspects intérieurs avant de pouvoir se manifester dans la matière, la chair, l’incarnation. Puis tant que l’autonomie affective n’est pas acquise, le danger d’être dépendant de l’autre, de son amour, planera toujours au dessus de ma tête ! Et oui, c’est bien le mental qui se fait des films, qui ressortirait les vieilles peurs et m’empêcherait de vivre une relation pleinement, en toute confiance. Alors, je me satisfais de pouvoir être libre et voit en cette situation tous les bons côtés. Un célibat choisi, même si l’envie de vivre quelque chose de fusionnel, de charnel, n’est pas exclue, c’est déjà le signe que l’amour de soi est réel. Puis maintenant, je me réjouis de vivre cette relation entre ma personnalité humaine et le divin intérieur! Ce n’est plus une préparation à une éventuelle vie à deux, c’est une union vécue au jour le jour, par l’accueil de Tout ce que je suis, qui me comble. Bien qu’il n’y ait pas de sexualité, le plaisir est néanmoins bien réel et la joie au rendez-vous!
En relisant quelques textes de l’année dernière à la même époque, j’ai pu constater que je progresse tout de même malgré le discours qui reste le même, il y a plus de certitude, de pratique donc de résultat. Pour une fois, ce matin, mon mental n’était pas à fond, et bien qu’une tête relativement vide fasse du bien, je me suis demandée ce que j’allais bien pouvoir dire! Alors en faisant cette rétrospective, j’ai vu que je créais moins de drame, de souffrance et que ma relation aux autres s’était nettement améliorée. De la même façon que la relation à mes différents corps; plus la paix et l’amour circulent à l’intérieur et plus ça se répercute à l’extérieur. La loi d’attraction se vérifie toujours et plus seulement dans des situations négatives !
Le fait de savoir à peu près bien gérer les émotions, porte ses fruits et participe grandement à l’autonomie. Maintenant quand je sens que quelque chose bloque avec l’extérieur, je me tourne vers l’intérieur et les choses s’arrangent d’elles mêmes une fois que la paix est rétablie en dedans.
Hier, tandis que j’étais au jardin, je sentais les regards perplexes des voisins et plutôt que de tomber dans la parano, je me suis contentée d’être moi-même, sans chercher à établir le contact, à justifier le fait que j’étais dans ma bulle. Je n’ai dis bonjour à personne, enfin je ne suis pas allée vers eux en sortant et j’ai salué de loin ceux qui m’ont fait signe de la main. Quand je suis au jardin, je suis concentrée, ancrée et en même temps, la connexion à la terre mère m’isole du monde extérieur.
Je ne rejette plus le fait d’avoir besoin d’être rassurée par son contact même si ça peut sembler complètement infantile. D’ailleurs en parlant de ça hier, j’ai pensé aux enfants qui courent dans les jupes de leur mère quand ils se sentent tristes ou en danger ! Il n’y a pas de honte, même à bientôt 50 ans, à chercher la sécurité. En tous cas, je n’ai plus ce genre de sentiment et ça change la vie.
Prétendre qu’on est « fort » alors qu’en dedans on nourrit la peur, c’est un déni qui frôle le dédoublement de la personnalité et engendre un conflit intérieur qui se manifestera à l’extérieur. Puis mon besoin de transparence, d’honnêteté vis-à-vis de moi-même et des autres est si grand qu’il est tout à fait logique d’être dans cette phase de reconnaissance de tout ce qui se passe en soi.
L’heure est à la libération des masques et accepter la vulnérabilité, la fragilité est nécessaire si on veut être dans ses pleins pouvoirs sans être dans la domination. Mon bien-être intérieur grandit à mesure que je suis vraie, même si ça n’a pas été facile à mettre en place, à concrétiser, peu à peu j’ose me lâcher, me libérer des devoir et des obligations. Là non plus, je ne peux pas me vanter de réaliser cet exploit grâce à ma personnalité humaine seulement, il est évident que c’est parce que cette attitude me rapproche du divin intérieur que je peu enfin agir librement.
La présence divine se manifeste dans la paix intérieur, lorsqu’on ose agir sans crainte de déplaire, quand on est convaincu que ce qui est essentiel c’est d’entretenir l’amour de soi, du soi et de tous les aspects intérieurs également.
L’unité, le respect de tous ses corps les plus subtils mais aussi et peut-être encore plus les plus denses, amène l’harmonie et l’équilibre.
Il est facile d’aimer la lumière en soi, c’est très souvent par cet aspect qu’on est attiré, celui vers qui on se tourne, à qui on donne de l’amour, avant tout. C’est une première étape qui permet de se connecter, de se sentir proche du divin, soutenu, rassuré, de se libérer de la condition humaine et de ses limites mais ça reste très subtil.
Il arrive un moment où l’union entre l’humain et le divin est nécessaire. C’est sur cette planète que nous vivons et tant qu’on n’accepte pas cette incarnation, on reste suspendu entre deux réalités, le cul entre deux chaises. Puis comme tout ce qui est rejeté nous est renvoyé en pleine face, les complications, les soucis vont nous amener à comprendre que c’est le conflit intérieur qui créé nos conditions de vie.
Il nous faut parfois arriver à l’extrême, à vivre l’insupportable pour dire enfin « que ta volonté se fasse et non la mienne ». Mais ce comportement est encore le résultat de fausses croyances. Tant qu’on croit qu’il nous faut souffrir pour « mériter » la présence de la source, le bonheur et la joie, on va créer des situations pénibles.
Pourtant, il suffit d’accepter sa vie, telle qu’elle est dans le moment présent, pour que tout devienne facile, fluide. C’est le fait de s’accrocher à nos espoirs, à notre besoin de se sentir aimé de l’extérieur, même s’il s’agit du divin intérieur, de s’extraire de cette réalité en se tournant vers le divin par désespoir qui nous empêche de goûter la joie d’être vivant.
Accepter d’être ici, dans la chair, incarné sur la terre, nous réconcilie avec notre âme. C’est elle qui a voulu que nous soyons ici et si on refuse d’habiter son corps physique, elle ne peut pas nous guider dans la joie et la facilité. Pour la reconnaitre, créer une relation intime avec elle, être en communion, il nous faut être en accord avec elle, être sur la même longueur d’onde. Si notre cœur est fermé par le fait que nous considérons l’incarnation comme un poids, une erreur, nous ne pouvons pas être reliés au divin intérieur. Non pas qu’il ne veuille pas, qu’il nous boude ou qu’il soit « fâché » mais plutôt parce que la seule porte qui nous permet d’être en communion est celle du cœur.
Ce n’est pas le divin qui a le pouvoir de l’ouvrir. Même dans des cas extrêmes quand nous sommes au bout du rouleau, il ne se manifeste pas en force. C’est toujours nous qui cédons, qui lâchons prise. Il y a deux façons de le faire, soit volontairement, soit en créant des drames qui nous pousserons à nous abandonner.
Notre liberté est essentielle, si nous n’avions pas le choix, nous ne pourrions pas acquérir la sagesse, nous serions des robots reproduisant des comportements dictés sans rien comprendre de l’amour, des vertus divines, de notre propre essence. C’est ce que l’humanité a vécu pendant des siècles et continue de faire dans différentes et encore trop nombreuses parties du monde.
A tel point que les dictatures sont la seule façon de gouverner dans beaucoup de pays, elles sont le reflet des croyances des peuples. Ce qui se passe à l’échelle individuelle se répercute au niveau d’une nation, de la planète.
Tant que les individus s’imagineront qu’ils sont incapables d’être autonomes, responsables, il y aura toujours des chefs, des esclaves.
Retrouver son pouvoir, s’est retrouver la conscience de sa vraie nature puis accepter sa personnalité humaine telle qu’elle est afin que ses deux aspects apparemment opposés puissent avancer main dans la main. Le divin au service de l’humain et vice et versa.
Tant qu’un de ses aspects est vu comme inférieur ou supérieur, on n’est pas dans l’amour. C’est la circulation de cette énergie entre tous nos corps qui permet de trouver son pouvoir véritable.
A moins de traiter les deux aspects, humain et divin, de la même façon, à égalité, avec le même amour, on ne fait que reproduire le schéma de la domination et de la soumission, du maitre et de l’esclave. Or le divin intérieur est Tout ce que nous sommes.
On parle souvent de créateur et de créature mais le divin habite chacune de nos cellules, il n’y a pas de séparation, il n’y en a jamais eu. L’idée qu’on s’en fait nous empêche de voir que notre chair est divine, que notre vie même est vécue par le divin intérieur tout autant que par l’humain. Il expérimente les mêmes choses que nous.
La seule chose qui diffère c’est qu’il sait que tout ceci est illusoire, qu’il ne peut pas s’identifier aux émotions, aux pensées, à l’ego…Quand on arrive à avoir du recul sur ce que l’on vit, on peut alors avoir le même point de vue.
Puisque tout ce qui est vécu dépend de notre vision, de notre interprétation, le détachement nous libère et nous ouvre une perspective immense, la même que celle du divin. L’accueil des émotions permet de prendre ce recul, de même que celui des pensées dites négatives.
Dès qu’on accepte de vivre ce que la vie nous propose, qu’on ne lutte plus en se demandant pourquoi, mais qu’on se dit que c’est utile même si on ne comprend rien, tout se détend en dedans et la paix permet le détachement. Plus on arrivera à être en confiance et moins on souffrira.
J’ai remarqué que très souvent quand je suis dans une période de confusion, quand j’ai l’impression de ne plus rien comprendre, dès que je lâche prise, je suis déjà plus en paix mais en plus quelques heures après, je me retrouve sur une fréquence encore plus élevée que celle où j’étais avant d’être dans le doute.
C’est comme si en faisant un pas vers la confiance en soi, je m’approchais encore plus près de la source.
Hier, j’étais un peu de mauvaise humeur vis-à-vis d’un voisin qui devait finir de couper du bois pour que je puisse l’utiliser. J’ai essayé de contourner l’obstacle en cherchant à en acheter. Comme je l’ai dit, j’ai perdu deux heures à essayer de résoudre le problème, en vain. J’ai fini par laisser tomber et suis allée au jardin prendre l’air. J’ai laissé la déception, la bougonnerie s’exprimer puis comme je n’ai pas joué la victime auprès du voisin en me plaignant, en revendiquant quelque chose…puisque je sais que tout vient de mon état d’esprit, que je crée selon mon taux vibratoire, j’ai supposé que le masculin intérieur n’était pas suffisamment aimé, reconnu.
Quand ça bloque avec les hommes, ça me ramène directement à un déséquilibre intérieur et plutôt que de miser tout sur l’appel à l’unité intérieure, j’ai vécu en spectatrice, les émotions qui se manifestaient sans m’y attacher. Je savais qu’elles étaient légitimes pour un aspect de ma personnalité mais comme je ne les ai pas retenue, refoulée, ni manifestées vers l’autre, elles ont fini par s’évaporer. Je n’ai même pas cherché à faire une séance de libération, je suis restée dans ma bulle en nourrissant ma passion pour la terre mère, le jardinage et même si par moments ça me soulait de désherber par exemple, dès que je sentais que l’énergie de la joie d’agir n’était plus là, je faisais autre chose. J’ai pris des photos, bêché, taillé le jasmin… D’ailleurs j’ai rigolé quand le chat est arrivé. C’est son copain, enfin disons plutôt qu’il est attiré par les deux pieds de Jasmin dans le jardin et quand il arrive sur ce petit bout de terre, il va directement les saluer, se frotter aux tiges, les mordiller, marquer son territoire dessus! Je me doutais qu’il allait venir voir ce que je faisais à ces potes et ça n’a pas loupé !
Plutôt que de ressasser, j’ai fais ce que j’aime, exprimé ce que je suis, sans me soucier du regard extérieur, sans les narguer ou les ignorer non plus. De toute façon ils sont maintenant habitués à m’entendre parler aux animaux, aux plantes puis comme beaucoup parmi eux ont aussi des animaux avec qui ils parlent aussi même s’ils se cachent un peu pour le faire, il ne me regarde pas trop de travers.
Puis comme je communique aussi avec eux, que je leur parle et les écoute sans jugement, sans flatterie, disant toujours ce que je pense, tout est bien. Comme je ne me prive pas d’exprimer l’amour tout autant que mon désaccord, la joie autant que la tristesse, et que je privilégie le dialogue sincère en cas de conflit, dans l’ensemble, ça se passe bien.
Encore une fois, l’autre est le reflet de mon monde intérieur alors pour que la relation extérieure change, il me suffit de changer la relation à moi-même. Je m’égare encore !
Donc, le voisin qui devait couper le bois a fini par le faire sans que je lui demande quoi que ce soit. J’ai eu la surprise de trouver le tas au pied de ma fenêtre. J’avais totalement lâché l’affaire et le résultat est encore significatif.
Une autre anecdote que je veux partager c’est la fois où je sciais du bois et que je me suis cognée les tibias l’un après l’autre. C’est un endroit sensible et au premier coup, j’ai hurlé d’instinct, dans un langage ordurier, comme je le fais très bien, puis la deuxième fois, j’ai eu une attitude totalement différente. Spontanément, j’ai porté ma main sur la douleur et me suis consolée comme le ferait une mère, avec une compassion sincère pour la chair de mon esprit, en ajoutant un envoi de rayon rose. Je n’ai pas fais la différence sur le moment mais c’est le lendemain que j’ai pu constater que j’avais un bleu douloureux à l’endroit où j’avais insulté le bois sur lequel je m’étais cognée par contre là où j’avais envoyé de l’amour, accueilli le geste de travers avec tendresse, aucune trace ni douleur !
La différence vient des énergies totalement opposées avec lesquelles j’ai vécu chacun des coups.
Je vous suggère de faire l’expérience, c’est assez parlant ! Bien sûr, c’est mieux si c’est spontané mais je pense que même en le faisant volontairement, ça doit faire une différence. C’est le principe de l’activation des rayons qui sont efficaces si l’intention, la foi sont suffisamment vrais.
Je vais d’ailleurs m’y remettre maintenant que ma foi est devenue certitude, l’effet devrait être encore plus rapide et efficace. Je publierais les infos que j’aie à ce sujet.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci !
Les Chroniques de Lydia sur la Presse Galactique