Il y a de nombreux corps et à chaque corps correspondent des liens d’énergie d’amour, de haine, des portes vers les Enfers ou vers les espaces de Paix.
Que l’on soit inclus à l’histoire de cette Terre depuis des millénaires ou bien que l’on y vienne depuis à peine une vie, il aura fallût entrer dans une chaîne génétique, un arbre des âmes, un cercle familial et social au sens humain et spirituel. Chaque fois que nous nous sommes investis dans une vie, nous avons conclues des alliances, crées des liens d’énergie avec des personnes, des animaux, des âmes, des idées, des croyances religieuses ou sociales, des lieux : nous nous sommes projetés vers l’avenir et le passé afin de créer un cercle autour de notre moment présent et donner un espace temporel à notre existence, à notre conscience, à notre âme.
Ces liens nous maintiennent dans notre réalité, dans nos choix, ils servent d’amarres et de supports pour construire notre vie et déterminer nos comportements, à la façon d’une treille de lumière plus ou moins rayonnante. Ces liens sont une aide, ils nous retiennent lorsque nous nous sentons submergés par les doutes tout comme ils peuvent être lourds à porter et nous ensevelir dans les brumes de l’oubli de notre véritable visage de lumière et nous conduire à explorer des facettes négatives et sombres de nos personnalités.
Ce qui est sûr en revanche est qu’il faut prendre conscience de ces différents types de liens pour mieux sélectionner ceux qui sont utiles à notre avenir, à notre progression et ceux qui n’ont servis qu’à mettre en évidence des difficultés communes, comme un reflet de miroir, avec comme seules différences les nuances de nos sensibilités individuelles car il n’existe pas deux vies exactement semblables.
La vie dans ce corps d’eau est faite pour exprimer nos émotions, explorer la matière sous un angle tactile et sensuel. Pour que cette découverte se fasse avec le plus de précision, il est nécessaire de projeter notre conscience divine dans le corps qui devient sensible et parfois s’enivre des sensations, se perd, étourdi et déboussolé par tant de mouvements, de bruits, de sensations extérieures à ses choix divins.
La dualité est un champ de fréquences qui dissocie la conscience en divers fragments spécialisés, réunis sur une échelle vibratoire dont les chakras servent d’échelons mouvants et solides malgré tout. Chaque fois que la conscience s’installe au coeur d’un chakra, elle entrevoit le monde sous un angle et selon des concepts qui correspondent à la fréquence et à la perception du monde accessible par celui-ci, telle une lentille d’optique.Plus les chakras sont « inférieurs » plus ils vibrent lentement, sur un champ de fréquences graves et ils ouvrent sur des mondes plus anciens et primitifs.
A la façon d’une strate géologique, où l’on peut lire l’histoire du lieu grâce aux différents résidus laissés par la vie et ses mouvements, on peut tout aussi bien lire le niveau de conscience d’un individu ou d’une âme selon ses rites et ses croyances. Il n’y a pas de jugement positif ou négatif à porter sur le comportement et la compréhension dont sont capables les uns ou les autres ; chacun agit selon ses possibilités et celles-ci dépendent globalement de l’ensemble des paramètres qui le constituent. Une âme peut être très élevée en vibrations car sa conscience a recherché les chakras supérieurs pour explorer la matière, ainsi cette âme aura accès à de nombreuses connaissances d’ordre spirituel mais cela n’aura pas forcément un rapport avec de la sagesse appliquée au quotidien, dans les relations humaines ou dans un domaine particulier sous la forme d’un métier. Tandis qu’une vieille âme s’est confrontée à des expériences très variées et parfois douloureuses, difficiles à oublier ou bien à comprendre, elle peut ne pas rechercher l’élévation afin de ne pas se confronter à ses erreurs ou à des liens qui l’emprisonnent et qu’elle essaye de fuir en les diluant dans le temps et l’amusement. La sagesse et l’accumulation des savoirs ne proviennent pas systématiquement d’une grande élévation vibratoire mais d’une bonne intégration des expériences et de l’acceptation de la Sagesse que chaque expérience renferme. C’est donc en acceptant que des liens continuent d’exister d’une vie à l’autre que l’on peut s’en libérer ou les renforcer.
Chaque type d’énergie produit un certain genre de phénomènes réels, mais tous ces phénomènes ne vivent pas dans la même réalité, ils sont séparés par le niveau de fréquence vibratoire et le niveau de perception de ces fréquences et surtout par le niveau de conscience. Ainsi le désir de se libérer conduit à explorer tous les niveaux de conscience et à revisiter les liens que nous avons avec la Vie à travers eux, et ceci nous reconduit à lire des passages de nos vies antérieures, des événements passés importants par leur intensité et à nous confronter à des concepts qui sont représentés par des formes stéréotypées – des archétypes- valables d’un peuple et d’une culture à l’autre depuis les origines de l’Humain.
Parmi ces archétypes, il existe de grandes lignes déjà répertoriées comme des paradis et des enfers spécifiques à chaque niveau vibratoire, à chaque aspect de notre conscience et de notre âme. Heureusement l’ensemble de ces lieux bons et mauvais ne sont pas des lieux de condamnation mais plutôt des « lieux vibratoires » représentatifs des facettes de notre âme Divine Unifiée qui n’ont pas réussis à s’extirper d’un état stagnant, d’une grande désillusion, d’une grande douleur ou d’une perte significative. Lorsque l’on est amené dans ces lieux, il ne s’agit pas de s’y laisser couler mais de s’affranchir de ce qui en nous, est resté stagnant, désolé et démuni afin de retrouver et rendre sa force au fragment de conscience oublié.
Chaque strate de ces mondes mythiques parle de notre grandeur, de nos espoirs, de notre innocence alors que nous étions de pures consciences curieuses d’expérimenter la partie dense des éléments : nous y sommes restées isolés, abîmés dans des états vibratoires limités. Nous étions grands, lumineux et droits. Nous le sommes toujours, mais en ce moment nous nous sentons disloqués en minuscule fragments sur le sol vibratoire de la dualité, perdus dans des cercles de temps différenciés les uns des autres, bien des choses nous semblent chaotique parce que nous reprenons conscience petit à petit de notre véritable chemin de lumière. Le souvenir de qui nous sommes, nous revient et cela nous confronte à tout ce que nous avons perdus, à toutes nos vérités oubliées ou deçues, ce chemin périlleux et acide nous mène cependant à une plus grande conscience d’Etre, à une capacité d’Aimer la Liberté et d’apprécier notre pouvoir créateur marqué d’un plus profond respect pour la capacité de créer et pour la Création. Si certains pensent encore que toute vérité n’est pas bonne à dire, leurs dents vont beaucoup grincer car rien ne sera épargné par la Clarté. Lila
Publié dans Expériences vécues