libido

par Bertrand Duhaime

Bien qu’on la limite souvent à la pulsion sexuelle, la libido, une notion de la psychologie, ne décrit rien d’autre que l’énergie vitale qui s’investit dans la quête de survie et de plaisir, l’énergie des tendances intimes qui constituent le fondement de la personnalité.  Il s’agit d’abord et avant tout de la pulsion de vie qui assure sa volonté de survie, ce qui l’amène à veiller à son intégrité et à maintenir son espèce.

Dès la naissance, après le traumatisme primaire, une grande force dirige la vie humaine: le principe du plaisir.  Le plaisir évoque une sensation agréable et recherchée, au sens qu’elle appelle à être renouvelée.  Il résulte de l’accomplissement d’un désir ou de la satisfaction d’un besoin et il permet de maintenir l’équilibre.  Il distrait de la peur de disparaître de façon irrévocable, d’entrer dans le néant.    Il s’exprime a travers l’expérience physique, psychique ou intellectuelle   Un premier plaisir appelle à plus de plaisir ou à la découverte d’une autre voie de plaisir.  Celui qui sait s’accorder du temps pour découvrir du plaisir mène une existence épanouie, dans la mesure qu’il évite l’abus qui mine les énergies et font vieillir de façon prématurée.  Les plaisirs de l’existence, multiples, varient selon les individus, l’exploration des sources et son éducation.

Le plaisir est un moyen de récompense qui détient sa fonction : amener à la récidive qui permet de satisfaire les plans de la nature.  S’il n’y avait pas de plaisir à manger, à boire, à coïter, bien des gens oublieraient ou s’abstiendraient de poser ces actes.  En fait, le plaisir mène tout être à chercher constamment à retrouver l’état de bonheur ou d’harmonie, surtout physique, en se protégeant contre la douleur, l’insécurité et le déséquilibre provoqués par son entrée dans le monde extérieur, perçu comme hostile.  Ce processus, le plus souvent inconscient, peut se définir comme l’élan premier de tout être humain vers ce qui peut satisfaire son désir de jouissance physique.  La libido apparaît donc comme la force qui commande d’abord à l’être humain d’assurer sa survie et grâce à laquelle il se protégera des attaques du monde extérieur.   Mais, en plus d’être l’élan de survie, elle est la source des impulsions qui déclenchent le plaisir physique, dont l’expression privilégiée, à cause de son intensité, est le plaisir sexuel.

Ainsi, la libido supporte d’abord l’instinct de survie, l’instinct de conservation et l’instinct de reproduction.  Elle supporte encore des mécanismes plus subtils comme le plaisir artistique, le plaisir affectif, le plaisir de l’échange, qui en sont des sublimations.

Chez le nourrisson, la libido est la force la plus puissante pour le motiver à agir.  Et, tout au long de son développement, surtout de sa jeunesse, il cherchera d’abord à retrouver l’état de bien-être qu’-il ressentait dans le sein maternel.  En grandissant, l’être doit investir sa libido plus largement.  Il doit apprendre à substituer à ses pulsions inconscientes, primaires, régressives, entièrement tournées vers le plaisir immédiat, un principe capital, celui de la réalité.  Par la raison, formée par l’expérience, il apprendra que toute pulsion doit être maîtrisée, donc différée ou interdite, selon le contexte, par exemple si elle nuit à ses objectifs ou entrave les autres.  C’est ainsi qu’il élabore progressivement son système de valeurs.

Au sens large, la libido désigne l’énergie des tendances qui constituent le fond de la personnalité et qui peuvent s’investir sur le moi ou sur un objet extérieur.  Il s’agit de l’énergie qui englobe tout l’être et qui mène vers la recherche instinctive du plaisir, plus particulièrement du plaisir sexuel.  Il ne s’agit de rien d’autre que de l’énergie vitale qui s’investit dans la quête de la jouissance.  Dès la naissance, après le traumatisme primaire, une grande force dirige la vie humaine : le principe du plaisir.  Celui-ci mène tout être à chercher constamment à retrouver l’état de bonheur ou d’harmonie, surtout physique, en se protégeant contre la douleur, l’insécurité et le déséquilibre provoqués par son entrée dans le monde extérieur, perçu comme hostile ou menaçant.  Ce processus, le plus souvent inconscient, peut se définir comme l’élan premier de tout être humain vers ce qui peut satisfaire son désir de sensations physiques agréables.

© 2012-14 Bertrand Duhaime (Douraganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur le site www.lavoie-voixdessages.com.  Merci de visiter également le réseau social : www.facebook.com/bertrand.duhaime.