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Cliché énergétique du 11 mars 2011

par Bertrand Duhaime

Depuis des mois, nombre d’entre vous sont exposés à une surcharge d’apports ou d’entrées : informations trop nombreuses, surcharge de travail, intensité maximale, multiplication des événements bouleversants à travers le monde, nombreuses de requêtes d’attention des gens, surcroît de responsabilités, multiplicité des détails à conserver en mémoire.  Cette surchauffe a définitivement exercé une tension trop forte sur le mental et le physique, confinant certains à un état d’abattement ou d’effondrement qui engendre chez un un stress puissant et auquel ils réagissent par une irritabilité à fleur de peau, des attaques de panique et des crises émotionnelles.

Si vous êtes de ceux-là pour qui, dans le domaine des activités, au lieu de s’améliorer, la situation personnelle a atteint un stade critique ou un point culminant, pensez à faire une pause pour vous allonger souvent et vous plonger dans un état de calme complet ou, si le température le permet, pour sortir un bon moment dans la nature, comme pour aller faire de la bicyclette ou vous accorder une longue promenade.  C’est bien connu, d’autres se remettent et se rechargent mieux, éprouvent cette impression bien relative de refaire le plein d’énergie, en partant pour un court voyage de quelques heures dans un environnement très différent du leur.

Chose certaine, aucun d’entre vous qui est ainsi  affligé ne gagnerait à tenter de garder la cadence de travail effrénée qui leur est présentement imposée.  Entre deux maux, il faut savoir choisir le moindre : prendre un moment de sursis pour se remettre afin d’échapper à un point de non retour.

Vous pouvez vous rire de notre conseil, du fait que votre corvée ne diminue presque jamais, mais ce serait oublier ce que nous pouvons prévoir pour vous, qui n’atteste de rien de moins que d’une nouvelle accélération qui comportera encore plus de travail.  Ainsi, c’est dès maintenant que vous devez apprendre la manière de vous tirer d’une situation de frénésie extrême puisque votre implication à plein régime ne fait que commencer.

Du reste, la plupart ressentent bien qu’il se prépare un événement colossal, auquel il faut commencer à parer, même s’il tarde à se produire, de sorte que, lorsqu’ils assistent à des événements ponctuels comme les situations conflictuelles de l’Ukraine, du Venezuela et de Thaïlande, ou même à cette disparition mystérieuse d’un avion de ligne de la Malaisie, ils savent très bien qu’il ne s’agit pas encore du Grand Événement qui se profile, qu’il ne s’agit que d’une phase de réchauffement.  Autrement dit, ils savent n’avoir rien à perdre de leur attente.

Pour affronter l’événement considérable qui se présentera à son heure, vous auriez tout intérêt à vous dégager de vos désirs trop terre-à-terre et de vous libérer des griffes de la dualité, n’accordant plus de priorité qu’à vos aspirations les plus élevées, ce qui ne peut commencer que par l’aspiration à la Libération finale de la Roue de la Vie, qui vous ramène sans cesse en incarnation, vous empêchant d’accéder à l’état de béatitude et de sérénité permanentes dans un plan plus élevé.

Vous n’avez pas tort de vous garder informé de ce qui se passe dans votre monde, ce qui peut vous rappeler l’urgence d’une transformation radicale de votre monde, mais il importerait bien davantage que vous compreniez les raisons véritables pour lesquelles certains événements dramatiques se produisent sur votre globe.  Surtout que, si vous comptez échapper à un chaos qui ne peut que s’amplifier, pour les tenants du matérialisme et de l’enfermement, les partenaires du schisme humain, qui résistent au changement, vous devez apprendre à rester, en tout temps, plus vaste que les contingences du monde terrestre.  Cela implique que, intimement uni à votre Centre divin, vous vous dégagiez de tout ce qui, extérieur à vous, contribue à vous contrôler, à vous manipuler, à vous distraire de votre but.

En ce moment même, un autre point auquel vous devriez porter attention, c’est au fait que vos premières pierres prennent du jeu.  Nous parlons ici de ces anciennes pierres de fondation qui vous ont supporté pendant des âges, mais qui sont présentement ébranlées dans la nécessité de les retirer et de les remplacer par d’autres assises à la fois plus solides, plus intègres, plus lumineuses, plus subtiles.  Vous ne preniez plus trop conscience de leur existence parce qu’elles vous ont accompagné si longtemps qu’elles semblaient faire partie de votre être, ce qui n’est pourtant pas le cas.  Il ne s’agissait que de moyens pratiques, sur lesquels vous pouviez vous appuyer pour un temps, mais qui ont atteint, pour ainsi dire, leur date de péremption.  Alors, vous devrez vous attendre à vivre la plus ou moins douloureuse expérience de passer par des hauts et des bas, de vous trouver temporairement sans points d’appui ni de repères bien solides ni très évidents.

Pour parler plus clairement, nous pouvons identifier ces pierres de fondement dans des relations périmées, des croyances démodées, des rêves surannés, des comportements dépassés, autant d’éléments que vous ne réalisiez plus porter encore en vous.  Maintenant, ils se défont à la manière d’une dent qui commence à branler dans la bouche avant de tomber.  Cela produit toujours un effet des plus étranges de devoir constater qu’une de vos pierres de fondation, que vous croyiez parfaitement solide, commence à bouger, surtout que vous avez dû commencer par constater qu’elles étaient séparées, au lieu de tenir dans un seul bloc, simplement liées par un quelconque produit de liaison.

Alors que vous prenez conscience de l’ébranlement de ces pierres de vos vieilles fondations, vous ne pouvez manquer de les considérer avec attention et de les prendre pour ce qu’elles sont.  C’est ainsi que vous commencez à vous tenir un monologue intime du genre : «À bien y penser, je me demande bien pourquoi je tolère la relation de telle personne»;  «Ce plan de vie ou ce projet de carrière ne me dit vraiment plus rien»;  «Je n’ai vraiment plus en vie de ce travail»;  «Je ne passerai sûrement pas le reste de ma vie ici, dans cette maison»;  «Je ne vais quand même pas continuer à supporter tel traitement injuste», «violent»  ou «irrespectueux»;  «Mais ce n’est plus le genre de vie que je veux mener»;  «Je me demande bien ce que je fais encore ici-bas»!

C’est ainsi que vous pourrez vous rendre compte qu’il n’en fallait pas vous appuyer davantage sur vos pensées pour que ladite situation s’effondre ou prenne fin.  Et ce que vous vous sentirez libre dans la découverte qu’à chaque acte de lâcher prise ou de détachement, vous gagnez de l’espace intérieur.

N’allez pas penser que ces prévisions un peu sombres annonce la rupture de la magie des temps présents et que l’Ère de Grâce a pris fin.  Bien au contraire, vous allez constater que, plus vous supprimez d’éléments désuets, plus vous vous assurez d’accomplissements et plus vous vous attirez de bénédictions.  Du reste, ceux-ci ne peuvent que se multiplier au cours des prochaines semaines.

À vrai dire, surtout pour les âmes anciennes qui ont œuvré sur le plan terrestre, l’année 2014, la deuxième année de la Nouvelle Ère, reste l’année qui va faire toute la différence dans leur nouveau destin, tellement plus merveilleux, voire paradisiaque que tout ce qu’ils ont pu connaître dans le passé.  Ils ne vont cesser de recevoir les justes retours de leurs semences passées, avec le respect et la reconnaissance qui leur est due.  Sauf que là où il reste une libération à produire, il faudra absolument que celle-ci se fasse, de bon gré… ou malgré…

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