En ce temps-là, le temps n’existait pas. Le temps n’est que la mesure du changement de position des objets dans l’espace et, comme n’importe qui le sait, au commencement, il n’y avait pas d’objet dans l’espace.
Une année est la mesure du mouvement de la Terre autour du Soleil, et une journée la révolution de la terre sur son axe. Puisque, comme le disent les auteurs de la Bible, ni la Terre ni le Soleil n’existaient au commencement, personne n’a jamais pu vouloir dire que tout fut crée en « sept » jours, du moins pas dans le sens qu’on donne communément au mot « jour ».
Malgré cette absence de matière, d’espace et de temps, quelque-chose à bien du se passer initialement, quelque-chose qui a mis en route un processus. Puisqu’à ce moment là il n’y avait rien, on peut dire sans prendre de risque que cette événement premier était assez différent des événements qui sont habituellement expliqués par les lois de la physique.
Peut-on envisager que cet événement fût, par certains aspects, plus mental que physique ?
Cette idée pourrait heurter notre sens commun, cependant nous en faisons l’expérience tout le temps, comme par exemple quand je suis traversé par une idée comme « je n’ai qu’à lever les bras et lui toucher la joue », une impulsion crée une synapse dans mon cerveau, un courant électrique qui parcours un nerf de mon bras et lui permet de bouger et caresser la joue de la jeune femme qui me plaît.
Donc au commencement cette impulsion a bien dû provenir de quelque part, mais d’où ?
Dans cette histoire nous allons voir que de tout temps, nombreux sont les brillants individus qui ont pensé que la naissance de l’univers, la mystérieuse transformation de la non-matière en matière n’a pas d’autre explications.
Ils ont envisagé un monde né de l’expulsion de la matière d’une dimension inconnue, arrivant dans celle que nous connaissons, et ils ont conçu cette autre dimension comme étant l’esprit de Dieu.
Pour beaucoup de penseurs modernes et d’autres matérialistes militants qui règnent sur la vision de la science dans le monde et la régulent, « l’esprit de Dieu » est une idée aussi ridicule que la représentation d’un vieil homme à barbe blanche qui vivrait au-dessus des nuages. C’est un anthropomorphisme fallacieux, une illusion anthropomorphique.
En admettant que Dieu existe, pourquoi devrait-il nous ressembler ? Pourquoi son esprit serait-il comme le nôtre ?
C’est vrai, il n’y a aucune raison… à mois que ce soit dans l’autre sens. A moins que la seule raison pour que l’esprit de Dieu soit semblable au notre, c’est que notre esprit a été conçu pour être semblable au sien, c’est à dire si Dieu avait fait notre esprit à Son image.
Dans cette histoire tout est comme cela, car dans cette histoire tout est à l’envers.
Ici, il est question d’élargir votre imaginaire, de l’étendre, de vous efforcer de vous représenter le monde et son histoire autrement, de changer de point de vue, d’envisager quelque chose de très différent de ce que l’on vous a enseigné.
Mais que s’est-il passé avant le temps ? Quel a été l’événement mental premier ?
Dans cette histoire, Dieu a regardé son reflet dans un miroir imaginaire, et il y a vu le futur. Il a imaginé des êtres semblables à lui-même, des êtres créatifs, capable d’aimer et de penser avec tellement d’amour qu’ils pourraient se transformer et transformer leurs semblables.
Dieu et sa réflexion, représentation Kabbalistique du XIXe
Il a rêvé d’êtres qui seraient capables de dilater leur esprit et de discerner les secrets de fonctionnement les plus subtiles du cosmos. Se mettre à la place de Dieu voudrait dire se mettre face à un miroir et désirer que l’image que nous voyons s’y réfléchir s’anime pour vivre indépendamment de nous.
Les scientifiques contemporains vous diront, que, même désespéré, il ne sert à rien d’invoquer les cieux, vous n’y trouverez aucun secours, les étoiles sont indifférentes à ce qui vous arrive, car le travail de l’homme consiste à grandir, mûrir et apprendre à accepter cette indifférence.
L’univers que décrit cette série est tout autre, ici l’univers est anthropocentrique, chacune de ses particules est tendue vers l’humanité. Pendant des millénaires, cet univers nous a nourris, bercé, et il a aidé cette chose exceptionnelle qu’est la conscience humaine à évoluer, et même à guidé chacun de nous à travers ces moments important de notre vie.
Dans l’univers scientifique la matière précède l’esprit. L’esprit est un accident de la matière, un scientifique l’aurai même qualifié « la maladie de la matière ». Mais dans l’univers que je vais décrire, à un certain degré, tout est vivant et conscient, tout répond avec intelligence et sensibilité à nos besoins les plus profonds et les plus subtils.
Et non seulement la matière a émergé de l’esprit de Dieu, mais elle a été crée de manière à rendre possible l’existence de l’esprit humain. La matière est mue par l’esprit humain, surement pas au même niveau, mais de la même manière qu’elle est mue par l’esprit de Dieu.
En 1935, le physicien autrichien Erwin Schrödinger présenta sa première grande expérience théorique : « Le chat de Schrödinger ». Cette expérience décrit comment les évènements changent quand ils sont observés.
Dans l’expérience de Schrödinger, le chat était enfermé dans une boite avec une matière radioactive qui avait 50% de chance de le tuer. Les deux probabilités, qu’il soit mort ou vivant, restaient en suspens jusqu’à ce que l’on ouvre la boite pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur : La mort ou la survie du chat ne survient qu’à ce moment là. Sous-entends qu’il ne se passe rien dans le cosmos qui ne soit en interaction avec l’esprit humain.
Les sociétés secrètes ont toujours dit que notre monde fonctionnait de la même manière. En d’autres termes, la loi de la probabilité ne fonctionne que si toute objectivité humaine en est délibérément exclue. Quand nous ne sommes pas dans un laboratoire et que le bonheur ou l’épanouissement de l’homme dépendent d’un lancer de dés, la loi des probabilité est modifiée. D’autres lois plus profondes entrent en jeu.
Aujourd’hui si nous disons que notre état émotionnel affecte notre corps, cela ne nous semble pas dénué de sens, et nous savons que sur le long termes certains états émotionnels très ancrés peuvent nous guérir ou nous rendre malades : Ce sont ce qu’on appelle généralement « les effets psychosomatiques ».
Seulement dans l’univers que nous décrivons ici, notre état émotionnel affecte également l’état de ce qui est en dehors de notre corps. Dans cet univers « psychosomatique », le comportement des objets dans l’espace est directement affecté par nos états mentaux. Nous pouvons ainsi bouger la matière par la façon dont nous la regardons.
Dans les dernières mémoires publiées de Bob Dylan, il décrit ce qu’il faut pour qu’une personne puisse changer l’époque dans laquelle elle vit : « Pour ça, il faudrait avoir pouvoir et autorité sur les esprits. Je l’ai fait une fois, et une fois suffit. » Il dit que ces individus sont … « capables de voir les choses dans leurs vérités vraies, de les voir réellement, de percer le métal jusqu’à le faire fondre, de les révéler pour ce qu’elles sont ».
Il insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une métaphore. Il évoque clairement une connaissance très ancienne et très puissante préservée par les sociétés secrètes, connaissances dans laquelle ont baignés les grands artistes, écrivains et penseurs qui ont façonné notre culture. Au cœur de cette connaissance, réside la croyance qui suit : « La source vitale de notre vie mentale est aussi la source du monde physique ».
Dans l’univers des sociétés secrètes, toute la chimie est psycho chimie, et la façon dont la matière de l’univers répond à la psyché humaine est inscrite dans des lois plus profondes, plus puissante que les lois de la science matérialiste.
Dans cette « pensée à l’envers », qui est celle des sociétés secrètes, l’esprit précède la matière et tous ce dont nous parlons en ce moment provient de cette croyance. Car si nous acceptons que la matière était là un commencement, il faudra expliquer comment cet assemblage chimique, véritable fruit du hasard, a crée la conscience, ce qui reste assez ardu.
D’autre part, si nous pensons que la matière est un précipité de conscience cosmique, nous aurons autant de mal à l’expliquer et à le démontrer.
Voici une grave d’alchimiste provenant du livre « Muntus Liber », publié anonymement en 1677. En alchimie, la rosée du matin est le symbole du précipité de l’Esprit cosmique dans le royaume de la matière. La Kabbale raconte que la rosée divine tombe de la tête poilue de l’Ancien et apporte une nouvelle vie.
La rosée est le symbole des forces spirituelles qui travaillent sur la conscience la nuit. C’est pourquoi avoir mauvaise conscience peut nous faire passer une nuit agitée.
Ici nous pouvons voir des initiés en train de récolter la rosée – ce qui signifie, recueillir le fruit, à leurs réveil, des exercices spirituels qu’ils ont fait au couché.
Tout au long de l’histoire, ce modèle à toujours été conçu comme une série de pensées émanant de l’Esprit cosmique. Au commencement était le pur esprit : Puis ces émanations sont devenues protomatière, de l’énergie qui devenue de plus en plus dense et s’est transformée en une matière éthérée, plus fine que le gaz, totalement dépourvue de particules.
Puis ces émanations se sont changés en gaz, puis en liquide et, pour finir, en solide.
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