par Lydia
Tout le travail de libération des émotions, le déblocage des énergies refoulées, le centrage, l’ancrage et même le début d’initiation au Reiki, soutiennent et favorisent l’ouverture du cœur, l’écoute de sa guidance et la libre circulation de l’énergie d’amour. J’ai toujours suivi les élans de mon cœur et de cette façon, je n’ai jamais eu à regretter une décision, un choix qui ont toujours été motivés par le désir, l’amour.
Tout s’enchaîne naturellement dès que l’on se fait confiance, qu’on suit ses élans, l’impulsion de la vie, de la source. Les synchronicités se succèdent et tout vient à point, au bon moment. Comme les corps émotionnel et mental sont déjà bien épurés, il est plus facile de reconnaitre la voix du cœur et de la suivre.
J’ai vécu ces retrouvailles avec mon ami comme si le temps s’est arrêté au moment de notre rencontre il y a trente ans et qu’il se remettait en marche depuis qu’on s’est retrouvés. L’impression de ne pas s’être quitté malgré ce long parcours effectué des deux côtés.
Je freine les élans du mental qui a toujours un train d’avance, qui anticipe et projette mais sans pour autant le brider, je ne l’écoute pas trop. Je ne veux pas prendre une décision sur ‘un coup de tête’, agir selon ses raisonnements qui sont tout de même logiques et censés. Nous avons tant de points communs, que ça en devient troublant. Je reviens au cœur le plus souvent possible, au moment présent. C’est déjà une chance de ne pas avoir de souvenirs précis de la relation vécue par le passé, ça m’évite de revenir en arrière, de comparer et me permet d’avoir une belle page blanche où tout est possible, où tout est à inventer, où une histoire commune peut être écrite, vécue au jour le jour.
Il est essentiel de voir à partir du cœur lorsqu’on se sent attiré par quelqu’un. Le ressenti physique est une indication mais suivre l’impulsion sexuelle peut amener à brûler des étapes importantes. J’avoue que le plus simple aurait été de se laisser guider par le désir mais comme c’est ce que j’ai toujours fait par le passé et que ça répondait au besoin de contrôle, de dominance, c’est une très bonne chose que d’avoir gardé une certaine distance. Puis je ne sais pas toucher quelqu’un en dehors d’une relation sexuelle.
Cette énergie canalisée jusqu’au cœur, nourrit l’élan de l’action, de la motivation, qui équilibre la peur de bouger et me donne l’élan d’aller le voir dans son environnement. Je sors très rarement de mon périmètre connu, de ma zone de confort et l’énergie du désir canalisée, me permet d’oser passer les frontières physiques et psychologiques, qui se désagrègent naturellement.
Je vérifie une fois de plus l’expression : « cherchez premièrement le royaume des cieux et tout le reste vous sera donné de surcroit ! » En étant centré en mon cœur, en recherchant la paix qui vient de l’harmonie intérieure, mon monde se modèle selon l’énergie d’amour, de la source de vie.
Le fait d’observer, de ressentir sans juger, sans interpréter, en commençant dans un premier temps à reconnaitre le type d’énergie qui circule, permet de reconnaitre l’amour parce qu’il me semble bien qu’il s’agisse de cela.
Avant, je me fiais aux mouvements des émotions et plus ça remuait, plus j’associais ces vagues à l’amour. Heureusement que j’ai appris à distinguer la peur de l’amour un peu avant de le retrouver ! Ce que j’appelais ‘amour’ avant, c’était les réactions engendrées par la peur qui faisaient chavirer le corps émotionnel. Les montées d’adrénaline enclenchaient le culot d’oser passer à l’acte charnel et à partir de là, d’autres émotions s’ajoutaient. Mais, celles-ci étaient aussi issues de la peur et ce qui aurait pu être vécu sereinement devenait ingérable émotionnellement.
En étant centré et en focalisant l’attention sur tous les mouvements intérieurs, j’apprends à reconnaitre ce qui vient du cœur, de l’amour. Je ne nie pas non plus qu’il y ait du désir sexuel mais je n’en fait pas le moteur, l’énergie de la décision. Je n’ai pas d’autre « technique » que de ressentir si le désir persiste. Et en ne laissant pas le mental interpréter, projeter ou anticiper, je verrais bien si le désir demeure. Pour le moment, c’est clair qu’il n’est pas impulsé par des calculs mais comme l’inconscient peut réserver des surprises et agir en sourdine, mieux vaut confirmer la sensation. Si le désir persiste malgré qu’il n’y ait pas de pensées qui pourraient le susciter, je saurais si c’est un mouvement du cœur. Remarque même s’il était initié par la peur, toute expérience a son utilité mais je n’ai pas envie de risquer de faire souffrir quelqu’un, de considérer l’autre comme un objet. Même avec mon désir de vivre la sexualité sacré, je freine l’ardeur afin d’agir selon les corps harmonisés à la fréquence de l’amour, du respect mutuel.
Je vais commencer les soins Reiki puis on verra bien, chaque chose en son temps. Je suis déjà satisfaite d’avoir pu calmer les jeux de pouvoir et vivre la situation avec un peu de recul. Je suis bouleversée à l’intérieur mais c’est gérable. Il est bon de ne pas se précipiter, de prendre le temps de se connaitre même si le cœur sait, le mental doit encore être débranché des anciennes connexions, l’inconscient recèle encore des peurs que seul le cœur peut libérer. Les connexions neuronales basées sur le manque, le besoin, doivent aussi être dissoutes. C’est sur la bonne voie puisque la meilleure façon de modifier son comportement c’est d’être dans l’accueil de ce qui se manifeste, au fur et à mesure.
Je vais aller m’allonger parce que je sens mon cœur qui se remplit !
Une première expérience de soins Reiki plutôt intense. J’ai voulu le faire avant de prendre les médicaments, avant de manger, histoire d’être plus sensible aux mouvements de l’énergie et entièrement présente. J’ai demandé à mon corps mental d’observer sans interpréter. Mes mains étaient très chaudes sur la couronne et au niveau du plexus solaire, des peurs sont apparues. Je suis incapable d’interpréter quoi que ce soit mais je n’ai aucun doute quand à l’intensité et au ressenti énergétique. Des larmes ont coulé sans déranger la respiration. Le système nerveux a été « nettoyé ».
J’ai tout fait au ressenti comme d’habitude est je me rends compte qu’il me fallait avoir une certaine connaissance de mon monde intérieur avant de pouvoir faire ce travail. Avec du recul, je vois que tout est parfait, tout a un sens, une raison d’être, que le timing divin est à l’œuvre.
Il y n’y a aucune crainte à suivre ses élans, ses impulsions, à écouter le cœur. Chacun a un parcours bien défini à accomplir pour arriver à l’harmonie intérieure, l’équilibre des énergies et en cela, la vie est vraiment inspirée. On se rend compte que la mission de chacun, finalement, lorsqu’on fait abstraction de la forme, c’est simplement d’apprendre à aimer et à être aimé, à faire circuler l’amour de la source en soi puis à l’amplifier dans l’interaction.
On ne peut pas parler de prédestination mais ce qui est certain c’est que tout va dans le sens d’un but déterminé avant l’incarnation. Pour ma part, ça se résume à une élévation de conscience, une ouverture de cœur qui permettent la connexion à l’âme, à la présence, la source divine en conscience, de façon à chercher et trouver l’harmonie pour être complète et souveraine. Ces « vœux » conditionnent le parcours sans qu’il y ait un plan précis à part les interactions qui je pense, sont préparées au niveau de l’âme mais là encore, il n’y a rien de rigide.
La meilleure façon de suivre son âme, c’est vraiment de libérer les masques, de purifier les corps mental et émotionnel afin d’être ouvert aux énergies de l’amour. On ne peut entendre et comprendre la voix du cœur si des peurs demeurent. Elles faussent la vision et déterminent un chemin douloureux jusqu’à ce que nous apprenions à les voir en face, à les laisser être afin qu’elles s’équilibrent, délivrent leur message.
On reçoit toujours tout ce qui est nécessaire à notre progression et tant que les peurs n’ont pas été traitées, tant qu’on ne sait pas lâcher prise, on créé de la résistance qui empêche l’amour divin de circuler librement. Dès qu’on accepte de suivre le cœur, tout se cale sur cette fréquence. La vie se transforme en conséquences et tout devient fluide, facile, magique !
Comme il est nécessaire de se faire confiance et de développer l’amour vrai de soi, puisque l’énergie ne peut circuler qu’en étant dans le lâcher prise, cet abandon permet à l’amour de la source de s’écouler depuis son propre cœur. Mais là encore, il faut pouvoir le reconnaitre. En apprenant à écouter son intuition sans interpréter, sans juger, on commence à comprendre comment le divin nous parle puis ensuite, il n’y a plus qu’à amplifier l’amour de soi, la confiance au divin, la connexion consciente à la source, à la terre, au ciel pour finalement pouvoir suivre les impulsions qui ne sont plus perverties par la peur. Mais lorsqu’on la reconnait qu’on la laisse être, elle finit par se dissoudre.
Elle se transforme, se diffuse dans le cœur une fois qu’elle est aimée, reconnue, elle délivre son message, on voit alors comment elle a permis une forme de cohérence et qu’elle n’a pas été négative. Elle a permis la survie des corps, et comme tout ce qui a été refoulé peut être libéré quand on le décide, toute l’énergie est alors canalisée pour l’amour.
Je n’ai plus aucun regret relativement à mon enfance, mon passé qui même s’il fut douloureux, contenait la solution, tous les paramètres qui me permettent aujourd’hui de mettre à profit la sagesse accumulée pendant toutes les vies. Tout se passé a commencé à être bénéfique quand j’ai pardonné, cet acte a créé une ouverture de cœur. Ma relation à l’autorité extérieure ne pouvait pas être basée sur la confiance en l’humain et comme je n’ai pas eu de modèle à suivre, je suis passée à côté de l’indentification au père, la recherche d’un maitre extérieur et ce contexte a favorisé la recherche de mon propre pouvoir. Le besoin de guérir a permis la reconnaissance du divin intérieur, le besoin de comprendre ce que je faisais ici, qui j’étais en réalité, m’a portée toute ma vie. Et lorsqu’on cherche, on trouve toujours.
Bien que je sois bouleversée, je ne me sens pas en panique mais au contraire, c’est comme si le ciel s’était ouvert ! J’ai la sensation d’avoir ouvert les portes de tous les possibles. La liberté m’a aussi portée et c’est par le contraste, l’oppression vécue dans l’enfance que cette quête a été intense et qu’elle a très souvent déterminé mes choix en dépit du « bon sens ». Le résultat est là, je peux maintenant aimer vraiment, sans trop risquer de tomber dans des pièges.
Je suis encore très nombriliste par le désir de libérer les masques qui demande une introspection attentive et quasi permanente. Mais le temps n’a aucune importance, je me contente de voir les progrès dans la connaissance de soi, la capacité à être soi-même malgré la dépendance aux cachets qui perd de son ampleur à mesure que je me connais, que l’énergie divine, mon âme et ma présence divine, descendent en profondeur dans tout mon être. L’énergie est beaucoup moins bloquée et les changements s’effectuent très rapidement. C’est une question de prise de conscience même si on ne comprend pas tout. La compréhension en découle, avec le recul mais quand on voit les choses, non seulement on n’a pas besoin de les expliquer mais en plus comme elles sont portées par les énergies de la source, c’est limpide, on sait sans intellectualiser.
Je ne veux pas construire quelque chose sur le sable mais sur des bases solides qui demandent d’être ancré, d’habiter son corps physique, de ne pas lutter contre ce qui se manifeste à l’intérieur afin que tout s’éclaire, se renouvelle. La capacité à être centré, à ramener au cœur tout ce qui est vécu, permet la prise de conscience qui ne laisse aucun doute. En appliquant la technique du miroir, en recherchant ce que l’autre éveille en soi et en accueillant ce qui est découvert, on libère l’énergie d’amour qui va restaurer, refaire les circuits neuronaux, créer un pont entre le mental et le cœur puis entre tous les chakras, réalisant l’harmonie, la stabilité, l’équilibre qui permettent d’être souverain, d’agir à partir du cœur harmonisé aux autres corps. Les personnages intérieurs ne sont plus en conflit et chacun sert l’amour vrai de soi.
Je suis épatée par la façon dont chacun coopère à cette œuvre d’amour ! Quand on libère la notion de division, au début, on est un peu perdu parce qu’on a plus de repères mais si on fait confiance à son cœur, au divin, à la vie, on trouve un équilibre, une stabilité à tous les niveaux qui rendent la vie passionnante. Les émotions sont présentes mais elles sont portées par l’énergie de vie et la tempérance qui nait de l’équilibre des forces complémentaires.
Je me sens entière, capable de vivre selon ce que je suis en vérité. Je ne cherche pas à diminuer plus vite les cachets puisque là aussi, c’est par le lâcher prise, l’acceptation que de nouvelles façons d’être se mettent en place. Je me contente d’être dans la confiance totale, de continuer de libérer les fausses croyances basées sur la peur et la culpabilité et je sais que j’en serai libérée définitivement. Déjà, le fait de ne pas diaboliser le produit, de ne pas me critiquer pour ce geste permet au cœur de diffuser l’amour qui guérit. Puis, la notion de plaisir que je croyais dépendre de la réalisation du désir nécessitant un partenaire, en ne niant pas le désir et en ne cherchant pas à l’assouvir, l’énergie parcours le corps dans une sensation de jouissance permanente. C’est subtil mais bien réel. Ça me montre non seulement que je n’ai pas à craindre le désir puisqu’il n’y a plus besoin de l’assouvir mais en plus en laissant cette énergie libre de circuler, elle vient nourrir la vie, la joie, donner sa puissance pour créer et infuser tous les gestes si anodins ou banals soient-ils. C’est ça la passion de la vie? Il me semble bien.
L’initiation au Reiki arrive au bon moment. J’ai été tout de suite touchée par l’énergie de liberté, de sagesse, de ce rayon, il y a 7 ans, mais j’ai lu trop de messages censés venir de Saint Germain que j’ai préféré agir selon l’instinct, l’élan. Je ne doutais pas de la puissance des rayons mais ne voulais pas m’étiqueter, m’enfermer dans des rituels, des protocoles, dans une mouvance, une mode.
Le ressenti intérieur est beaucoup plus naturel et efficace dans la gestion des énergies il me fallait acquérir plus de confiance en soi, pour être capable de les utiliser sans que ça devienne un besoin, sans que ça me prive de mes propres capacités. Je suis épatée par la séance de tout à l’heure qui présage des guérisons à venir. Maintenant que j’ai retiré des masques et que je me connais mieux, je peux distinguer ses effets et comme j’ai libéré, enfin, comme je libère la peur d’être manipulée, cette énergie peut agir librement et efficacement.
Pour le moment, il est essentiel de continuer d’être ancrée, centrée, de ne pas me laisser embarquer par les rêves du mental. Il imagine de belles choses et déjà, plus aucun drame à l’horizon! Mais comme il a tendance à réfléchir pour deux, à vouloir organiser les choses, je dois être vigilante à ne pas le croire du moins à continuer de le libérer de la peur pour qu’il se cale à la volonté de l’amour. Dans un mouvement naturel de don et de réception, dans la fluidité énergétique.
La peur de l’engagement est encore très présente, la peur de se planter, de faire des mauvais choix en découle. Mais là, le problème réside dans les projections, dans le fait de vouloir contrôler, anticiper. La notion de couple est aussi à revisiter parce que tout ce qui se fonde sur la peur ne peut pas épanouir.
Pour le moment j’en suis à libérer les fausses croyances à ce sujet. L’idée que le couple prive de liberté, qu’il enferme. En continuant d’être moi-même, de faire circuler l’amour divin en moi, peu à peu, ces peurs perdent leur force. Je commence à en voir les aspects positifs, l’effet amplificateur et évidemment la notion de plaisir partagé, de don de soi. Jusqu’à maintenant, je vivais la sexualité d’une façon très egocentrique, j’étais dans l’esprit « donnant, donnant ». Je me rends compte qu’il est essentiel d’être porté par l’amour inconditionnel, d’avoir l’élan à donner avant de penser à recevoir, sans même penser à recevoir. Ce sont les attentes qui créent le malaise. Non seulement on ne s’ouvre pas à la nouveauté mais on se limite et il n’y a pas de véritable intimité avec l‘autre puisqu’au lieu de le laisser être lui-même, on va se focaliser sur ce que l’on voudrait qu’il soit.
Une relation sexuelle bien vécue demande de ne pas se censurer, d’être déjà honnête avec soi-même, d’avoir accepté tout ce que l’on est, pour pouvoir agir de la même façon avec l’autre. Tant qu’on joue un rôle, qu’on projette son besoin, on ne pourra pas ressentir un réel plaisir. Il dépendra de facteurs prédéfinis et sera dirigé, orienté, au lieu d’être libre et de s’adapter au moment présent, au désir des deux. Une fois qu’il est assouvi, il laisse un goût amer de culpabilité, puisqu’une part de soi sait ce qu’est vraiment l’acte sexuel sacré.
Bon, il est l’heure que je m’active, j’ai faim ! Ça va peut-être calmer le feu et l’eau intérieurs! C’est une énergie douce mais puissante à la fois, on dirait que les forces complémentaires ne sont plus en conflit mais plutôt dans une danse, un mouvement porteur et ascendant. C’est très agréable! Je pense que la libération de la dépendance découlera de cette capacité à canaliser le désir sexuel, l’énergie de vie, à maintenir cet état de béatitude. Ce n’est pas un amour mièvre, idéalisé, c’est une sensation bien réelle, puissante, vécue de l’intérieur qui magnifie la vie…
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci