28_04_2014

par Lydia

Avec du recul, je me rends compte combien la vie est téléguidée d’en haut ! Quand on suit ses élans, tout se met en place pour avancer, libérer et ainsi évoluer. Il semble que j’aie relativement bien libéré la croyance qu’il faille souffrir pour grandir. Depuis quelques temps, bientôt deux ans, la vie s’écoule facilement et tous les tracas du passé se sont envolés depuis que j’ai choisi d’être responsable de mon monde intérieur.

Comme chacun est le centre de son propre monde, revenir en ce lieu permet de cocréer avec l’âme, le divin des situations agréables qui amplifient la capacité à être autonome, libre et épanoui.

C’est indéniable, quand on accepte de se prendre en charge, la main de l’invisible tient celle de la personnalité ! Il y a toujours des peurs, des émotions mais comme elles sont traitées au fur et à mesure, la sensation d’être puissant et libre va augmentant.

Je ne compte plus les synchronicités qui tracent une ébauche de chemin que je suis libre d’emprunter ou non.

Suivre son intuition, permet d’aller au-delà des peurs, des barrières puisque celles-ci ne représentent plus des obstacles mais bien des tremplins. Je ne vous cache pas que j’ai l’estomac en vrac depuis que j’ai décidé d’aller voir mon ami dans l’Aveyron !

Un périple de plus de 300km vu l’état de ma voiture et ma réticence à bouger de chez moi, à sortir de mon cocon, ça n’est pas rien ! Mais l’amour donne des ailes! Je n’ai pas pris la décision sur un coup de tête ou sous l’impulsion d’émotions mais plutôt en suivant la vibration du cœur.

Je commence à distinguer la différence entre le ressenti au niveau du cœur et les émotions. L’émotion a un effet troublant que la vibration n’a pas. Même si les deux vont crescendo, une d’elle donne la sensation d’être envahi, submergé alors que l’autre amplifie l’assurance, la confiance en soi et la paix intérieure.

J’ai la nette impression que tout ce que j’ai vécu jusqu’à maintenant me préparait à ce que je vis en ce moment. Ma plus grande peur est celle de vivre, d’aimer, comme la plupart des gens. Il suffit d’un échec amoureux, surtout s’il survient à l’adolescence pour qu’on se renferme dans sa coquille et tire un trait sur l’amour.

L’apprentissage de la gestion des émotions est ESSENTIEL.

Tant qu’on évite de ressentir d’une façon ou d’une autre, on se prive de vivre vraiment. Que ce soit par des produits chimiques, une consommation excessive compensatoire, la fuite dans le travail, dans la spiritualité…ça n’est qu’un évitement, une fuite de la réalité qui semble horrible lorsqu’elle est incomprise.

Une émotion porte toujours un message, une charge énergétique qui va du positif au négatif. C’est seulement le fait de la considérer dans son aspect négatif et donc de la refouler qui lui donne l’apparence d’un monstre.

Quand on l’accueille, on se rend compte qu’il fallait juste trouver l’équilibre, le juste milieu pour qu’elle devienne un puissant moteur au lieu d’être un frein.

Tout ce qui est inconnu fait peur et en pratiquant la gestion émotionnelle, on se familiarise avec ce mode d’expression du corps. Il fait de son mieux pour nous informer des blocages énergétiques créés par les fausses croyances et quand on nettoie le corps émotionnel, c’est le cœur qui parle. Du moins, on distingue mieux sa voix puisque les personnages intérieurs n(ont plus à crier pour se faire entendre. Le message est toujours: AMOUR, en soi, de soi, de la vie, de tout ce qui se manifeste, de tout ce qui est…

C’est comme si j’avais vécu enfermée dans mon corps, la tête coupée du ventre qui ne connaissait que le langage de la peur, des crispations. Les connexions ne se faisaient pas pare que l’énergie restait coincée dans les chakras du bas. Enfin elle passait mais son flux était si maigre que je n’étais jamais dans mon plein potentiel, toujours en déséquilibre.

Tant que c’est le mental qui commande, on ne peut pas s’épanouir parce qu’à chaque inspiration à aller de l’avant, il émettra des doutes, déclenchera la peur qui se manifestera dans le corps émotionnel confirmant et amplifiant même l’idée de peur.

Mais ça reste une pensée et même si elle est appuyée par l’émotion, elle n’est pas réelle, c’est une illusion, une création mentale.

Pour cette raison, en accueillant l’émotion, c’est comme si on dégonflait le nuage qui laisse alors apparaitre le soleil. Des larmes vident la charge énergétique mais à mesure qu’on pratique, le travail est moins intense. Au début, c’est normal que le contraste soit fort puisque tout est contenu, retenu et donc amplifié. Comme tout est interconnecté, le système nerveux est aussi déséquilibré et il faut bien souvent une extériorisation par les larmes pour trouver le point zéro, la paix.

Mais celles-ci n’ont rien à voir avec l’amplification de la tristesse ou même son expression, au contraire très souvent, elles sont accompagnées de la joie, du soulagement ressenti nerveusement et physiquement. Le corps se détend et on accède alors à un ressenti beaucoup plus subtile de son corps, de la vibration du cœur.

Plus le corps est détendu et plus on perçoit les vibrations, la façon dont le cœur s’exprime mais aussi le corps émotionnel, le corps physique et le système nerveux équilibré retrouve sa capacité à détecter les mouvements intérieurs, la vie qui bouillonne en dedans, la source divine, source de la vie.

Quand on vit dans la peur, quand celle-ci n’est pas accueillie, elle peut paralyser et rendre totalement insensible puisque toute l’attention est portée dessus encore plus si on tente de l’ignorer ou de l’étouffer. L’énergie déployée dans cet exercice de refoulement est immense. Les seules sensations seront alors le déversement d’adrénaline qui vous tord les boyaux. On pourra croire que ce sont les signes de l’amour, interpréter les émotions fortes comme de la passion, on pensera être vivant.

C’est seulement lorsqu’on libère le corps émotionnel qu’on peut enfin ressentir le cœur. Même si j’ai longtemps suivi ses élans, je ne savais pas écouter mon corps, du moins j’interprétais à l’envers tous ces messages. Pour cette raison, une fois sur deux, je prenais de « mauvaises » décisions. Du moins pas celles qui m’amenaient au bien-être.

Il n’y a jamais de mauvaises situations. Tant qu’on ne comprend pas qu’il nous faut purifier le mental et l’émotionnel pour entendre le cœur, nos corps nous parlent au travers des émotions et le message est toujours le même : « lâche prise, accueille ce qui est » écoute le message « caché ».

Déjà, quand on cesse de croire qu’on est maudit, qu’on n’a pas de chance, quand on libère la notion de bien et de mal, de punition et de récompense, on accède à la connaissance essentielle que tout ce qui arrive est pour notre « bien » notre progression et ça change tout.

Croire que tout dépend du hasard, de la chance ou le contraire, c’est nier son pouvoir, nourrir l’impuissance et on subit la vie.

Il suffit juste d’avoir le courage de regarder la peur en face pour que déjà, elle perde son caractère terrifiant. Même si on ne comprend pas le message qu’elle délivre, on a déjà fait un pas immense dans la compréhension de soi, on commence à se familiariser avec le mode de communication de nos corps.

Quand on se connait de mieux en mieux, il se créé une intimité, une complicité entre soi et Soi, qui amplifie l’amour vrai de soi, en soi, on devient son meilleur ami. On peut aussi constater l’amour du divin, de tout ce qui nous constitue, de tous ces corps qui tentent inlassablement de nous amener à ouvrir notre cœur, qui nous parlent sans arrêt.

Une fois qu’on a épuré le corps émotionnel, la peur devient un moyen de trouver le juste milieu parce que lorsqu’on l’accueille, on comprend ce qu’elle veut nous dire. Elle nous signale que nous sommes dans le jugement, l’excès, que nous sommes décentrés, que notre vision est duelle…

En revenant dans le cœur, en respirant calmement, l’équilibre et l’harmonie reviennent et l’énergie de la peur nourrit le mouvement, l’élan premier, on sait alors que la décision est la bonne et on a l’énergie pour agir. Reculer devant la peur fausse totalement la vision, brouille l’écoute et l’interprétation sera fausse, elle sera vraie dans le sens où elle reflètera l’état intérieur déséquilibré.

Vivre à partir du cœur, c’est : Sortir de la prison du mental-émotionnel afin de sentir la vibration du cœur. Ça demande d’accueillir chaque émotion avec la certitude qu’elle n’est pas un monstre mais un appel à revenir au centre, sur la voie du juste milieu. En ce sens elle est une messagère, un guide. Il n’y a donc aucun ennemi en soi et par la même, en dehors de soi.

Quand on comprend le langage du corps, des corps, l’amour de soi et en soi, amplifie puisqu’alors, l’énergie de la source s’écoule naturellement et librement. Ce flux, sa nature même éveille le divin en chacune de nos cellules et alors, tous nos corps parlent à l’unisson, d’une même voix, celle de l’amour que nous sommes.

La « mission » de tout être humain, c’est de manifester sa vraie nature, son essence divine, l’amour et la lumière, au travers de la chair, de ses mains, de sa voix. C’est réalisable en alignant tous les corps sur la même fréquence, celle du cœur. Nous sommes à une période de l’histoire où l’univers conspire à nous permettre cette réalisation.

Le chemin est simple et c’est à chaque pas que nous réalisons l’ascension, l’ouverture de cœur et de conscience. Chaque corps a besoin d’être nettoyé, libéré de la peur qui accueillie dans l’énergie de l’amour inconditionnel, libère un peu plus la source divine intérieure.

L’inconnu fait peur mais en « pratiquant » l’amour vrai de soi, on révèle le divin intérieur qui sait. Cette connaissance suffit à aller de l’avant, le savoir du cœur n’a pas besoin d’être compris, intellectualisé, c’est juste une vibration de certitude, l’assurance d’être sur la bonne voie. Le mental peut interférer en anticipant, en projetant mais on n’est pas obligé de l’écouter. En ayant un peu de recul sur son discours et en libérant la charge énergétique, la peur, là encore, son discours peut être entendu de la « bonne » façon.

Il y a aussi de la sagesse dans ses propos mais tant que le filtre de la peur est là, on sera confus.

Il peut devenir l’interprète du divin, exprimer des vérités, des visions. Quand il est accordé à la fréquence de l’amour, associé au cœur, il devient alors un partenaire dans la création consciente.

Nous avons le pouvoir de tout manifester et en commençant par retrouver l’harmonie intérieure, il suffit d’écouter le cœur et de le suivre pour agir selon ses aspirations sans même avoir besoin de poser une intention.

Il sait ce qui est le meilleur pour nous et quand on le suit sans vouloir le commander, il nous guide au bon endroit, au bon moment.

Visualiser est une chose qui peut être positive mais en même temps, comme le mental est limité, sa vision des choses sera proportionnelle aux restrictions qu’il s’impose. Quand on libère la peur de l’inconnu en apprenant à se connaitre de l’intérieur, celui-ci devient une porte qui s’ouvre sur tous les potentiels et on va de surprise en surprise. Il n’y a donc pas de crainte à tomber dans l’ennui, la routine, la vie devient une aventure, une occasion de tous les instants, de s’émerveiller.

L’enfant intérieur guérit et s’exprime à travers l’élan du cœur, la créativité est sans cesse renouvelée, nourrissant la joie de vivre, l’amour de la vie. On est l’enfant de la source qui s’épanouit et grandit dans l’amour.

Je pense que la maturité de l’enfant dieu, se réalise par la fusion dans la chair, des énergies masculine et féminine. Il me semble que la capacité à ne faire qu’un ouvre les portes du septième ciel, permet une ouverture de conscience. Mais là, j’anticipe ! La vie ne se vit pas par procuration, dans sa tête, à coup de suppositions mais dans l’action, sur le moment, dans l’instant présent et ce sont nos choix qui déterminent la direction et le goût des expériences. Notre pouvoir créateur se manifeste dans l’instant.

Chaque fois que je commence à penser au voyage de demain et qu’une peur survient, je l’accueille et reviens ainsi au moment présent, là où tout est simple, coule de source. Il est bon d’anticiper, de préparer, mais si on ne laisse pas une grande part d’improvisation, ça devient lourd et angoissant parce que toute attente non comblée créé des frustrations.

Comme j’ai calé mon rythme quotidien, mes actions sur le cœur, sur la satisfaction de mes besoins vitaux en me fiant à l’élan du moment, le cadre est suffisamment large pour qu’un voyage ne vienne pas me bouleverser. Établir des priorités est essentiel mais il ne faut pas s’enfermer non plus. En suivant les envies du moment, j’ai fini par trouver mon rythme naturel et comme le corps physique dispose d’une horloge interne, en me calant sur son heure, le temps n’est plus une contrainte.

On se bride continuellement dans tous les actes du quotidien en essayant de contrôler le temps et plus on en fait, plus on courre sans arriver à accomplir tout ce qu’on avait prévu. En se laissant guider par le cœur, on se rend compte que le temps est utilisé intelligemment puisque l’énergie est disponible, le geste devient efficace et à la fin de la journée, on constate qu’on a fait beaucoup plus que lorsqu’on agit par la contrainte.

L’énergie qui nous porte n’est pas du tout la même et les gestes en sont teintés. La joie qui porte quand on suit son cœur, rend les choses faciles, légères, on agit sérieusement, de tout notre être, sans se prendre au sérieux.

Bon, je vais me préparer en commençant par une douche d’eau bénie de lumière dorée. Sans que je m’inquiète ou me prenne la tête, j’ai déjà trouvé qui nourrirait les chats ! J’ai donné ma cueillette de fraies hier sans attendre quoi que ce soit en retour, juste contente de faire profiter les autres de cette abondance que je ne peux de toute façon pas consommer seule. Les voisines sont venues me donner l’équivalent des trois quarts de ma consommation en essence! J’emmène la chienne avec moi, ça sera l’occasion de se rapprocher. La routine a vite fait de s’installer quand on vit avec un être. On s’habitue à une présence et bien souvent, c’est lorsqu’on en est séparé que le manque apparait, qu’on regrette de ne pas avoir été plus proches. Il est temps là aussi de changer, d’exprimer ma reconnaissance pour sa présence, de vivre des choses ensembles! Ce voyage est perçu comme une aventure, je retrouve le même état d’esprit que lorsque je faisais la route en stop avec le confort en plus. La différence c’est que je sais où je vais, ce qui me conduit et même si je ne sais pas comment ça va se passer, la confiance en soi, l’amour de soi et la capacité à revenir au cœur, à l’instant présent, sont mon passeport, mon assurance et ma force.

Bon plus que jamais, je vais revenir au moment présent lorsque le mental commencera à se poser des questions inutiles, le genre de question qui ne trouve de réponse que dans l’action !

J’ai vécu toute ma vie depuis ma tête, c’est-à-dire à moitié et il est l’heure d’oser vivre pleinement. J’ai commencé à lire quelques textes sur le couple, la sexualité sacré d’ailleurs celui que j’ai posté hier ne me correspond pas tout à fait. Je crois que la vie s’expérimente dans l’instant et qu’en tant que créateur, humain divin unique, c’est à chacun de créer sa vie selon son être tout entier. Évidemment, le fait de partager des moments avec quelqu’un demande une certaine souplesse, il ne s’agit pas non plus de faire des « concessions » mais de s’accorder à la même fréquence.

Les éléments indispensable pour bien vivre à deux, sont l’amour vrai de soi, la capacité à être authentique, à exprimer son ressenti dans l’instant et à pouvoir exprimer ses besoins. C’est déjà tout un art mais quand on peut être son meilleur ami, cette aptitude rayonne à l’extérieur et le même fonctionnement se créé naturellement avec l’autre. La forme, la façon dont on gère le quotidien, se cocrée au fur et à mesure, c’est toute la beauté de l’incarnation…

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci