baleine

par Bertrand Duhaime

La respiration désigne la fonction organique qui permet l’absorption d’oxygène et de force vitale par l’inspiration et l’expulsion de gaz carbonique par l’expiration pour entretenir la vie.  Mais chacun gagne à savoir que la respiration joue un rôle bien plus important relié à l’ouverture de la conscience et aux possibilités ascensionnelle à travers les plans de la Conscience cosmique.

Pour la majorité des gens, la respiration ne désigne rien d’autre que le fait d’absorber l’air ambiant par le nez, la bouche et la peau en l’aspirant, pour en capter l’oxygène par les poumons et pour le rejeter ensuite, chargé de gaz carbonique, après qu’il ait régénéré le sang et les tissus de l’organisme.  Pourtant, si la respiration contribue d’abord à oxygéner le corps, elle sert aussi à capter la force vitale, le feu subtil, une énergie spirituelle, pour produire dans l’être des effets vitalisants et évoluants dans les plans physique, psychique et spirituel.  En effet, la respiration permet à la conscience d’établir un lien avec l’âme et l’esprit pour auréoler l’expérience de chacun de paix et de clarté, reliant le fil de sa vie à l’essence et à la nature de son créateur et l’entraînant au sein de la pulsation cosmique, ce qui lui permet d’ouvrir et d’élargir sa conscience ou de s’élever sur les plans de la conscience et d’améliorer tous les aspects de son expérience personnelle.

respiration

En réalité, la respiration personnelle reproduit le processus de l’émanation et de la résorption de l’Univers à partir du Grand Soleil cosmique central.  Chez un sujet vivant, elle représente le mouvement d’alternance, centripète et centrifuge, à partir de son cœur, qui permet d’ouvrir et de fermer la Porte du Ciel où il peut capter des énergies pour vitaliser son corps et pour illuminer son expérience concrète.  En respirant, il assimile à la fois l’oxygène, le pouvoir de l’air, et le pranâ, la puissance de la force vitale ou du Feu sacré.  Toutefois, parce qu’ils sont trop tendus, la majorité des gens respirent très mal, souvent au tiers ou au quart de leurs possibilités pulmonaires, se privant d’une expérience de régénération et de croissance spirituelle grandiose.  Par leur respiration réduite, ils réussissent à s’assurer la survie, mais ils n’ajoutent pas grand-chose à leur  vie, au sens global du terme.

Nul ne doit se surprendre de respirer aussi mal, soit de façon trop courte, parce que cet état de fait résulte largement du choc de la naissance.  De la manière qu’on accompagne une âme dans son incarnation, à travers le processus de la naissance, on accueille le nouvel être dans un climat de tension qui ne l’aide pas à ressentir les aspects hospitaliers de la planète ni les aspects amoureux de ses compagnons d’expérience.  Du seul fait qu’on coupe le cordon ombilical de façon prématurée, ce qui enlève au nouveau-né le temps d’apprendre à respirer en toute  détente dans un environnement  paisible et sécuritaire, on provoque chez lui une douleur, la coupure de son lien vital avec sa mère, et une souffrance, le sentiment d’un sevrage hâtif ou l’abandon existentiel, ce dont il garde inconsciemment le souvenir tout au long de sa vie.  On ignore ou on oublie qu’il n’est pas facile pour l’âme d’un jeune poupon d’accepter les limites que représente pour elle la nécessité d’entrer dans un corps dense qui réduit son niveau de conscience et ses perceptions subtiles, bien qu’elle y gagne sous d’autres aspects, lors de l’entrée dans la dimension matérielle.  Voilà ce qu’on appelle le traumatisme de la naissance.  On accueille cette nouvelle âme, qui se sent déjà à l’étroit, fort limitée dans ses perceptions, dans l’agitation ambiante et dans l’inquiétude des parents, la plupart du temps dans un milieu froid, bruyant, impersonnel, trop éclairé.  Elle perçoit inconsciemment  la respiration comme un réflexe d’urgence, dans un contexte de vie ou de mort, plutôt que de se sentir accueillie dans un contexte de quiétude, de sérénité, d’émerveillement.  Les praticiens qui l’entourent mettent tout en œuvre pour qu’elle commence à respirer le plus rapidement possible, de façon autonome, pour s’assurer la survie, donc comme si elle devait mourir,  si elle n’y parvenait pas dans un court délai.  Sa première respiration, forcée plutôt que naturelle, elle ne peut faire autrement que d’associer inconsciemment le fait de respirer à un geste posé dans la douleur, la souffrance et la peur.  Et plus tard, chaque fois que cette créature éprouvera un malaise physique ou psychique, elle aura si peur, au plus profond d’elle-même, qu’elle réduira l’ampleur de sa respiration et diminuera le volume de l’air et du pranâ qui entreront dans ses poumons, ce qui bloquera le flot de ses énergies et amplifiera ses émotions, au lieu de lui permettre de s’en délivrer librement.

Quand un sujet contracte sa respiration, il réduit le flot d’oxygène et d’énergie vitale, ce qui amène son organisme physique à se surcharger de toxines et à s’encrasser, son corps éthérique à se remplir de miasmes, son corps astral à se gonfler et à s’alourdir d’émotions négatives, son corps mental à se couvrir de scories ombrées.  Il en résulte que cet être voit son attention dispersée, sombre dans les illusions et la confusion, d’où il ne peut plus réfléchir calmement et clairement ni réagir de façon adéquate.  Au fil des ans, il accumule dans son corps des déchets et, à l’intérieur de lui, des émotions et des tensions.  Quand on ne peut plus respirer profondément comme les enfants au jeu et les sportifs à l’entraînement, soit jusqu’au fond du ventre, pour masser la rate, le pancréas et le foie, sièges des émotions, des perceptions et des sensations, on ne peut maîtriser tout son être.  L’être humain ne peut prendre contact avec ses émotions, pour s’en libérer, que s’il peut maintenir sa respiration au niveau thoracique dans le calme et la détente.  En cas de panique, l’être ordinaire perd son sang froid et tous ses moyens du fait qu’il contracte sa respiration.  Pourtant, c’est au moment où il est le plus perturbé et menacé qu’il devrait respirer de façon tranquille et profonde, au lieu de se tendre ou de se contracter, sans quoi il ne peut réagir ou s’exprimer que de façon erratique, incohérente, anarchique.  Ainsi, dans un grand danger, il peut exposer sa vie même.  Tous savent, par ces conseils judicieux qu’ils ont déjà reçus, au cours de leur éducation, qu’en cas de menace grave, il faut savoir se calmer et respirer adéquatement.  Ils l’ont appris quand on leur disait : «Respire par le nez!, Va respirer dans ton coin!, Calme tes nerfs! ou Tourne-toi la langue sept fois dans la bouche avant de parler.»

Lorsqu’on ignore la façon de procéder pour rester calme en toutes situations ou qu’on méconnaît la façon d’accorder sa respiration à son expérience en cours, on n’obtient jamais une compréhension complète de ce qui se passe en soi et autour de soi.  Voilà ce qui explique qu’on doive avancer par tâtonnements et moult recommencements.  Comme l’Occident a développé peu de techniques respiratoires découlant de l’expérience humaine dans cette portion de la planète, les gens sont portés à emprunter les techniques orientales, notamment celles du yoga, pour réapprendre à respirer correctement.  Ces techniques, plus particulièrement chez les Bouddhistes, recommandent de diriger l’énergie vitale surtout de bas en haut, de manière à maîtriser l’expérience fascinante de la puissance attractive et ascendante du Souffle spirituel.  Ce procédé comble ce désir latent au fond de tout être de fusionner avec le Divin, présent en lui.  Au cours des âges, par la répétition spontanée ou imposée de ces expériences respiratoires, l’humanité a réussi à faire une engramme de la respiration autonome qui consiste à respirer sans avoir à y penser.  Autrement dit, l’espèce humaine a codé dans son subconscient l’automatisme de son centre respiratoire en établissant un lien subtil entre ses niveaux conscient et inconscient.  De nos jours, plus personne n’a besoin de recourir à un acte de volonté pour respirer ou pour équilibrer son mouvement respiratoire, cela se produit de façon réflexe, ce qui favorise la circulation sanguine, la digestion et l’assimilation des aliments.  Il n’en était pas ainsi au début de l’humanité.  Dans l’histoire, le Maître Patanjali consigna certains de ces enseignements, d’origine hindoue, il y environ dix mille ans.

Couple doing yoga exercises on the beach

Nous ne pouvons nier que le yoga contribue, pour sa part, à maintenir ou à développer la vigueur, la souplesse et la robustesse du corps, qu’il augmente la vitalité générale, qu’il aide à clarifier et à apaiser le mental, qu’il améliore la concentration, qu’il accroît la longévité, qu’il assure même, chez certains, l’immortalité psychique, et, dans des cas extrêmement rares, difficilement vérifiables, l’immortalité physique.  Mais la majorité des techniques orientales, surtout les techniques bouddhiques, pêchent par le fait de viser la fonte ou la fusion dans le Nirvana, le Néant primordial, la Source originelle, ce qui n’est pas le point naturel de l’Évolution.  À notre avis, le destin actuel de l’être humain, au cours de son existence terrestre, ne vise plus à retourner au plus tôt dans le Royaume céleste d’où il vient, dans l’intention d’échapper à ses difficultés en incarnation, mais à établir sa maîtrise sur son être, sur son milieu et sur les événements de sa vie.   Il est appelé à cocréer son univers à son Image et à sa ressemblance.   S’adonner à une quête exclusivement spirituelle constitue une tentative de fuite vers le haut ou une tentative d’échapper à ses responsabilités par la sublimation de sa vie.

Au dire des Maîtres de la Hiérarchie cosmique, Guides de l’Humanité, la quête du Ciel, au sens mystique ou religieux de l’expression,  représente une expérience prématurée.  Il y a tant de demeures à visiter dans la Maison du Père-Mère.  La quête de la fusion avec la Lumière divine, la Lumière du Père, a inévitablement contribué à rehausser le taux vibratoire de la planète Terre et de ses habitants, mais elle a entretenu l’épisode des réincarnations dans la Roue de la Vie.  L’idéal ne résiderait-il pas dans le fait d’accéder à un niveau de conscience qui permet de fusionner le Ciel et la Terre, pour rester branché dans le Soleil central originel tout en restant enraciné dans la Terre, soit de vivre éternellement dans un même corps, mais dans un corps imputrescible parce que simplement plus subtil?  N’est-ce pas ce que désigne l’appel de retrouver le Paradis terrestre perdu?  Or cela ne peut se réaliser qu’en devenant Lumière de Vie, Orgone vivant et vibrant, Or alchimique, ce qui le résulte de la fusion avec la Lumière du Père-Mère, des Lumières du Dragon noir et du Dragon blanc, pas seulement avec la Lumière du Père, le Dragon blanc, comme on a toujours cherché à le faire, jusqu’à présent, dans la majorité des Écoles initiatiques.   Peu importe ce qu’en disent les guides hindous ou bouddhistes, supposément illuminés, qui se trompent autant, dans leurs conceptions religieuses, que les Maîtres chrétiens, l’idéal de l’être humain consiste à élargir sa conscience vers le haut et vers le bas, à élargir sa vision de sa réalité ontologique, qui le définit comme un être fait d’Essence divine et de Nature matérielle, donc destiné à fusionner les extrêmes, non à fuir l’un au détriment de l’autre.

Le natif d’Occident doit éviter de retenir des expériences orientales, partiellement erronées, ce qui nie la réalité double de l’être humain.  Nous incluons dans cette affirmation certains aspects du yoga, malgré ses bienfaits avérés.  Le yoga enseigne de grandes vérités relatives à la maîtrise physique, psychique et spirituelle de l’être.   Nous acceptons de lui qu’il permet de diriger le mental, par l’affermissement et la stabilisation des postures physiques et par la maîtrise de la respiration, ce qui permet de lever le voile des illusions, de déjouer les influences néfastes de la pensée en la clarifiant et en l’immobilisant au besoin, de purifier les canaux d’énergie, de favoriser la concentration et d’améliorer la perception spirituelle.  Mais contestons son idéal de fusion dans la Lumière spirituelle.  Jusqu’à récemment, cet idéal pouvait servir l’humanité, mais plus maintenant.  Ce jugement, que nous savons un constat,  n’invite pas à rejeter tous les aspects de cette technique prodigieuse, pas plus qu’on doit jeter toute une pomme parce qu’elle porte une petite meurtrissure!  Comme le dit le proverbe, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain!

En fait, ce qui se produit dans le destin évolutif de l’humanité, c’est que la majorité des bienfaits que les techniques orientales lui proposaient sont presque devenues, pour elle, des acquisitions permanentes.  Il ne lui reste qu’un petit effort à produire pour parvenir à bien se centrer et à accoucher du Dieu-Homme, soit à incarner complètement le Divin dans la Matière.  Il n’est plus nécessaire pour elle de chercher avec autant d’ardeur à se désincarner, par la fusion avec l’Énergie du Père divin, pour équilibrer les méfaits de la dualité qui rendait tant de sujets humains complaisants au niveau de la jouissance terrestre, ce qui menaçait l’espèce toute entière de sombrer dans la densité ou dans la matérialité.  L’humanité a presque retrouvé son équilibre à ce chapitre.  Aussi, à notre avis, la technique qui nous apparaît la plus appropriée et la plus complète, pour les temps présents, c’est celle de l’Ascension par la fusion avec l’Orgone ou la Lumière de Vie.  Pour y parvenir, il faut savoir bien respirer.

Dans le registre des connaissances pertinentes, pour fournir cet enseignement,  le yoga reste parfaitement à la page, dans la mesure où on ne choisit pas des techniques violentes et dénaturées comme le «power yoga».   Pour le reste, la technique la plus appropriée à l’ère actuelle, c’est celle qui développe une connaissance complète de soi, une compréhension parfaite du sens de la Vie, et qui mène à vivre centré sur le moment présent, à l’écoute des changements accélérés qui se produisent.  Sans renier les techniques anciennes relatives à la respiration, notamment celles du yoga, nous opinons qu’à ce chapitre, l’être humain, surtout l’Occidental, doit apprendre à respirer profondément, dans un milieu sain, en adaptant son rythme respiratoire à ses diverses activités, au lieu de s’adonner à des techniques respiratoires qui entraînent dans des régions chimériques du psychisme profond.

Comme le yoga et la médecine l’enseignent, le centre respiratoire qui dirige les activités involontaires de la respiration se loge dans le bulbe rachidien du cerveau, au sommet de l’épine dorsale.  Cet organe cumule notamment les fonctions de diriger les impulsions entre le cerveau et les centres d’énergie de la colonne vertébrale.  Malgré l’activité automatique de ce centre, on peut le stimuler de façon réflexe pour retrouver, progressivement, une respiration plus naturelle.  Certaines perceptions exceptionnelles peuvent en réduire ou en accélérer le rythme et limiter l’état de maîtrise dans certaines situations d’urgence.  Autrement dit, puisque ce centre gère l’activité rythmique associée au muscle cardiaque, certaines perceptions, au moment d’une menace réelle ou présumée, peuvent en dérégler le rythme, ce qui fatigue cet organe.  Pour nombre d’Occidentaux, il peut devenir risqué de chercher à imposer un rythme artificiel à son souffle du fait que cette expérience perturbe simultanément le rythme cardiaque.   Les dangers connus d’une telle stimulation sont : l’accélération cardiaque, l’arythmie, la syncope, l’arrêt cardiaque.

Du reste, certaines techniques spirituelles requièrent qu’on n’y recoure que dans une grande pureté d’intention et une grande clarté mentale, de manière à éviter un choc en retour très puissant.  Elles requièrent en outre qu’on s’en serve dans un environnement très pur pour éviter la pollution interne.  Elles peuvent donc êtres risquées pour les êtres matérialistes ou très émotifs.  Enfin, elles présentent des dangers, si on les pratique seul, sans direction, puisqu’on s’expose à l’hyperventilation ou à une fulguration psychique.  Nous insistons pour qu’on ne les utilise que sous la supervision d’un maître-guide avéré, de préférence clairvoyant, ainsi apte à adapter la technique à chaque candidat.  Un tel guide pourra immédiatement capter les perturbations psychiques et les signaux de détresse de son adepte, où qu’il se trouve, et il pourra voir à le réharmoniser promptement en cas de dérèglement.

On doit se convaincre qu’on ne peut pas inculquer volontairement un rythme artificiel à sa respiration sans danger.  Pour le faire, il faut présenter une bonne santé physique et  un bon équilibre psychique, s’exercer dans un milieu adéquat, sain et bien ventilé, et agir conformément à la Volonté divine.  Nous rappelons qu’à l’heure actuelle, chez l’être humain, le centre psychique de la respiration s’adapte automatiquement à ses activités physiques et mentales, s’il n’abuse pas de ses forces.  Ce même centre harmonise également, par voie réflexe, les effets des techniques spirituelles de méditation dans la mesure où il reste serein, calme, détendu et détaché, autant dans son physique que dans son psychisme.  Dans la majorité des autres cas, c’est se faire violence que de s’imposer un rythme respiratoire particulier, surtout de façon prolongée, si on n’a pas, au préalable, atteint un rythme d’activité stable et équilibré dans ses activités quotidiennes.

Dans ces circonstances, on devra comprendre qu’on doit limiter les moyens visant à apprivoiser son souffle, s’ils comportent de la coercition.  Chacun peut accéder autrement à la stabilité intérieure  –qu’on appelle diversement l’équanimité, l’imperturbabilité ou l’impassibilité — au milieu des tourbillons du monde extérieur.  Par exemple, on  peut développer son discernement et sa sagesse dans le choix de ses activités courantes;  recourir à des moyens qui éveillent son intuition;  méditer quotidiennement ou s’intérioriser le plus souvent qu’on le peut;  approfondir son propre système de valeurs pour le rendre plus conforme à son idéal ou à son but;  se détacher de tout ce qui ne sert pas ses objectifs; développer la conviction que le monde, tel qu’on le perçoit par ses sens limités, reste illusoire, que toute réalité est transitoire et que certains événements ne méritent pas l’attention qu’on leur accorde.

Puisque l’expérience amoureuse doit avoir préséance sur toute autre quête, une fois ses moyens de survie assurés, chacun doit choisir des expériences qui accroissent sa confiance dans la Justice immanente et la Providence divine, en apprenant à tout  situer dans une juste perspective.  En réalité, le meilleur moyen de maintenir son harmonie et, par elle, un rythme respiratoire adéquat, consiste dans la maîtrise de ses émotions (nous n’avons pas dit le contrôle de ses émotions), la confiance en soi, l’acceptation inconditionnelle de soi, le respect de soi, donc sur la connaissance de soi et sur l’estime de soi.  Car on ne peut offrir aux autres ce qu’on ne porte pas en soi.  Quand on se connaît et s’aime, on reste toujours serein, voire impassible, dans toutes ses expériences, qu’on reçoive des éloges ou des insultes, qu’on traverse un creux ou une montée, car on sait que tout est temporaire.

Quand on met en œuvre les moyens pour s’aimer toujours davantage, pour accroître son amour fraternel, empreint de compréhension et de compassion, pour conserver sa sérénité, sa conscience s’ajuste naturellement à la vibration originelle de la Conscience divine.  Comme conséquence directe, la respiration et les mouvements du cœur s’équilibrent, ce qui permet d’atteindre, ultimement, cet état élevé qu’on appelle l’Illumination spirituelle ou la Réalisation totale.  Autrement dit, on fait son Ascension en pleine conscience.  Pour chacun, la tâche la plus importante consiste dans l’évaluation juste des faits de son expérience ou des événements de sa vie, car c’est par elle qu’on s’accomplit jour après jour.

Voilà pourquoi, personnellement, nous ne recommandons, à la moyenne des gens, que deux techniques respiratoires pour harmoniser, au quotidien, le taux vibratoire et l’élever progressivement, tout en insistant pour qu’on n’y recoure qu’avec parcimonie, discernement et prudence, dans un milieu bien adapté.  Ainsi, nous recommandons la respiration profonde et naturelle et la respiration ternaire (parfois appelée la respiration embryonnaire).  Si on s’adonne à la pratique du yoga, on ne doit pas tenir compte de ces suggestions réductrices, mais suivre l’avis de son instructeur.  En respirant profondément, on réussit à se dégager de ses émotions par un massage des viscères, par les muscles du ventre et le diaphragme.  C’est par la respiration alternée qu’on prolonge l’absorption de l’oxygène et du pranâ, ce qui contribue à vitaliser son organisme et à clarifier son mental, du fait qu’on permet aux fosses nasales et au palais de jouer pleinement leur rôle qui consiste à absorber l’énergie vitale.

Dans la vision de la spiritualité, les exercices ou techniques de respiration aident à découvrir son propre rythme vibratoire, à se relier à la Grande Respiration cosmique et à concentrer sa pensée dans sa tête.  Ils aident aussi à bien s’oxygéner physiquement et à capter les airs vitaux (pranâ).  Ils servent d’abord à imposer un rythme particulier au corps éthérique pour favoriser un résultat particulier comme l’équilibre, l’harmonie, la centralisation, la concentration, la détente.

La respiration consciente contribue à régulariser le rythme respiratoire, à harmoniser les pensées, à régler l’essor de l’âme dans la méditation.  Elle peut prolonger la vie du fait qu’elle réduit l’usure des organes et leur permet de bien jouer leur rôle.  Mais, la meilleure raison pour apprendre à bien respirer, c’est que la respiration donne la vie par la capture de l’oxygène et de la force vitale.  En effet, la vie indépendante d’un être vivant résulte du fonctionnement des poumons qui ont pour rôle de capter ces principes et de les irradier, à travers tout le corps, par l’intermédiaire du sang.  Pour la majorité des gens, la respiration est un phénomène entièrement involontaire.  Leur respiration fluctue au gré de leurs émotions, inconscients du danger de tels changements.  En général, leur respiration reste courte et mécanique.

Ce genre de respiration peut assurer la survie, mais il ne peut sûrement pas donner la vie et élever spirituellement.  Chacun doit rééduquer sa respiration, la rendre consciente et réfléchie.  Celui qui respire mal se prive de vitalité.  La vitalité ne peut augmenter qu’avec l’amplitude respiratoire.  La bonne oxygénation du corps est ainsi un facteur de santé et de jeunesse.  Le premier bienfait de la respiration dirigée, c’est la stabilisation de l’être dans la détente nerveuse.  En ralentissant et en amplifiant sa respiration, on clame son système nerveux, on assouplit son corps, libérant l’acide lactique qui empoisonne les muscles et les rend rigides.  La respiration dirigée peut encore corriger l’hypertension et l’hypotension, affiner la perception, augmenter l’endurance.  Elle contribue en effet à nettoyer le corps et à le tonifier, ce qui le rend plus efficace.  Mieux encore, la respiration dirigée unifie et accorde les courants électromagnétiques en soi, favorisant la relaxation, la concentration, la centralisation.  Elle équilibre les polarités.

L’homme nouveau doit apprendre à respirer consciemment.  À chaque bouffée d’air qu’il inhale, il doit réaliser qu’il puise dans l’air sa nourriture spirituelle.  Ensuite, il doit diriger cet air, le faire converger vers toutes ses cellules et ses organes.  À l’expiration, il doit expulser les toxines, propulser le carbone vers les plantes, partager la vie avec la terre, redonnant son souffle au Grand Tout comme une bénédiction.  Au travail entre autre, on oublie de respirer correctement.  La respiration devient courte, irrégulière, parfois saccadée.  Voilà ce qui explique la fatigue intellectuelle, les maux de tête, les migraines, les nœuds corporels.  Une tension se crée également au niveau du plexus solaire.  On en ressort rigide, angoissé, déprimé.  Il faut y voir: c’est une question de vie.

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Dans la vision de la spiritualité, les exercices ou techniques de respiration aident à découvrir son propre rythme vibratoire, à se relier à la Grande Respiration cosmique et à concentrer sa pensée dans sa tête.  Ils aident aussi à bien s’oxygéner physiquement et à capter les airs vitaux («pranâ»).  Ils servent d’abord à imposer un rythme particulier au corps éthérique pour favoriser un résultat particulier comme l’équilibre, l’harmonie, la centralisation, la concentration, la détente.

La respiration dirigée contribue à régulariser le rythme respiratoire, à harmoniser les pensées, à régler l’essor de l’âme dans la méditation.  Elle peut prolonger la vie du fait qu’elle réduit l’usure des organes et leur permet de bien jouer leur rôle.  Mais, la meilleure raison pour apprendre à bien respirer, c’est que la respiration donne la vie par la capture de l’oxygène et de la force vitale.  En effet, la vie indépendante d’un être vivant résulte du fonctionnement des poumons qui ont pour rôle de capter ces principes et de les irradier, à travers tout le corps, par l’intermédiaire du sang.  Pour la majorité des gens, la respiration est un phénomène entièrement involontaire.  Leur respiration fluctue au gré de leurs émotions, inconscients du danger de tels changements.  En général, leur respiration reste courte et mécanique.  Ce genre de respiration peut assurer la survie, mais il ne peut sûrement pas donner la vie et élever spirituellement.  Chacun doit rééduquer sa respiration, la rendre consciente et réfléchie.  Celui qui respire mal se prive de vitalité.  L’énergie vitale ne peut augmenter qu’avec l’amplitude respiratoire.  La bonne oxygénation du corps est ainsi un facteur de santé et de jeunesse.  Le premier bienfait de la respiration dirigée, c’est la stabilisation de l’être dans la détente nerveuse.  En ralentissant et en amplifiant sa respiration, on clame son système nerveux, on assouplit son corps, libérant l’acide lactique qui empoisonne les muscles et les rend rigides.  La respiration dirigée peut encore corriger l’hypertension et l’hypotension, affiner la perception, augmenter l’endurance.  Elle contribue en effet à nettoyer le corps et à le tonifier, ce qui le rend plus efficace.  Mieux encore, la respiration dirigée unifie et accorde les courants électromagnétiques en soi, favorisant la relaxation, la concentration, la centralisation.  Elle équilibre les aspects de la polarité.  L’homme nouveau doit apprendre à respirer consciemment.  À chaque bouffée d’air qu’il inhale, il doit réaliser qu’il puise dans l’air sa nourriture spirituelle.  Ensuite, il doit diriger cet air, le faire converger vers toutes ses cellules et ses organes.  À l’expiration, il gagne à expulser les toxines, à propulser le carbone vers les plantes, à partager la vie avec la terre, redonnant son souffle au Grand Tout comme une bénédiction.  Entre autre, au travail, on oublie de respirer correctement.  La respiration se fait courte, irrégulière, parfois saccadée.  Voilà ce qui explique la fatigue intellectuelle, les maux de tête, les migraines, les nœuds corporels.  Une tension se crée également au niveau du plexus solaire.  On en ressort rigide, angoissé, déprimé.  Il faut y voir: c’est une question de vie.

L’exercice de respiration consciente se déroule comme suit : Se détendre. Inspirer lentement et profondément en scrutant l’amplitude insoupçonnée de ses poumons. Ralentir progressivement son rythme et amplifier la profondeur. Prendre conscience qu’à l’inspiration on puise à la paix, à l’harmonie, à la sérénité. Alors, commander à ses muscles et à ses nerfs de se relâcher. Demander à la Divinité lumineuse de l’Air («Vayou»), tout en la remerciant, d’intensifier ces vertus de paix, d’harmonie et de sérénité.  Surveiller souvent son rythme respiratoire pour le conserver calme, lent et profond. Partager la vitalité avec ses sept corps, figurant les Sept Mondes de l’Univers, avec les sept mondes de la Terre et avec les sept mondes de ses frères humains.  Partager en saisissant les bienfaits qu’on retire de la respiration. Voilà le plus beau chant qu’on puisse offrir à la Vie, dans le don et le redon. Penser au son «SO» en inspirant et au son «HUM» en expirant. Voilà ce qui aidera à rester alerte dans la course de l’évolution.

La respiration circulaire évoque un mode de respiration sans interruption en comptant ses souffles.

La respiration de l’âme réfère à la respiration consciente supportée par une intention pure, donc par un choix qui favorise la manifestation du Plan divin du Créateur suprême.

La respiration douce réfère à une technique empruntée au «rebirth» américain, procédant à la respiration branchée, dans la détente, en s’accompagnant d’affirmations fondées sur la pensée positive.

Dans la Tradition bouddhique, la respiration embryonnaire consiste dans la rétention de la respiration, suivie de son avalement, et de l’observation de la circulation interne du souffle.  Alors, le candidat imite et intègre la respiration, le rythme vital, dans le circuit clos de l’embryon.  Cette technique vise à opérer un retour à l’état primordial en vue de conquérir l’immortalité.

La respiration sacrée désigne un mode de respiration cadencée, généralement sur le compte de sept, à l’inspiration comme à l’expiration, pour accumuler dans son être, par la visualisation, la force vitale dans sa couleur dorée et dans sa couleur blanche.  On dit aussi «souffle sacré».

La respiration sphérique sert à engendrer l’état d’être à partir duquel le Merkaba peut être réactivé.

La respiration subtile désigne le rythme vital interne imperceptible à l’oreille.

La «rythmisation» de la respiration ou comptage des souffles désigne une technique yoguique comportant une inspiration, une rétention et une expiration du souffle de même longueur (chronométrées) pour favoriser la concentration de l’esprit et s’ouvrir à la respiration subtile. Il faut développer la technique progressivement en évitant d’en abuser. L’excès pourrait entraîner l’hyperventilation et des dommages au cerveau.

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