De nombreux rapports font état des conséquences des inégalités sociales sur l’ensemble de l’évolution de la société, mais il est évident que la pauvreté est une « misére acceptable » pour la majorité des gens qui n’en font pas partie.
Ce qu’il faut souligner dans ce cas est une évidence : tous les grands maîtres spirituels se sont tournés vers l’associatif, comme nous dirions aujourd’hui, ils ont tous contribués à l’amélioration des conditions de vie, d’éducation et d’alimentation des gens. La plupart des gens éveillés à l’esprit universel – quelle que fut la forme et la profondeur de leur éveil- ont pu constater que nous vivons au sein d’une « communauté de consciences ». Nier ce fait est simplement une illusion, qui passera après la puberté spirituelle où l’on vit en état d’adoration de son Soi Divin intime.
Une fois que l’on redevient une conscience au sein du groupe des autres consciences en toute humilité, on aimerait se promener dans l’Univers, y faire des rencontres différentes de celles qui sont programmées par le cheminement classique de l’éveil : mais cela n’est possible qu’en sortant de la psychée ( la Maya) or, la masse des consciences les plus basses flottent dans le même océan que celles qui se sont éveillées à leur Soi Divin : aucune différence physique si ce n’est le niveau de Conscience, qui ne se voit qu’ à travers la Confiance et les défis que l’on relève, les évênements marquants auxquels on doit donner un sens pour les transformer en Sagesse. Il est beaucoup plus difficile pour des personnes à faible revenus ou sans revenus de participer à l’évolution sous une forme pleinement épanouissante.
En retardant la création de l’égalité des chances nous nous condamnons tous à regresser. C’est un faux calcul que de croire que les classes défavorisées consomment moins, en réalité elles consomment plus mal en qualité, et plus en quantité. Il n’existe pas un poids et une mesure selon le niveau social acquis au regard de l’Esprit Divin, en revanche, le fait de ne pas aider à l’évolution globale lorsqu’on en a la possibilité est considéré comme la pose d’un obstacle au Plan Divin Global. Maat est l’Esprit de justice qui sépare le fruit mûr et juteux, du fruit amer.
Il est très important que notre planète s’investisse globalement pour une meilleure alimentation de tous. Ce n’est pas seulement une question sociale et économique mais une question d’éthique spirituelle également. Notre corps est notre seul foyer, le seul lien avec le Divin et que nous puissions voir et toucher. Retirer à une personne le droit de bien s’alimenter est le condamner à une mort physique lente autant qu’à une mort spirituelle.
Est-ce bien là le Nouveau Monde dans lequel nous désirons vivre?
Personnellement j’honore la mémoire des saints qui se sont préoccupés du devenir des personnes socialement affaibles, ils ont fait preuve de l’Amour dont le Christ est le symbole rédempteur : la porte à laquelle chacun d’entre nous doit se présenter pour sortir de la Peur congénitale dans laquelle nous vibrons. Aimer et nourrir sont des notions réunies dans l’Esprit Universel.
Je mets en lien un texte de l’Eufic, (European Food Information Council) qui démontre les facteurs déterminants les choix alimentaires : la pauvreté séquestre le droit au développement des Individus et notre richesse mondiale rend cette attitude inacceptable. Lila
Source: http://www.lilaluz.net/