par Lydia
Je continue de m’émerveiller face à la vie, à ce qu’elle m’offre, face à la beauté de l’énergie, la fluidité, les synchronicités, les clins d’œil de la source père mère, qui me guident pas à pas dans cette aventure de la vie à deux.
De temps en temps, le rappel de mon départ d’ici quelques jours, vient me faire redescendre mais en pensant à revenir au moment présent, les peurs se dissipent. Ce n’est pas une fuite face à la réalité mais bien plus une attitude appropriée à mettre en place. Se désidentifier du mental, ne pas le croire mais l’écouter tout de même afin de déceler les peurs cachées, de comprendre où ça bloque, ce qui reste à libérer, à transmuter.
Je suis vraiment sur la nouvelle terre, un nouveau moi, encore inconnu, inexploré. S’adapter au rythme de l’autre n’est pas chose facile et la meilleure solution reste encore de vivre le moment présent.
Planifier son temps lorsqu’on est seul peut être rassurant mais quand on vit à deux, il est bien plus important d’être à l’écoute de ses propres besoins et de ceux de l’autre. Trouver le juste milieu en toutes circonstances, permet de rester sur la fréquence de la paix, de l’amour.
Ce qui revient le plus souvent me titiller, c’est la sensation de faire quelque chose de mal. Comme si le bonheur était interdit, comme si la liberté d’être, représentait une forme de rébellion,
une façon de ne pas être adulte, selon les critères du monde. Selon la loi de l’amour, c’est l’attitude qui permet l’épanouissement, l’expansion. J’écoute en ce moment Hubert Félix Thiéfaine et la phrase : « oh mais laisse allumé baby, y’a personne au contrôle », vient faire résonner ce qui se cache en dedans.
Les programmes restrictifs inscrits dans l’ADN, étant livrés à la naissance comme un paquet cadeau
dont il faut démêler les nœuds afin de se libérer en même temps que sa lignée familiale, se manifestent régulièrement. En les décelant, je peux les lâcher, prendre conscience que ça n’est pas une fatalité, que j’ai le pouvoir de transmuter, d’évacuer tout ce qui m’empêche d’être heureuse.
J’ai souvent la sensation de m’être incarnée pour casser les cycles morbides, ceux qui sont impulsés par la peur, le manque et le besoin. Une vie pour défaire les liens karmiques,
les souvenirs douloureux afin de construire sur des bases nouvelles, pures, libérées de la souffrance, de la notion de sacrifice, de l’idée de mérite, de récompense, de la réalité de l’humain divin cocréateur de son quotidien.
Nous avons le pouvoir de choisir l’amour en toutes circonstances. Si je parle de pouvoir c’est parce que l’amour est vraiment une énergie miraculeuse. Tout est possible lorsqu’on se situe sur sa fréquence. Le plus difficile, c’est d’y croire, de modifier toutes les données engrangées depuis de nombreuses vies, depuis la naissance cosmique.
Mais, la bonne nouvelle c’est que ces croyances peuvent être décelées simplement en observant sa vie, avec un certain recul. Déjà, en ouvrant son cœur, c’est-à-dire en considérant la vie comme un voyage initiatique, qui peut être vécu dans la joie et la légèreté, on élève sa fréquence vibratoire. La tendance des humains, c’est de croire que nous devons mériter le droit d’être. Tout a un coût et on s’imagine qu’en ayant de la peine, en fournissant des efforts, on est valeureux.
Or, le seul fait d’exister suffit à être et bien que ça semble évident, on a très souvent tendance à penser que l’on doit faire des sacrifices pour atteindre un certain degré de bien-être. Performer, se surpasser, exceller ne fait qu’éloigner du cœur et vient du mental qui a besoin d’être rassuré, d’être reconnu. Je me rends compte que plus j’accepte ce qui est, plus je lâche prise et plus tout devient facile, limpide, fluide.
Il n’est pas aisé de passer de l’ego au cœur mais pourtant c’est réellement libérateur. C’est le chemin qui mène à la joie, au bonheur, qu’on soit seul ou accompagné. Cette voie est si peu empruntée,
si peu montrée que ça demande du courage, de la détermination et de la persévérance mais en même temps, développer ces vertus permet de grandir en sagesse, de s’élever facilement.
Il suffit d’oser faire un pas en avant pour que l’univers, la source, dieu…nous prenne par la main pour avancer avec légèreté et facilité. Le courage d’aller à contre sens, la détermination à maintenir son choix de vivre à partir du cœur, la persévérance malgré tout ce qui remonte à la surface, permettent une ascension, une élévation de la fréquence en même temps que l’ouverture du cœur provoque celle de la conscience et l’horizon s’élargit à l’infini.
Je répète les mêmes choses depuis plus de deux, ans pour actualiser mes croyance jusqu’à ce qu’elles deviennent évidence, que cette nouvelle réalité s’inscrive en profondeur, jusque dans l’inconscient.
De nouvelles connexions neuronales doivent être fabriquées, empruntées et c’est par la réitération des choix que ceci s’effectue. Chaque fois qu’une peur se manifeste, l’accueillir la libère.
Ce processus est très simple et c’est peut-être ce qui le rend difficile.
La première étape qui consiste à s’écouter et suivre son cœur, marginalise totalement un individu et c’est là que le courage d’être soi est essentiel.
De ce point de vue, je peux constater avec du recul, que ma vie a été construite de façon à pouvoir vivre le processus avec aisance. Tout mon parcours me préparait à la reconnexion au divin.
Comme j’ai suivi mon cœur la plupart du temps, de façon à ne pas avoir à regretter mes choix, je me suis laissée guider sans le savoir, par mon âme.
Maintenant que je comprends mieux le processus, que ma foi en l’humain divin est incontestable, bien qu’impossible à prouver, je peux cocréer en conscience tout ce que je veux. Ma marche de manœuvre est simple et ce sont les peurs qui me montrent lorsque je sors de mon centre.
Je ne considère plus la peur comme un chemin incontournable, une fatalité, mais juste comme une énergie obsolète qui peut être transmutée, qui se montre pour être aimée, acceptée et libérée. Il n’est pas nécessaire de faire toutes sortes de rituels, d’incantations, de prières, bien que ce soient des supports mentaux et énergétiques, le désir pur du cœur suffit à guérir.
La science démontre la capacité immense de cet organe majeur, essentiel, vital. Ce n’est pas par hasard s’il est placé au centre du corps physique, au dessus du plexus solaire !
La voie de l’ego est très limitée, elle enferme l’être dans des cases, répond aux besoins de sécurité qui peut être comblé par la conscience d’être un humain divin, éternel et omnipotent.
Quand on envisage la vie comme un voyage et la mort comme un passage, la vie devient plus légère et le comportement s’ajuste à la fréquence de l’amour.
Ce mot qui a fait couler de l’encre, brisé les cœurs et peuplé la terre, est compris de travers par la majorité des humains. Il ne s’agit pas d’un état émotionnel puisque ce corps réagit selon les croyances mentales. Notre conception de l’amour est très limitée, faussée. On l’oppose à la raison et pourtant cette énergie est l’essence, le moteur de tout ce qui est.
Quand on sait cela, on peut alors actualiser toutes les croyances à ce sujet. Il est clair maintenant pour moi, que les émotions ne sont que le résultat d’une incompréhension, d’une peur, de tout ce qui s’oppose à l’amour.
Il faut élargir sa conscience pour accéder au portail du cœur qui ouvre sur l’éternité.
Ce passage demande de s’abandonner en confiance à la vie, de considérer les obstacles comme des tremplins.
Tant qu’on croit en la notion de bien et de mal, c’est qu’on est dirigé par l’ego, le mental, qu’on cherche à contrôler la vie, qu’on en a peur. Si j’étais restée accrochée à mes croyances concernant l’amour à deux, je serais passée à côté du bonheur que je vis actuellement.
Il m’a fallu libérer la peur de l’abandon, du rejet, le rôle de la victime mais aussi celui de la séductrice, manipulatrice, qui voit le monde comme un danger, l’amour comme un piège. C’est le cas si on est sous l’emprise de l’ego, de la peur, de l’idée que l’autre est un ennemi. Or la vie est une cocréation de l’humain et du divin. La présence et l’âme orientent la personnalité qui reste libre de choisir de voir à partir de l’amour ou de la peur.
Choisir l’amour permet au divin intérieur de se manifester, de s’installer plus profondément en soi et d’agir concrètement puisque la personnalité accepte de se laisser guider, porter.
Cette capacité à s’abandonner se cultive au jour le jour, dans les situations qui permettent de connaître, de reconnaître les énergies qui nous portent. On peut apprendre à reconnaître la peur par les symptômes physiques et bien avant, lorsque la confusion, le doute ou simplement un genre de mal-être nous envahit.
Toute émotion désagréable est le fruit d’une fausse croyance et quand elle se manifeste, il suffit simplement de la laisser être, de ne pas chercher à la fuir, à l’étouffer, la cacher, mais au contraire de la laisser s’exprimer complètement.
Plus elle se montre et plus on peut être sûr que le processus est efficace.
Le truc, c’est de ne pas s’identifier à l’émotion, la voir, la sentir, sans la suivre, l’amplifier, la croire. Oui, elle a sa raison d’être mais on n’est pas obligé d’en connaître la cause. Le mental a besoin de comprendre mais parfois, il est bon de lui dire de ne pas chercher, de faire confiance. Ce seul acte de foi permet l’activation du divin en soi, c’est comme si on l’autorisait à agir à la place de la personnalité, comme si on lui laissait les rênes.
Tant qu’on n’a pas de preuve de son efficacité, on hésite à se lâcher mais une fois que le mental est rassuré, qu’il peut constater la réalité de la puissance de l’amour, du lâcher prise, il se laisse faire.
Ce soir, c’est la répétition hebdomadaire du groupe de mon amoureux. Je dois accueillir la peur relative à sa relation avec sa fille. Il serait logique qu’elle soit un peu sur la réserve à mon égard. Quand on aime quelqu’un on a tendance à vouloir se l’approprier. Enfin, c’est mon premier réflexe. Derrière cette peur il y a évidemment le manque d’amour et de confiance en soi mais aussi les blessures de l’âme qui peuvent être réactivées.
Les trahisons, abandon et rejet les rôles tenus dans des vies antérieures peuvent amener à recréer le même genre de situations afin de les revivre dans l’amour inconditionnel, l’acceptation, pour pouvoir les libérer une bonne fois pour toutes. Évidemment comme c’est inscrit très profondément, ça demande un certain travail. C’est l’accueil sans condition de ce qui est, qui réalise la guérison, le fait de vivre la situation à partir du cœur. La jalousie peut être libérée par l’amour vrai de soi.
Quand on a une juste estime personnelle, qu’on sait nourrir le flux d’amour en soi, on n’a plus besoin d’aller puiser cette énergie vitale au dehors. C’est clair que ça ne vient pas instinctivement mais en revenant au centre, en se rappelant de sa véritable nature essentielle, on peut surmonter toute peur relative à la dépendance.
Enfin ça, c’est la théorie. Puis en se souvenant que chaque situation avec quiconque est une cocréation au niveau de l’âme, que c’est le reflet de nos croyances intérieures, en maintenant vivante la relation à son âme comme on se confierait à son meilleur ami, on revient vite en son cœur.
J’ai préparé des choux à la crème, un peu foiré la première fournée, faute de connaître le fonctionnement du four électrique. C’est agréable de faire de la pâtisserie, de la cuisine pour d’autres, ça change ! Mon lover a fait le plat, de la rouelle de porc. Je ne vais pas imposer ma façon de me nourrir ni la changer. J’ai prévu le truc en faisant ma tarte aux poireaux habituelle. Les salades repiquées il y a quelques jours se sont enracinées. C’est bon signe.
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