Extrait de Le Temps des Maîtres transmis par Marlice d’Allance
Je pense que vous savez à présent Qui vous Etes, que vous avez rencontré ou du moins ressenti au fond de votre cœur l’Etre Divin qui attendait là, à l’état de fœtus, que vous le nourrissiez de votre amour et lui donniez ainsi l’opportunité de s’épanouir, de respirer, de vivre, pour son bien et surtout pour le vôtre.
Vous avez peut-être déjà en partie fusionné avec lui et chaque jour vous lui donnez un peu plus de place dans votre vie. Ceci vous conduit à apprécier tous les bénéfices qu’il y apporte, non seulement en vous, mais autour de vous. Je me répète il est vrai, mais je ne peux m’empêcher d’attirer votre attention une fois de plus sur des choses que vous n’aviez peut-être pas remarquées auparavant : les mots justes au moment juste qui exigeaient tant d’efforts et maintenant coulent de source sans que vous ayez à réfléchir ; l’impact de votre sourire ou de votre regard sur vos semblables y compris les inconnus croisés dans la rue ; la facilité grandissante que vous éprouvez à vous remettre de vos contrariétés, de vos déceptions ; cette joie sans motif apparent qui vous amène à vous lever le matin en fredonnant une chanson ou à rire quand vous cassez une tasse de porcelaine, au lieu de vous taxer de maladroit ou pire encore. Complétez vous-mêmes cette liste, car je ne pourrais pas énumérer ici tout le large éventail de vos émotions et réactions.
Je suis sûr que l’amour pour votre Terre, qui sans doute était depuis toujours présent en vous, s’est accentué ces temps-ci, que vous éprouvez de plus en plus fort le désir de l’aider à guérir et à prendre son envol. C’est bien normal qu’avec votre prise de conscience croissante grandisse votre attachement à votre planète, à celle qui vous a portés, bercés, aimés et a supporté vos caprices et méfaits avec une magnifique indulgence. Il est encore normal que, devenant enfin adultes, vous souhaitiez à votre tour la protéger et penser ses plaies. La plus élémentaire gratitude, la simple reconnaissance de tous les bénéfices reçus exige de vous qu’au moment où, à son tour, elle a besoin de votre amour, de votre dévouement, vous soyez prêts à vous précipiter à son chevet.
Néanmoins, au-delà de tout ceci et sans en dévaloriser une virgule, vous savez maintenant que vous n’êtes pas vraiment d’ici, que votre patrie, votre foyer, sont ailleurs. Combien de fois, en contemplant le ciel par une nuit étoilée, n’avez-vous pas éprouvé un sentiment de nostalgie, un « je ne sais quoi » qui vous mettait des larmes aux yeux ?
Bien entendu, vous n’auriez avoué à personne, ni à votre meilleur ami, que vous éprouviez la nostalgie des étoiles. Difficile à admettre, n’est-ce pas ? Et pourtant, ce sentiment que vous cachiez à tout le monde, y compris de vous-mêmes, revenait chaque fois que vous vous trouviez loin des lumières des villes, dans des endroits paisibles et silencieux, sous la voûte céleste parsemée de lumières.
La bonne nouvelle que j’ai à vous donner, du moins à ceux qui en doutent encore, est que ce sentiment est pleinement justifié. Vous êtes, chacun de vous, des enfants des étoiles. Mais il y a plus : vous pourrez bientôt y retourner, que ce soit pour y rester, que ce soit pour prendre de longues vacances une fois votre mission accomplie, ou pour une brève halte avant d’assumer un nouveau rôle à l’endroit de votre choix. Car la décision de ce que vous allez faire une fois retournés au Foyer vous revient entièrement.
Personne ne vous poussera à faire ceci ou cela, à aller à un endroit plutôt qu’à un autre ; Personne ne vus a jamais poussés. Ici nous respectons entièrement votre libre arbitre.Donc, pas d’inquiétude à avoir. Cette mise au point vous apaisera quant à l’avenir et vous aidera à vivre nos retrouvailles pleinement, l’âme en fête, le cœur léger.
Extrait de Le Temps des Maîtres – transmis par Marlice d’Allance 2012– recopié par Francesca aux Editions HELIOS
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