Par: William Brown & Nassim Haramein
Le paradigme scientifique dominant ne considère pas l’Univers comme un système vivant. Cela provient d’un point de vue que l’Univers n’est pas connecté, mais mécanique. Quelle est la différence entre une conception mécaniste de l’univers (agissant comme des engrenages et rouages d’une machine) par rapport à un système d’auto-organisation dynamique? Informations.
L’information est le tissu de connexion de notre Univers. Que sont des processus dynamiques? Des systèmes avec des opérations de remontée de l’information (comme une fractale), ce qui se traduit par une évolution non linéaire et par l’imprévisibilité locale. L’interactivité (Intercommunication) d’un tel système avec des éléments génératifs et innovants ont pour résultat une intégration exponentielle et de la syntropie. Loin des processus aléatoires et mécaniques envisagées comme la loi de l’entropie – ce qui en soi est un scénario très théorique d’isolement et de disconnectivité. La vision du monde non connecté et mécaniste ne perçoit pas de potentiel pour des communications non-locales (un réseau universel de renseignements) que peuvent engendrer des influences d’ordonnancement spécifiques qui sous-tendent l’ensemble des processus physiques. Cette puissante orchestration déterministe est largement au-delà de la compétence d’une telle vision du monde myope. La nature stochastique de la mécanique quantique – la théorie consensuelle du comportement fondamental de la matière – est le reflet de la fragmentation, de la vision du monde isolationniste. Cependant, même dans cette théorie, il est reconnu qu’un dispositif de mesure de taille infinie pourrait vérifier avec une certitude déterministe complète l’état quantique et les coordonnées de l’espace-temps de chaque particule dans une simple chambre. Hélas, un tel dispositif est impossible, car il s’effondrerait dans un trou noir. Pourtant, il y a un trou noir de cette ampleur qui mesure l’état de tous les quanta fondamentaux à chaque instant – et c’est l’Univers, puisque quand la masse de notre Univers observable est considéré en fonction de son rayon de mesure actuelle – notre Univers obéit à la condition de Schwarzschild, c’est à dire à la condition d’un trou noir.
« Chaque chose découle d’un choix binaire »
– John Archibald Wheeler
Comment l’information est elle le tissu de connexion du cosmos? N’est-ce juste qu’un résumé – qu’une déclaration non physique? Non-pas. John Archilbald Wheeler, un des physiciens les plus éminents du 20e siècle et collègue d’Einstein, a développé des équations géométriques qui décrivent l’origine des caractéristiques les plus fondamentales de la matière – comme la charge et la masse d’une particule – l’un des domaines les plus actifs de la recherche même aujourd’hui (avec des notions artificielles d’un boson de Higgs). Ses formulations ont produites ces caractéristiques seulement à partir de la géométrie de l’espace-temps, tirant donc ainsi «charge sans charge» et «masse sans masse» – comme des caractéristiques émergentes de la structure et de la dynamique de l’espace-temps. Alors que Wheeler est celui qui, aux côtés d’Einstein, comprennait la primauté de la géométrie – il a réalisé plus tard qu’il y avait une source encore plus fondamentale : c’est l’information – inventant ainsi la formule « it from bit ». C’est à dire que tout «ça» (tout objet NdT) vient de «bits» – unités de base de l’information. (Coïncidence, Wheeler a également formulé une solution à la gravité quantique, appelée l’équation de Wheeler-DeWitt – mais comme il n’a pas besoin du temps, les physiciens l’ont considérée comme irréelle – ne réalisant pas que ce que nous expérimentons comme le temps n’est en fait qu’une évolution localisée d’un sous-système à travers le structure de l’espace, mais pas un changement dans la structure de l’espace à l’échelle globale de l’Univers – temps de l’intrication quantique).
La structure géométrique de l’espace-temps est un moyen de codage d’information – de pixels de Planck. Les dynamiques de l’espace-temps transmettent et traitent l’information. Et la structure et l’évolution de l’espace-temps détermine et engendre les caractéristiques physiques de la matière et des forces dans l’Univers. Physiquement, que sont des pixels de Planck? C’est à dire, de quoi est physiquement fait l’Espace-Temps ?La réponse est de quanta electromagnétiques de point zéro. Il s’agit d’un champ électromagnétique qui remplit tous les modes imaginables. Qu’est-ce que cela a à voir avec la biologie? Outre la conclusion évidente que nous sommes fondamentalement faits de quanta électromagnétiques (d’espace lui-même) – il a une incidence directe sur la nature des processus biologiques de l’information (systèmes d’auto-organisation) et probablement la source de la conscience. Parce que nous sommes chacun une unité fonctionnelle d’un moyen de traitement d’informations qui est le tissu le raccordement de l’univers.
Univers et / ou neurones
Quel est ce une image ? Une tranche de cerveau montrant la vue microscopique de neurones? Une simulation par ordinateur de la distribution de la matière et des galaxies dans l’Univers (basé sur les valeurs observées de la matière noire dite et l’énergie sombre)? Ou peut-être la mousse quantique du vide (espace-temps)? Faites votre choix. « >Est-ce que cela forme la fonction de récapitulation à ces échelles (ce qui arrive à l’échelle dans les 4 dimensions spatiales de l’Univers observable)?
Planck échelle du réseau
L’image ci-dessus donne une idée du réseau de l’espace-temps à l’échelle de Planck. Tout comme les filaments de «matière sombre» qui relient les superamas galactiques ensemble, ou les dendrites qui relient milliards de neurones – des points nodaux en forme de treillis (Le World Cristal de Planck-Kleinert) sont reliés par des filaments constitués de ponts de Planck-Einstein-Rosen (Construisant l’Espace-Temps avec l’intrication quantique). Et tout comme la propagation des signaux électriques à travers le réseau synaptique du cerveau – faisceaux de lignes intenses de flux électrique et magnétique à travers le réseau de Planck de l’espace-temps (champs de vortex de Poynting).
Il y a une réitération de fractale à travers la magnitude de dimension. Tout comme un transistor peut fonctionner comme une unité binaire (par la présence ou l’absence d’une charge électrique), ainsi aussi le peut un seul atome ou une seule particule subatomique – ou, comme Wheeler la exposé – les oscillateurs harmoniques du vide quantique de Planck, l’espace lui-même. Ce n’est pas nouveau, cela est connu comme le principe holographique. Cependant, ce qui est souligné ici est que ce medium d’encodage de l’information peut être connecté dans un réseau de trou de vers continu – permettant des transmissions d’information non locales, c’est à dire supraluminique. « >Cela signifie que tous les secteurs de l’espace-temps agissent comme un volume d’informations de codage – elles ne sont pas isolées – il s’agit d’un réseau de traitement d’informations multiples.
Ce que le lecteur peut retenir de cette discussion, c’est que notre structure biologique et l’environnement de notre biosphère semblent être autre chose qu’un résultat isolé de certaines fluctuation aléatoires (un coup de chance) et beaucoup plus partie d’une autoroute de l’information, d’un incroyable réseau qui relie tous les points de notre Univers et générant des structures d’auto-organisation complexes de multivers très avancées auprès desquelles l’information conduit constamment la transformation à travers toutes les échelles dans une évolution coordonnée et étonnamment rapide. Dans ce point de vue là, ce ne sont pas seulement la physique de notre univers unifiée à la complexité biologique dont nous sommes une partie, mais c’est de l’ensemble de la structure de l’Espace-Temps qui est une manifestation de ce que nous avons appris à décrire en tant que conscience, ou si vous voulez, d’un feedback d’information sur toutes les échelles produisant la conscience de soi.
Par: William Brown & Nassim Haramein
En savoir plus:
Time from quantum entanglement – http://arxiv.org/pdf/1310.4691v1.pdf
The Planck-Kleinert World Crystal – http://users.physik.fu-berlin.de/~kleinert/papers/planckklcZN.pdf
Building up spacetime with quantum entanglement –http://arxiv.org/pdf/1005.3035v1.pdf
Poynting vortex field – http://astroreview.com/issue/2012/article/the-gem-theory-of-the-unification-of-gravitation-and-electro-magnetism
http://flyingtaurus.over-blog.com/
source : http://resonance.is/