greggpar GREGG BRADEN
SOURCE : Marcher entre les mondes: la science de la compassion
Ariane Editions, 2000

La compassion, c’est à la fois le sentiment, la pensée et l’émotion en vous qui permettent au circuit de cristal liquide de 1,17 volt, présent dans chaque cellule, de se mettre en phase avec l’oscillateur de cristal liquide à sept couches logé dans votre poitrine et que nous appelons  » le cœur « . La compassion, le résultat de la pensée, du sentiment et de l’émotion cohérents, est le programme que vous encodez et qui détermine la vie de votre corps en donnant une réponse à la référence du pouls de la terre. (p. 11)

Plus qu’un simple sentiment, la compassion est la fusion du sentiment avec l’émotion et la pensée dirigée qui se manifeste dans votre corps ! Offert à vous dans le contexte du langage du XXe siècle, de l’expérience et des relations, Marcher entre les mondes ravive une sagesse ancienne qui vit en vous. La compassion est le cœur même de votre nature. (p. 11)

La définition de la compassion

Régulièrement, nous donnons du sang aux autres, sans faire de chichis à propos du fait de donner. Dans la vie et dans la mort, nous donnons des organes, des liquides et des tissus à d’autres afin qu’ils puissent vivre. Nous donnons de notre temps, offrons notre travail, partageons avec d’autres notre corps, nos pensées les plus intimes et nos émotions les plus profondes. Nous créons même la vie les uns avec les autres, mais la question subsiste. (p. 51)

Au-delà de l’offrande, du partage et du don, aimons-nous suffisamment pour devenir les choses mêmes que nous désirons le plus pour nous-mêmes et les autres ? Aimons-nous assez pour devenir l’affection, la compassion, l’amour et la compréhension que nous désirons le plus quand nous prenons soin des autres ? Nous aimons-nous suffisamment pour devenir la santé, la vitalité et la paix que nous tenons pour sacrées et pour lesquelles nous prions pour d’autres ? Le fait de considérer la compassion comme un devenir exige de la clarté dans la conduite de notre vie quotidienne… (p. 51)

Il ne peut y avoir de définition unique de la compassion. Comme c’est notre nature véritable, la compassion s’exprime en chaque individu, sous la forme de réponses uniques à des choix de vie. Reflétant des souvenirs variés et individuels d’objectifs de vie, chaque personne exprime sa version de la compassion par degrés, tout simplement par son choix de conduite à chaque instant. La compassion peut être la portion la plus pure, la plus intacte de vous-même qui demeure en cette expérience terrestre, dans l’espace et le temps… Aux fins de notre travail ici, veuillez considérer la compassion comme un ensemble de qualités précises de la pensée, de l’émotion et du sentiment. (p. 52)

La pensée sans attachement à l’égard du résultat de l’événement. Cette qualité de pensée représente votre capacité et votre volonté de faire confiance au processus même de la vie à mesure qu’il se déroule devant vous. La maîtrise qui permet cette expression de la pensée s’atteint dans la résolution de votre peur universelle de la confiance et de tous ses dérivés, comme le jugement, la critique, la suspicion, la jalousie, la colère, la rage et la haine.

L’émotion sans la charge de la polarité. L’une des caractéristiques de la compassion est l’émotion sans la charge du jugement et des préjugés. La maîtrise qui permet cette expression de l’émotion s’atteint dans la résolution de vos peurs universelles de la confiance, de l’estime de soi, de la séparation, de l’abandon et de toutes les expressions qui leur sont reliées, décrites plus haut de manière détaillée.

Le sentiment sans la distorsion des préjugés et du conditionnement. Vos sentiments sont des indicateurs de votre qualité de pensée et d’émotion. Vos pensées et votre façon de vous émouvoir déterminent, pour vous seulement, comment vous vous sentez. La façon unique dont la vie vous a appris à combiner la pensée et l’émotion détermine votre maîtrise des sentiments. Si vous êtes souvent ou facilement blessé, observez vos pensées sur la vie et vos émotions afin de recouvrer la joie de vivre. Chaque composante sera pleinement développée comme un fondement de la  » science  » de la compassion… (p. 52)

Vous êtes un pont vivant

Il ne faut pas beaucoup d’individus pour ancrer une nouvelle semence de pensée, de sentiment ou d’émotion dans les patterns actuels de notre ensemble. En devenant le résultat désiré, un nombre relativement restreint de gens peuvent introduire un changement, peu importe la durée d’existence des vieux patterns. De par leur nature, les patterns qui découragent la vie s’effondrent sur eux-mêmes et se consument en se complétant. Les patterns qui donnent la vie se perpétuent en engendrant une nouvelle vie dans leur expression. Imaginez les implications! (p. 53)

Qu’arrive-t-il par exemple si une personne choisit de répondre à un « abus de confiance » autrement que par la douleur ou la colère? Qu’arrive-t-il si elle choisit de regarder le journal télévisé sans ressentir le besoin de se venger sur ceux qui ont fait du tort à d’autres?… (p. 53)

Ce qui arrive, c’est ceci : cette personne qui permet l’avènement d’une nouvelle possibilité devient un pont vivant, à la fois un pionnier et une sage-femme pour tout autre individu qui aura le courage de choisir la même voie. Chaque fois qu’un autre fait le même choix, ce choix devient plus facile, puis encore plus facile pour le prochain et ainsi de suite. Et si une personne choisit de dépasser la haine envers les oppresseurs, tout en vivant parmi eux ? Cela ne veut pas dire qu’elle approuve, appuie ou opterait pour l’oppression dans sa vie. Cela signifie tout simplement qu’elle a choisi de dépasser les circonstances dans lesquelles elle se trouve immergée, rompant le cycle des réponses passées et devenant un choix supérieur… (p. 54)

La compassion

Si vous êtes capable de voir la scène et d’avoir des sentiments pour les gens qui en ont fait l’expérience et pour les survivants sans ressentir ni colère, ni revanche, ni besoin de  » répliquer  » à ceux qui sont responsables de la douleur, vous avez choisi une forme d’émotion supérieure. Dans la mesure où vous serez capable de considérer les événements au moyen des pensées suivantes, vous envisagerez la vie dans le sentiment de ce qui a transpiré, à l’écart de la polarité du bien ou du mal. (p. 58)

J’ai de la peine pour leur souffrance et leur douleur…Ces gens vont me manuqer,ainsi que leurs coutumes et le caractère unique que chacun avait à offrir à notre monde…Cela n’avait pas à arriver!

Ce sont des choix de sentiment puissants qui vous placent dans une position très forte dans votre vie. Vos choix vous laissent l’occasion de faire l’expérience de votre pouvoir au lieu de laisser l’expérience vous faire sentir le sien. Vous vous rappelez la science de la compassion sans colère, ni peur, ni rage, ni sentiment de vengeance. Ce type de maîtrise est un exemple de transcendance de la polarité tout en vivant dans la polarité… (p. 58)

La compassion intentionnelle

On peut définir la compassion comme des qualités précises de pensée, de sentiment et d’émotion. La pensée sans attachement au résultat de l’événement. Le sentiment sans la distorsion du préjugé et du conditionnement. L’émotion sans la charge de la polarité. (p. 62)

On peut définir la compassion comme le fait de permettre à un autre individu des possibilités de pensée, de sentiment et d’émotion qu’on ne se permettra peut-être pas soi-même. En même temps, on entreprend toute action sans attachement envers le résultat, le sentiment défiguré ou l’émotion chargée. (p. 62)

La question : comment vous et moi allons-nous consciemment réconcilier les événements de notre monde avec les sentiments et les émotions que ceux-ci créent dans nos corps ? Ici se trouve la semence même du concept de maîtrise qui concerne moins le fait d’imposer le changement au monde autour de vous et davantage le fait de redéfinir ce que votre monde veut dire pour vous. Par la maîtrise de la compassion intentionnelle, vous déterminez comment vous vous sentez, quelles émotions vous percevez et la qualité de vos pensées dans une situation donnée… ( p. 62)

Madrecrea

Comment répondre aux défis de la vie ? C’est là un choix très personnel que vous et vous seul pouvez effectuer. Si vous êtes autre chose que la compassion, c’est que vous exprimez autre chose que votre nature véritable. Répondre dans la peur, ou dans l’un des dérivés de la peur, perpétue les cycles mêmes de la polarité que vous êtes venu transcender en ce monde. Si vous êtes autre chose que votre nature véritable, vous êtes un fragment de la promesse que vous vous êtes faite en vertu du fait d’être en ce monde. (p. 63)

Imaginez le pouvoir inhérent à la capacité de déterminer si vous répondez à la vie par la colère, la permission ou la joie ! Plus que jamais dans l’histoire humaine, voici une époque de responsabilité, de responsabilité personnelle. Le fait de définir votre réaction au monde est peut-être l’expression la plus grande de la maîtrise personnelle. (p. 63)

En tant qu’être de compassion :

• Vous avez une occasion de voir au-delà du bien et du mal, du bon et du mauvais d’un événement. Par le biais de la compassion, les actions des autres et les événements de la vie seront envisagés du point de vue de la pureté de ce qu’ils ont à offrir plutôt qu’à tra vers les jugements de votre expérience et de votre conditionnement. (p. 63-64)

• Ce que vous  » faites  » a moins d’importance que ce que vous  » devenez  » en le faisant. La compassion est votre choix de réponse né de l’action et non de la ré-action. (p. 64)

• Vous seul pouvez établir la réponse la plus élevée, la plus appropriée pour vous-même, dans ne situation donnée à un moment précis. La compassion s’exprime d’une façon unique à travers vous, en tant que vous. Dans la compassion, il n’y a ni obligations, ni interdits, ni comparaisons. (p. 64)

La vie est un cadeau pour chacun de nous. On nous demande d’agir en conséquence, au nom de toute la vie, peu importe le degré d’injustice ou de violence démontré envers cette vie. (p. 64)

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Extrait /Marcher entre les Mondes/de Gregg Braden

Qui est Lucifer ?
Je débuterai en vous posant une question. Dans toutes vos années et tous vos modes d’éducation, que vous a-t-on dit sur la nature de Lucifer, de détenteur de tout le mal ?Lorsque je pose cette question dans les séminaires, bien que la formulation de la réponse varie, chacun expose habituellement un thème courant. On nous enseigne, surtout dans les textes bibliques, qu’à l’origine, Lucifer était un ange. Les réponses deviennent ensuite encore plus précises. Il n’était pas seulement n’importe quel ange. Il était un archange, le plus brillant et le plus élevé de tous. Un être si intelligent, si sage, si aimant et si puissant qu’il était assis « à la droite de Dieu », inégalé, sans pareil. Ma question suivante démontre où s’ébauche la confusion.
Qu’est-il arrivé à Lucifer? Qu’est-ce qui a fait en sorte que cet être, le plus puissant et le plus intelligent, le plus brillant d’entre tous, passe de la position la plus élevée à la plus basse?
Répondre à cette question, c’est comprendre le pouvoir et le rôle de la peur dans chacune de nos vies tout au long du cycle d’évolution de l’expérience. Dans nombre de traditions occidentales actuelles, Lucifer est synonyme de diable ou de Satan. Le texte biblique moderne utilise ces noms de façon quasi interchangeable dans les exposés sur les êtres de pouvoir qui se sont « perdus » tombant des grâces du ciel aux yeux de notre créateur. Mais dans la tradition ancienne, Lucifer, du nom latin qui signifie « donneur de lumière », n’est pas du tout associé au concept des « anges déchus » ou de Satan!
Étonnamment, ce rapport ne date que du XIIe siècle de l’ère chrétienne. C’est alors que, à mon avis, à cause d’une erreur de traduction, Lucifer et Satan furent pris pour un seul et même être. Exposée en détail par Andrew Collins dans son livre The Templar Legacy & The Masonic Inheritance Within Rosslyn Chapel, cette erreur découle peut-être d’une interprétation du livre d’Isaïe dans la Bible. »Comment es-tu tombé du ciel, O Lucifer, fils du matin ? »Selon Collins, les exégètes de la Bible s’accordent pour dire qu’il s’agit d’une référence au roi de Babylone de l’époque, Nabuchodonosor, appelé « étoile du matin ». Collins ajoute que le terme Lucifer aurait été accordé à la fois au roi et à l’étoile du matin, Vénus. Avant cette époque, il y avait une distinction importance entre les deux quant à leur origine, à leur but et à leur mode d’expression terrestre. Selon des textes antérieurs au XIIe siècle, Satan avait également été un ange, mais pas un ange de l’ordre le plus élevé. Tout au long d’une obscure série d’événements, Satan et une bande de disciples se sont perdus dans l’expérience physique de la chair et de la densité, quittant la position de « détenteurs de la lumière » pour adopter celle de renégats. Ils furent bannis des « endroits les plus élevés » et allèrent passer le reste de leurs jours dans les expériences qu’ils faussaient par leurs gestes mal inspirés.Ce n’est pas le cas de Lucifer. Voilà une distinction importante.
Dans le contexte d’un monde de polarité, les textes anciens affirment que le drame de notre cycle d’existence est venu implanter deux extrêmes, deux pôles d’exactement le même ensemble. Ces oppositions sont représentées sous la forme du plus lumineux et du plus obscur, deux aspects du Un. Historiquement, on s’accorde sur celui dont la force ancrait la lumière. Les textes disent qu’un puissant représentant de la lumière, également assis à « la droite du Un », l’archange Michaël, a offert de tenir les patterns de lumière pour la durée de ce cycle d’expérience humaine.

Il a choisi cette tâche pour démontrer de manière visible son amour envers la terre, envers ceux qui, courageusement, viendraient sur cette terre. Avec ses légions, il reste avec nous, à ce jour, en tant que force d’ancrage du plus brillant de tous, comme un miroir nous reflétant toute la lumière que nous choisissons d’offrir à ce monde par nos vies. Il enracine les possibilités les plus grandes de la lumière afin que nous puissions nous connaître nous-mêmes dans cette lumière et, dans cette connaissance, nous voir de toutes les façons.

Mondes
La « lumière » est un pôle, l’une des deux possibilités binaires de cette expérience terrestre. Qui insère l’extrême opposé? Il faudrait plutôt demander: « Qui voudrait le faire? » Quel être serait assez puissant pour introduire solidement le plus obscur de tous à l’autre extrémité du spectre polaire? Quel être a le pouvoir, tempéré par la sagesse, l’amour et la compassion, de tenir cette ancre sans les légions des autres, s’offrant à cette tâche de « l’amour rendu visible », pour presque 200.000 ans? Quel être de force pourrait espérer survivre dans le pôle obscur pour la durée de ce cycle terrestre? Coupé de tous ceux qu’il avait choisis, aimés et chéris, quel être aurait une prière de survie sans se perdre dans l’expérience?
J’ai vu que la force de l’obscurité, Lucifer, est ici à la suite d’un choix involontaire, plutôt qu’après une « chute » accidentelle d’un état de grâce antérieur. Que l’archange Lucifer vit parmi nous depuis presque 200.000 ans dans le seul but d' »ancrer » le pôle extrême de l’obscurité, parce que vous et moi avons demandé cette polarité pour trouver notre force.
Lucifer et l’obscurité ne vous courent pas après, en épiant vos choix de vie à chaque tournant. Lucifer est plutôt engagé à votre service, tout au long de votre croissance, à mesure que vous vivez les conséquences des choix qui vous écartent de l’expérience du don de la vie et de la lumière.L’obscurité fait partie de nous autant que la lumière. Lucifer fait tout autant partie de nous que Michaël, et nous faisons tous partie du même créateur qui vous a amenés ici il y a des millénaires, pour nous permettre de connaître notre force en tant qu’êtres compatissants qui préfèrent ne pas juger. L’archange Lucifer, l’archange Michaël, notre créateur et vous et moi faisons tous partie du Un; rien n’est séparé. Ils comptent tous sur nous pour nous en souvenir.

Source: « Marcher entre les mondes: la science de la compassion » – Gregg Braden – Pages 36 à 38 – Edition Ariane

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