par Lydia
Je suis censée aller chercher « mes » chats, dans la soirée. Je n’ai pas encore réussi à contacter, euh je ne sais pas comment appeler la personne avec qui j’ai partagé ces dernier mois, je dirai tout simplement Yves. Comme le voyage représente un parcours aléatoire étant donné l’âge de ma voiture et que ces minous sont assez « sauvages », je vais devoir rester là-bas cette nuit. Je dois donc me préparer psychologiquement, physiquement et énergétiquement, par l’ancrage, le centrage, la Lucidité et l’amour vrai de soi, à effectuer ce périple. J’ai déjà résolu le « problème » concernant la chienne qui restera ici, en laissant la clef au couple de voisin qui l’aime bien. Au passage, je note qu’il m’est beaucoup plus facile qu’avant de demander de l’aide. Il faut dire que ça n’est pas énorme puisqu’ils devront juste la sortir demain matin, la laisser dans le petit parc clos, devant le bâtiment. Je pars donc tranquille de ce côté-là. Il me faut être vigilante avec Cra (la chienne) qui recommence à) se gratter malgré la pipette anti-puce mise il y a seulement quatre jours. Là aussi, je peux constater à travers elle, la nervosité que je porte puisque nous sommes très connectées et qu’elle prend beaucoup de mes émotions sur elle. La plupart des animaux de compagnie ont ce « rôle » et c’est une chose que j’ai toujours constatée. D’ailleurs, Gainsbourg en avait fait une chanson.Je crois que c’est « La beauté cachée des laids »si ma mémoire est bonne…
Après vérification, c’est bien ça:
Le son est un peu pourri mais j’aime bien les versions « live ».
Tandis que j’étais dans la salle de bain, au moment où j’ai pensé qu’il était temps de sortir la chienne, elle est venue en remuant la queue. Ce n’est pas la première fois que je constate qu’elle « lit » dans mes pensées ! C’est le genre de connexion que je rêve de vivre avec un humain, en couple, mais là, ça demande une transparence que je n’ai peut-être pas encore tout à fait acquise.
Pour le moment, ce qui compte le plus, c’est de sentir la connexion à l’invisible, d’apprendre à discerner ce qui m’appartient et ce qui est aux autres, ce qui vient du cœur ou de la peur.
Remarque, certains messages de la peur peuvent être utiles. Par exemple, le fait d’avoir gardé l’appartement était motivé par la peur de me retrouver dépendante d’un homme. Pour ce cas précis, elle est très utile !
La peur accueillie ne paralyse plus mais se transforme en prudence, en lucidité. J’aurais pu ne pas vivre cette relation par peur de l’échec, de me « faire avoir » puisque le rôle de la victime me colle à la peau depuis l’enfance mais j’aurais trahi le mouvement de la vie en moi, mon cœur qui en a été l’instigateur tout comme mon âme qui voulait me faire avancer, en me donnant l’occasion de voir et de libérer des peurs, des croyances erronées à propos du couple…
Le juste milieu est toujours à trouver mais ça n’est qu’en étant en situation qu’on peut apprendre à le faire. Je ne regrette rien même si ça n’est pas évident de faire le deuil de ses illusions finalement. J’avais une vision du couple encore un peu trop teintée par les conditionnements et les peurs. Je n’ai pas fini d’apprendre, de comprendre mais au moins, j’avance même si c’est à petit pas. Enfin ça c’est mon côté impatiente, perfectionniste qui le juge de cette façon parce que si j’examine la situation objectivement, je peux voir que j’ai fait un bond en avant plutôt conséquent !
J’en tire plusieurs leçons telle que le besoin d’affirmer ses valeurs, ses préférences, la nécessité de ne pas trop faire de concessions. D’ailleurs, je me demande si c’est approprié. Logiquement, on ne devrait pas en faire. Il faut juste être soi-même en n’étant pas égoïste. C’est là qu’est la difficulté mais s’il est possible de dialoguer à cœur ouvert, d’exprimer son ressenti en rapport avec les situations, dans le moment présent, tout peut être résolu. C’est ce qui manquait dans la relation, la sincérité et la capacité à dire les choses au fur et à mesure.
Je n’attribue pas les torts à l’autre puisque je n’avais pas bien compris la notion de transparence qui comme je l’ai dit, il y a quelques jours, s’applique au moment présent. Il ne s’agit pas, une fois de plus, de déballer son passé en espérant que l’autre nous comprenne mais de parler vrai dans l’instant.
Tant que je me réfère au passé, je conditionne le présent et le futur.
Pour libérer le passé, il me faut accueillir les émotions actuelles qui en sont les vestiges. C’est la seule façon de changer, de ne pas reproduire les schémas inconscients et de s’extraire du triangle émotionnelle ; victime/bourreau/sauveur, tout comme de la roue karmique.
Oui, je me répète encore mais tant que ça n’est pas intégré, tant que la capacité à se pauser et à accueillir ce qui se vit en dedans, n’est pas acquise, il me faudra l’intégrer, l’accepter comme une vérité, au moins ou d’abord au niveau du mental, par la répétition. Je l’ai déjà dit aussi mais si ça vous dérange aussi, c’est que vous n’êtes pas non plus au point avec cette réalité. Le remède; le pardon à soi.
Pardonner à l’autre est aussi essentiel mais tant qu’on ne commence pas par se pardonner, on aura tendance à accuser l’autre et à lui pardonner de façon conditionnelle, c’est-à-dire en espérant qu’il change. Or, c’est à nous de changer si on veut que les choses évoluent vers plus de respect mutuel.
Le pardon à l’autre libère de la rancœur, de la haine, des regrets mais il nous faut d’abord accepter d’être imparfait, de faire des « erreurs » et voir tout, comme des expériences qui nous conduisent vers l’amour vrai de soi, le respect de soi et la confiance en soi.
Puis pardonner ne veut pas dire accepter le comportement de l’autre mais juste comprendre que chacun fait de son mieux. Ensuite, en revenant à ses objectifs personnels, il nous faut oser dire ce que l’on veut et ce qu’on ne veut pas, sans imposer quoi que ce soit à l’autre. Pour mon cas, ça veut dire, faire un retour à l’intérieur. Chose que j’ai faite sur place mais comme je n’ai pas réussi à trouver suffisamment de clarté et que la relation partait dans une direction opposée à mes vrais valeurs, j’ai dû prendre la décision d’arrêter de croire que les choses s’amélioreraient.
Dans une relation de couple, il est essentiel de rester ferme dans ce que l’on veut, ce qui demande de bien le savoir. Ou encore ce que l’on ne veut pas. J’avoue que j’ai encore espoir que ça s’arrange comme par magie mais comme je ne peux pas changer l’autre et ne le veux pas, il me faut être réaliste et penser avant tout à mon intégrité.
Plusieurs fois, l’idée que cette expérience avait pour « but » d’apprendre à me faire respecter, à trouver le juste milieu entre donner et recevoir, à savoir être libre sans imposer quoi que ce soit à l’autre, à apprendre à affirmer mes vrai besoins sans tomber dans l’accusation, à prendre mes propres décisions, à devenir maitre de mes émotions, de ma vie, responsable de mes choix et ainsi renforcer la connexion à mon être véritable et la confiance en moi, au Soi. Oui, ça fait beaucoup mais tout est relié.
L’amour vrai de soi est une notion plutôt difficile à intégrer et oser affirmer ses vrais besoins sans peur d’être jugé, rejeté, ou encore pas entendu, participe de cet amour vrai. « C’est en forgeant qu’on devient forgeron » ! Beaucoup de phrases issues de la sagesse des anciens, de la sagesse populaire résonnent en moi en ce moment. Elles ont le mérite d’être claires, simples et approuvées par l’expérience de nos aînés. « Il vaut mieux un petit chez soi qu’un grand chez les autres », « il vaut mieux être seul que mal accompagnée »…, toutes ces phrases pleines de bon sens m’ont poussée à passer à l’action.
La liberté est une chose que j’ai toujours cherchée et même si elle est relative au niveau de l’incarnation, elle peut néanmoins être vécue partiellement dans ce monde mais en totalité en soi. C’est un état d’être que la conscience de sa vraie nature permet de sentir. Puis comme elle est relative en troisième dimension, dans la matière, tendre à l’être toujours plus, est un objectif qui rend le chemin plus agréable et vivifiant.
Il est clair qu’en me libérant des masques, des rôles, je peux la vivre. C’est déjà en commençant par être vrai avec soi. Concernant la dépendance aux cachets, en acceptant cette situation, je peux en avoir une autre vision. Reconnaitre à quel niveau ça m’est utile puis, par expérience, savoir quand ça ne m’aide pas.
Pour le moment, c’est en dosant au mieux, de façon à être suffisamment lucide et en lâchant le réflexe de me jeter dessus quand quelque chose cloche, que peu à peu, je m’en libère.
Tant que je me critique pour ça, me dévalorise, je ne peux pas m’en défaire puisque la lutte n’est pas une solution mais plutôt, une résistance. C’est en ayant de la compassion pour cette faiblesse qui est liée à ma difficulté, du moins à mes croyances erronées concernant la difficulté de vivre au quotidien, que j’amplifie l’amour de soi puisque je ne bloque pas le flux de l’énergie « amour » qui est en moi.
Le truc, c’est d’augmenter la confiance en soi, au Soi, de se réconcilier avec l’âme pour les choix douloureux, de libérer l’idée que la souffrance est le seul chemin de croissance, de s‘autoriser à recevoir les cadeaux de l’être divin que Je Suis, de l’univers, de la Terre Mère.
La confiance se « gagne » par l’expérience, par les choix conscients, par la reliance à son monde intérieur, la capacité à sentir le divin en soi et à s’abandonner à ce flux.
Pour sentir l’énergie de la source, il faut apprendre à écouter son corps, à le ressentir de l’intérieur. C’est cette vérité qui m’incite à prendre les cachets de façon à ne pas être anesthésiée et c’est aussi ce qui me motive à m’en détacher.
La première chose à faire et donc d’accepter d’en être là, de se dire que je fais toujours de mon mieux, ce dont je ne doute pas du tout. Parce que ce qui m’empêche d’accepter ce fait, ce sont des jugements, de l’auto-critique, du manque d’amour, d’empathie pour les parts intérieures qui souffrent encore, de l’impatience, du découragement, dû à la pression que je me colle.
Le perfectionnisme ou l’idée de progrès, d’évolution peuvent être bénéfique si on n’en fait pas un but. Il y a une nuance importante entre se fixer des objectifs et reconnaitre qu’une part de soi est parfaite et que le truc c’est de fusionner avec elle.
Bon je vous l’accorde, ça n’est pas encore très clair. Fusionner avec n’est pas tout à fait le terme approprié, il s’agit de laisser l’énergie de la source agir, de ne pas écouter le mental, du moins de ne pas prendre comme vérité absolue tout ce qu’il dit. De s’ouvrir à la sagesse intérieure, à son intuition, de trier ses pensées et choisir celles qui nous approchent de l’être, de notre bien-être. De savoir quand il faut agir et quand il vaut mieux s’abstenir.
On en revient encore et toujours à la maitrise émotionnelle et mentale. C’est incontournable et un proverbe qui me vient encore en tête : « La peur est mauvaise conseillère » par exemple, illustre bien cette vérité.
Pourquoi les maitres ascensionnés sont appelés ainsi ?
Tout simplement parce qu’ils ont appris à maitriser leur monde intérieur et par ce fait ont eu accès à leur Soi, leur sagesse divine intérieure. Beaucoup trop de gens, dans les milieux spirituels comprennent plutôt l’appellation de « maitre » dans le sens de supérieur aux autres, de chef…
Chef de soi-même, oui ! D’ailleurs ce mot veut dire « tête » dans le sens de réfléchir et pas de ressasser. C’est vrai que nous utilisons notre pensée pour interpréter le ressenti et pour raisonner mais le mental peut être distingué du « soi » par l’énergie qui est véhiculée dans les mots.
Ce qui demande d’apprendre à se connaitre de l’intérieur, de faire la distinction entre l’amour ou la peur et ainsi reconnaitre qui nous parle en dedans. De connaitre les mécanismes de survie et de les détecter afin de ne plus agir en mode automatique mais plutôt en conscience. Bon je recommence à cogiter alors que je dois m’activer et accueillir ce qui monte à l’idée de faire ce voyage ! Je vous laisse avec une revue de presse de ces derniers jours.
*J’ai choisi d’illustrer cet article avec cette image parce que l’aigle représente la capacité à s’élever au-delà des émotions, du mental afin d’avoir une perspective large et neutre des choses. Puis sa queue dorée symbolise la guidance christique, qui me rappelle de laisser l’être divin que je suis, diriger mon chemin, gouverner ma personnalité.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci
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