par Laura Marie
Toute personne commençant à s’intéresser au développement personnel et à la « spiritualité », arrivera automatiquement sur l’enseignement principal repris par quasiment tous les enseignants et guides : La pensée est créatrice; autrement dit, ce que l’on appelle communément « La Loi de l’Attraction ».
La loi de l’attraction a été reprise dans tous les sens et à toutes les sauces, souvent mal comprise du public à cause du fait que certains ouvrages en parlant, n’incluent pas l’élément clef de cette loi : ce n’est pas tant la pensée qui crée mais la VIBRATION que nous ressentons et dans laquelle nous sommes qui attire dans notre vie les évènements / circonstances / personnes alignées à cette vibration. Autrement dit, si j’ai peur d’avoir un accident de voiture, oui je peux, en me focalisant trop sur cette peur bien précise attirer à moi un accident de voiture, mais je peux aussi manifester ma vibration de peur sous une autre forme, c’est à dire que je peux attirer à moi d’autres situations dans lesquelles j’aurais peur, même s’il ne s’agit pas forcément d’un accident de voiture. L’univers nous donne plus de choses alignées à la vibration dans laquelle nous sommes. De même, si je me répète toute la journée (sous prétexte de vouloir appliquer « la pensée positive » pour suivre la loi de l’attraction dans le sens positif) que « tout va bien se passer », « que je vais obenir cet emploi » (en le répétant machinalement et en essayant de m’en convaincre) mais qu’au fin fond de mon être c’est en fait la vibration de l’inquiétude qui est prédominante et non de la confiance en mon entretien d’embauche, devinez quelle réalité vais-je manifester ?
L’univers n’écoute pas les masques et les simples paroles, si derrière, la vibration n’est pas alignée. C’est toujours la vibration qui prend le dessus en ce qui concerne la création de notre réalité (voir l’article complet explicatif sur comment crée-t-on notre réalité ici), raison pour laquelle tous les enseignants spirituels s’accordent à dire que la chose la plus importante est d’avoir la vibration la plus élevée (prendre soin de soi, de ses pensées, de son alimentation, etc…) pour être le plus possible dans une fréquence vibratoire élevée et ainsi créer sa réalité beaucoup plus facilement et de manière plus alignée à ce que nous désirons réellement (en accord avec notre âme bien évidemment).
Un être humain qui vibre haut en énergie (qui est lumineux, positif -sans pour autant nier le négatif, nous le verrons plus bas- qui a conscience de son pouvoir de créateur et qui est conscient de sa responsabilité en termes de création de sa réalité, en n’étant donc pas dans la « victimisation » ou l’impuissance), est un être humain très puissant puisque dans cette énergie haute il manifeste toutes les circonstances / personnes / évènements qui iront dans le sens de son chemin de vie et de ses souhaits, et puisque sa vibration étant élevée, il est forcément relié à ses intuitions et donc à sa guidance interne (qui provient de sa conscience supérieure et de ses guides sur un autre plan invisible). A l’inverse, un être humain qui vibre bas, à cause de blocages mentaux, de pensées non lumineuses tournées en majorité vers le négatif (dans le sens de l’impuissance, du découragement, de la colère, de l’incrompréhension, etc…), de manque d’ouverture d’esprit et d’ouverture de sa conscience, de l’absence de recherche d’évolution, d’une mauvaise alimentation vibrant elle aussi très bas (produits raffinés, produits animaux tels que la viande, le lait, etc…, sucre, produits chimiques) sera la plupart du temps coupé des messages de son âme (de ses intuitions) et donc se perdra toujours dans des chemins sinueux là où je le GPS de ses intuitions aurait pu le guider tout de suite vers des routes bien plus ensoleillées.
C’est en ce sens que les enseignements spirituels les plus communs nous apprennent que nous créons notre réalité, dans le sens que tout ce que nous vivons d’extérieur est le reflet de notre intérieur. Pour s’en rendre bien compte, il suffit de repenser à ces journées où tout a commencé mal, où on s’est cogné le pied contre le lit, puis où on a renversé notre café sur notre chemise juste avant de partir au travail alors qu’on était en retard, puis où, énervés et bouillonnants dans notre voiture nous sommes restés coincés 1h sur le périph, tout cela pour qu’en plus en arrivant au travail notre collègue que nous détestons en rajoute une couche avec ses refléxions. Oui, tout s’est enchaîné dans le négatif car dès le matin nous nous sommes mis dans une certaine vibration, qui par la loi de l’attraction à attiré à elle toute personne, évènement ou circonstance similaire à cette vibration. Inversement, si je me lève dans une humeur de folie, où je chante dans la salle de bain, en me demandant quelle robe colorée je vais mettre ce matin, en brossant mes cheveux avec amour en admirant à quel point ils sont brillants et plein de vie, en remerciant la vie d’être ici, en souriant devant le miroir, et que je sors dehors avec mes petites sandales en fredonnant dans la rue, dans la gaieté la plus totale, en pensant à tous mes projets, et bien, il y a de fortes chances que ce jour là je tombe sur LA personne qu’il me fallait pour finaliser un de ces projets, ou que je tombe sur un billet par terre, ou autre évènement ou personne « positive » pour la suite pour moi. C’est ainsi que cette loi de l’attraction fonctionne.
Mais alors, il vaut donc mieux ne pas se focaliser sur le négatif, si on ne veut pas l’attirer à soi ?
Question très logique, lorsque l’on apprend la loi de l’attraction. C’est d’ailleurs ce que beaucoup d’enseignants vont dire – ce qui est en partie vrai (nous verrons les nuances plus loin) : se focaliser sur le » négatif » engendra plus de négatif dans nos vies.
Mais c’est là qu’intervient le 2ème enseignement principal de la plupart des guides spirituels : on nous dit que « le bien et le mal n’existent pas ». Qu’est ce que le positif et qu’est ce le négatif ? Dans quels cas quelque chose est-il positif ou négatif, bien ou mal ? Là est la question, raison pour laquelle beaucoup ont décidé d’adopter la philosophie du : le bien et le mal n’existent pas, donc je ne dois jamais rien juger, je dois tout accepter, je dois être dans le « lâcher-prise ». On peut entendre des phrases dans les communautés spirituelles telles que « Qui suis-je pour juger le travail de la création ? », « Je dois être dans l’amour inconditionnel de Tout », phrases répétées soit de manière sincère soit à contre coeur une fois lancés dans sa quête spirituelle pour essayer de correspondre à ce qui se fait dans « la communauté spirituelle » (encore une fois souvent pour essayer d’avoir l’impression qu’on est et qu’on fait comme les autres, même si cela va à l’envers de ce que l’on ressent profondément).
Car encore une fois, ce n’est pas ce que l’on dit qui compte, mais l’émotion et donc la vibration qui est derrière. Si je dis à quelqu’un « ce n’est pas grave, je te pardonne, Namasté », mais que derrière, on pense « Espèce d’en*oiré », alors on est pas en phase avec soi-même, et malheureusement quand on fréquente les milieux et sites spirituels on peut voir que ce genre de phrases édulcorées mais non sincèrement ressenties sont très courantes. On est dans l’ère du « Namasté » à tout va, mais quelle énergie se cache réellement derrière ce Namasté ? Là est la véritable question.
Attention, la spiritualité est elle aussi devenue une « mode », et malheureusement, comme dans tout « groupe », la spiritualité n’a pas échappé elle non plus aux « codes » de conduite que l’on est sensé adopter en y entrant. Vous avez peut être découvert que dans les milieux spirituels vous étiez peut être encore plus jugés qu’avant, non ? Pourtant prônant l’amour inconditionnel et les Namasté à tout bout de champ. Ne tombons pas dans ce panneau. Ne quittons pas des « cases » pour retourner dans d’autres « cases », autrement dit d’autres « prisons ». On peut être « spirituel », bon, éveillé, sans utiliser tous ces mots, sans s’habiller en hippie, et sans correspondre à tous les critères / codes de conduite ou de parole que le « milieu spirituel » a lui aussi créé. Il y a des lavages de cerveau qui s’opèrent dans tous les milieux, le tout est de toujours garder son DISCERNEMENT et être fidèle à qui l’on est, tout en évoluant et en restant ouvert, certes, mais sans laisser tomber tout de sa personne pour rentrer dans un « mouvement », quel qu’il soit (en remettant totalement son pouvoir et son discernement à ce mouvement). N’oublions pas que nous avons TOUS des missions de vie différentes ! Nous ne sommes pas tous sensés devenir des moines tibétains !
J’en profite pour parler de ce sujet car on retrouve ces syndromes justement dans tous les concepts spirituels, y compris celui du bien et du mal. Le problème grave étant selon moi, que certains enseignements spirituels prônent tellement le détachement et le fait de ne pas se focaliser sur le négatif que certaines personnes en deviennent totalement « inactives », « neutres », voire « victimes », car elles ont tellement lu ou entendu que le bien et le mal n’existaient pas et qu’il fallait être dans l’amour incondionnel que même en présence d’un être humain qui les abuse elles restent dans la situation abusive, même en souffrant, en se répétant « le bien et le mal n’existent pas, il est une création de la source lui aussi, je dois l’aimer inconditionnellement ». Sauf qu’en face on a une personne qui n’est pas du tout au même niveau de conscience et dans la même énergie et qui au contraire n’attend que ce genre de cadeau d’empathie pour abuser encore plus de ses cibles et de s’en nourrir. Amour inconditionnel ne veut pas dire laisser tout et n’importe quoi entrer dans nos vies. Encore une fois, Buddha lui même a déjà jeté à l’eau et tué un homme pour se défendre de quelqu’un qui voulait le tuer. Alors, cet enseignement spirituel que le bien et le mal n’existent pas (tel qu’on le conçoit ici sur Terre dans la plupart des consciences), et qu’il faut être dans l’amour inconditionnel, oui il est bien évidemment juste, mais jusqu’à un certain niveau, et surtout pas au détriment de sa propre vie, de sa propre existence, de son propre corps, de sa propre âme. C’est en cela que ces enseignements portent à confusion chez de nombreuses personnes, voire peuvent les pousser à accepter des situations abusives, quand pourtant tout leur être et leurs intuitions leurs disent de fuir (ils se disent alors qu’ils ne « sont pas assez spirituellement élevés » s’ils ne sont pas capables d’aimer leurs agresseurs inconditionnellement ! et se victimisent encore plus). Attention danger ! Les intuitions et la guidance interne sont TOUJOURS à écouter en priorité plutôt que n’importe quel « enseignement » extérieur.
« Le bien et le mal n’existent pas »
Alors, prenons un moment pour s’arrêter sur cet « enseignement ». Certainement un des concepts les plus difficiles à appréhander lorsque l’on se lance dans une quête de découverte de qui nous sommes réellement. On nous dit que le bien et le mal n’existent pas car :
1) Derrière un « mal » peut se cacher un « bien », et vice versa (un enseignement pour notre âme par exemple)
2) Le « mal » permet au « bien » de s’éveiller et de réaliser qui il est (« La noirceur permet à la lumière de briller »)
3) Ce qui est « bien » pour quelqu’un peut être « mal » pour quelqu’un d’autre et vice versa
4) Ce qui est « bien » à une période de notre vie peut devenir « mal » à une autre période de notre vie, et vice versa
5) Tout ce qui existe dans l’univers est une création de la « Source » donc rien n’est « mal » (la Source étant « Amour inconditionnel »)
Je dirai que ce sont, pour simplifier, les arguments principaux pour dire que « le bien et le mal n’existent pas ». Maintenant, bien sûr qu’ils existent, et de tout temps, dans tous les textes anciens, sacrés, etc il a toujours été question de forces « bénéfiques » et forces « maléfiques », « positives » et « négatives ». Parce que c’est ça, la véritable histoire de l’univers, et de notre humanité, nous ne sommes qu’une civilisation parmi tant d’autres qui ont existé bien avant nous et qui existent partout dans l’univers, certaines pacifiques, certaines plus égoïstes. De tout temps il y a eu des gens qui voulaient faire le bien et des gens qui voulaient « faire le mal ». Il y a bien évidemment des choses que l’on peut considérer comme « mal », et heureusement, sinon on en serait encore à se guillotiner ou à s’écarteler pour faire la fête le dimanche. Si le bien et le mal n’existaient vraiment pas alors pourquoi chercherions-nous tant à évoluer et à corriger nos comportements cruels et destructeurs ? Pourquoi chercherions-nous a arrêter les guerres si les guerres n’étaient ni bien ni mal ? Le mot « cruauté » pourrait-il exister si le mal n’existait réellement pas ? Pourquoi avons-nous donné le droit de votes aux femmes alors si ce n’était pas « mal » qu’elles ne l’aient pas ? Pourquoi avons-nous arrêté l’esclavagisme des noirs si ce n’était pas « mal » d’abuser d’autres êtres vivants sous prétexte que leur couleur de peau était différente ? Pourquoi lorsque l’on voit un animal torturé, 90% des humains se sentent très mal intérieurement, leur chackra du coeur se reserre au point de leur faire mal au coeur de manière physique, si ce n’était pas « mal » de torturer un autre être vivant ? Même dans l’hypothèse où admettons un de ces « mal », est ensuite devenu un « bien » en permettant à des personnes ou à des civilisations d’évoluer ; A évoluer vers quoi ? Vers l’absence de ces actes donc cela veut bien dire qu’ils étaient bien « mal » à l’origine, on ne souhaite pas changer quelque chose qui est « bien ». Et ce sont de ces actes qui ne sont pas « bons » dont je vais parler dans la suite de cet article. Ceux dont nous pouvons tous nous accorder qu’ils ne sont pas « bien » : tuer, torturer, mentir, abuser, ne pas respecter, maltraiter. Jesus n’aurait pas dit « tu ne tueras point » si c’était « bien » de tuer. Il n’aurait pas dit non plus « Aimez vous les uns les autres » si c’était mal de s’aimer. Nous ne dirions pas non plus qu’il y a des civilisations « plus développées » que nous dans l’univers, plus intelligentes émotionnellement, plus développées spirituellement et plus pacifiques, si ce n’était pas « bien » d’être pacifique. La quête profonde de l’être humain a toujours été de tendre vers le « meilleur ». Comment le « meilleur » pourrait-il exister si le « bien » n’existait pas ? Là, je vous épargne les photos illustratives de ce qu’est « le mal ». Tapez simplement dans google : guerre, viol, pédophilie, meurtre, femme battue, abattoir, et si vous n’avez pas envie de vomir, alors bravo (enfin pas bravo, c’est inquiétant).
Dénoncer le mal nourrit-il le mal ?
Nous en arrivons maintenant à la finalité de la refléxion. Si se focaliser sur le négatif attire plus de négatif (comme vu en début d’article selon la loi de l’attraction), alors, dénoncer le mal, nourrit-il le mal ? (le mal tel que nous venons en dernier lieu d’en parler, celui sur lequel nous pouvons tous être d’accord : tuer, maltraiter, abuser, etc).
La réponse est simple : Tout dépend dans quelle VIBRATION c’est fait. Tout dépend si notre point de focus est le mal et rien que le mal, ou si notre finalité et notre focus principal est le bien et le changement vers le positif, tout en dénonçant le mal.
Je m’explique : Si mon focus ce sont les mensonges du gouvernement ou la maltraitance animale ou sur les femmes par exemple, et que je passe mes journées à dégoter les nouveaux mensonges du gouvernement chaque jour, ou à informer les gens sur de nouveaux cas de maltraitance, en étant dans la colère, la tristesse et la frustration, en ne pensant qu’à cela, et en ayant même plus du tout de vie « autre » que le fait de dénoncer ce qui ne va pas… Là, en quelque sorte, je « nourris » le mal puisque ce mal a fait que je ne porte plus ma propre lumière. Ce mal m’a désactivé puisque maintenant mon point de focus n’étant que sur ce mal j’en ai complètement oublié l’être lumineux que j’étais, toutes les choses merveilleuses que j’aurais pu créer sur cette planète pendant mon passage, et les merveilleuses personnes que j’aurais pu croiser. Ce mal m’a fait oublier de sourire, je ne sais même plus ce que c’est que de ressentir la joie, car tout mon être en entier est imbibé de la noirceur que pourtant je n’ai jamais moi-même commise, à force de l’avoir trop regardée. Je ne vois plus que cela et je ne sais plus voir le beau, le beau et le bon sont devenus invisibles à mes yeux car comme mon point de focus est devenu le moche et le mal, c’est ce qui apparaît encore plus chaque jour dans ma réalité, ce qui me rend à nouveau encore plus mal et déprimé… (c’est en effet un cercle vicieux).
Maintenant si je suis dans ma lumière, fort(e), et que j’ai conscience que quelque chose n’est pas normal ou n’est pas bon, j’ai conscience d’une maltraitance, et je souhaite la dénoncer pour que d’autres êtres vivants ne soient plus victimes de ces actes, mais que je le fais en me focalisant sur mon souhait de faire disparaître cette noirceur pour laisser place à la lumière et à la beauté justement, sans éteindre ma propre lumière et sans oublier l’être lumineux que je suis au fond, alors, nourris-je le mal ? Bien sûr que non, au contraire, je le dénonce, donc je le met sur la place publique, je fais donc tout pour ne plus lui donner la possibilité d’exister. Même si ce sera dur, cela ne m’enlèvera jamais mon sourire, ma propre bonté, ma propre joie quand les moments seront appropriés, car la vision du « mal » n’aura jamais éteint ma vision du « bien » et du beau. Au contraire, j’incarne cette vision du bien et du beau. Vous sentez la différence de vibration ?
Encore une fois, nous créons notre réalité en fonction de notre Vibration et non de nos pensées, donc si je dénonce le mal mais que cela me rend dans une vibration plus haute que si je me tais (ce qui est mon cas par exemple), alors, je deviens un élément extrêmement positif, et pour la création de ma propre réalité, et pour la planète. N’oubliant pas que dans l’échelle des émotions et des vibrations, même la colère est supérieure à l’impuissance et à la victimisation.
Tous les changements sur cette planète vers le meilleur ont été le résultat de réelles ACTIONS et de réels dénoncements du « mal », de ce qui n’allait pas dans ce Monde (Droit de vote, esclavagisme, libérations, chutes des monarchies etc…) – Heureusement que nous avons eu des Martin Luther King, des Gandhi et des révolutionnaires qui ont osé s’opposer à l’inacceptable. Car on peut remplacer, pour éviter la polémique du bien et du mal, le mot « mal » par « l’inacceptable ». Oui c’est inacceptable que notre alimentation soit empoisonnée, que nos animaux soient massacrés, que des femmes et des enfants soient violés et torturés, que des hommes soient utilisés comme chair à canon, que l’on nous mente sur la véritable histoire de notre humanité, que l’on nous mente sur notre réelle identité et capacités spirituelles en tant qu’être humain, qu’on nous manipule avec les médias et le contrôle mental, qu’on nous cache la réalité sur les autres civilisations de l’univers avec qui la Terre est en contact depuis des milliers d’années. Ces civilisations elles-mêmes ont des « agendas » différents, certains positifs pour la terre, certains « négatifs ». Car oui, on peut résumer chaque individu et chaque espèce en 2 catégories, selon sa façon d’utiliser sa vie : Catégorie A) Servir sa propre personne (service to self) – Catégorie B) Servir les autres (service to others).
Dénoncer le mal même si pourtant ce mal ne nous touche pas directement, c’est ça servir les autres. Ce qui est ironique, c’est que beaucoup de personnes qui se cachent derrière ou se convainquent que « le bien et le mal n’existent pas », « qu’il faut être dans l’amour inconditionnel », et juste écrire namasté sur facebook toute la journée et méditer, seraient les premiers à aller crier justice dans une colère incroyable si on faisait à leur propre enfant ce qui est fait dans certains pays. Si on égorgeait leur enfant, ils seraient les premiers à courir aux tribunaux pour dénoncer cet acte et à dire « mais que fait la justice ?? Dans quel Monde vivons-nous ?? ». Soudainement ils ne diraient plus que dénoncer le mal nourrit le mal, ils ne diraient plus que le bien et le mal n’existe pas, ils devriendraient peut être même de nouveaux portes paroles pour ce genre de crimes, pour aider les autres familles victimes et mettre en place des systèmes pour que ce genre de choses ne puisse plus exister. Alors n’attendons pas que les choses nous touchent directement pour nous investir, ne tombons pas dans le piège de la « spiritualité aseptisée » qui ne fait qu’endormir et désactiver certaines consciences au lieu de les rendre plus puissantes et plus actives. Nous avons tous des missions de vie différentes, et si certains sont effectivement venus pour enseigner des concepts importants, de lâcher prise, d’amour inconditionnel, pour certaines consciences, d’autres se sont incarnés pour effectivement effectuer des actions concrètes (et même mener de grands combats) sur cette planète, dans cette troisième dimension physique dans laquelle nous sommes, pour que les choses évoluent.
Ce n’est pas en méditant ni en se concentrant sur le positif qu’on pourra déboucher son lavabo. Ce n’est pas en méditant qu’on pourra changer un pneu crevé. Il y a certaines actions dans ce monde physique qui ont besoin d’être faites pour devenir réalité. Et la réalité de demain ne passera que par nos actions d’aujourd’hui.
Aucun mal ne peut exister si personne n’y consent. Et décider de ne pas voir c’est consentir. Décider de ne pas voir la maltraitance animale dans les abattoirs pour notre alimentation ne fera pas en sorte qu’elle cesse (c’est un exemple). La dénoncer publiquement permettra qu’elle cesse. Si vous étiez dans cet abattoir ou dans cette guerre à Gaza, vous aimeriez bien que quelqu’un vienne vous prendre la main et vous sauver. Vous serrer dans ses bras et vous dire que tout est fini, plutôt que quelqu’un qui passe avec un bandeau sur les yeux pour ne pas vous voir car « il ne veut pas se focaliser sur le négatif ». Ca, c’est ce que l’on appelle la politique de l’Autruche, ou autrement dit, « le déni ». Spiritualité ne doit jamais rimer avec déni. Spiritualité ne doit jamais rimer avec Bisounours. Namasté sur Facebook ne doit jamais remplacer les vrais actes de dévouement dans la vie quotidienne. Nous avons besoin d’actions à tous les niveaux : physiques, mentaux et spirituels. La souffrance sur cette planète est bien réelle. Ne nous cloisonnons pas dans une catégorie seulement plutôt qu’une autre. Ce monde a besoin de nous à tous les niveaux.
Source: http://lauramarietv.com/denoncer-le-mal-nourrit-il-le-mal/
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