par Lilaluz
Dans le texte des Wingsmakers, est abordé le concept de porteur d’âme, nécessaire pour transporter un champ de conscience d’une dimension à l’autre. Un porteur d’âme est une personne ou un ensemble de personnes qui forment un grâal, un réceptacle de « mémoires vivantes ». Les mémoires vivantes ne sont pas des émotions passées, ni des collections d’expériences passées mais un modéle de fonctionnement des émotions et de la pensée, qui reste adaptable à de nouvelles expériences, à un nouveau contexte fréquentiel.
L’objectif des Wingsmakers est de modeliser la vie dans le plus grand nombre de contextes, de dimensions et de paramètres évolutifs possibles afin de saisir l’Essence de la Conscience Divine et d’un faire une « photo/conscience » à différentes étapes de son évolution globale. Si l’on veut résumer, les Wingsmakers sont des explorateurs et reporters de la Conscience Universelle, leur objectif est de faire des instantanés de la Conscience en évolution et de créer une bibliothéque de ces « clichés » de la Conscience alors qu’Elle se transforme en passant à travers différentes dimensions et cristallisations. Ce sont des Historiens et des Scientifiques de l’Esprit Universel.
L’humanité est une des phases de la Croissance Divine en expansion, ce que nous vivons au quotidien est une des possibilités de formatage de notre pensée collective grâce au concourt de chaque individu. A chaque fois que nous adhérons aux concepts établis par notre société, nous apportons notre énergie pour consolider l’ensemble de cette création de conscience : cela crée un champ de conscience, une fréquence unique de la pensée pour un grand nombre d’individu ; cela ne signifie pas une pensée unique mais un partage des concepts par les personnes qui participent d’une même société, l’existence d’un champ commun de la pensée. Lorsque notre croyance est divergente, cela crée des failles à partir desquelles d’autres formes-pensées vont émerger, car la Vie et la Conscience ne connaissent pas de Vide existentiel. Actuellement il est clair que nous sommes entre deux mondes fréquentiels : nous sortons du Patriarcat et de l’autorité toute-puissante de la force pour entrer dans une fréquence de coopération entre les individus, essentiellement par l’esprit démocratique et le développement des associations et des coopératives : chacun désire être partie prenante des décisions qui aboutissent à l’élaboration de la vie communautaire, ce qui explique les mouvements protestataires et les luttes de pouvoirs intestines dans les grands partis politiques, toutes les idées cherchent à être représentées. Le rôle de l’Ego – de la personnalité forte- est remise en question au profit d’une gestion par l’Humilité, c’est-à-dire le partage des rôles et des décisions.
L’Humilité n’est pas l’humiliation mais le fait que plusieurs personnes peuvent assumer à tour de rôle le même poste, sans que cela soit un problème. L’humilité est l’attitude mentale qui consiste à se savoir remplaçable, sans en prendre ombrage, ni se sentir laissé pour compte. Les Arbres et la majorité des végétaux sont dans dans cet état d’esprit, c’est pourquoi ils ne se vengent pas contre leurs prédateurs, à moins que l’espèce entière soit menacée. Les êtres vivants qui nous semblent inertes sont intelligents, mais leur niveau de conscience est parfois beaucoup plus élaboré que le nôtre, et très distancié du besoin de défendre leur corps physique ou leur apparence. Plus un être évolue, moins il a besoin de défendre les aspects lourds de lui-même, il comprend que les dimensions non-visibles sont des refuges pour continuer d’évoluer graduellement vers une plus haute vie et étendre ses connaissances ainsi que ses expériences.
Depuis les années 60 nous sommes collectivement entrés dans cette transformation de la pensée collective, qui nous pousse individuellement à la collaboration avec autrui, mais notre personnalité et nos concepts de domination font obstacle à la coopération fluide des uns avec les autres, nous craignons que si nous ne marquons pas notre territoire personnel avec autorité et orgueil, les autres nous utilisent à leurs fins, nous craignons également de mourir sans laisser de traces réelles dans l’esprit collectif, ce qui oblige à se mettre la pression ainsi qu’aux autres sous diverses formes, pour se donner l’impression d’exister. La lutte de notre égo pour se faire remarquer nous épuise, nous pousse à la révolte intérieure et nous empêche d’avoir une vue d’ensemble de ce qui se passe vraiment, car une personne dont le centre de la pensée est fixé sur elle-même, ne voit le monde qu’à travers ce filtre égocentrique.
La réalité supérieure permet d’accepter que notre vie individuelle sert à quelque chose que nous en prenions conscience ou pas. La Vie Universelle est économe, elle est intelligente et créative, bien plus créative que notre esprit ne le perçoit. Ainsi, nous sommes utiles même si nous ne savons pas « à quoi » sur le moment. Des traces imperceptibles de nous vont marquer les lieux et notre énergie – qu’elle soit pleine de bonnes ou de mauvaises intentions- va servir à équilibrer le collectif, à lui donner du « poids » et participer au champ de conscience de notre espace-temps, de notre dimension.
Lorsque nous ne luttons plus pour créer notre place, la translation vers plus de pouvoir intérieur se fait naturellement, car l’énergie n’est plus tournée vers la guerre pour s’imposer à soi-même, ainsi on intégre les autres comme des aspects de la Vie, comme des Fréres et soeurs en Esprit et la Confiance ouvre des possibilités d’interaction avec les autres positives, à condition qu’ils vibrent eux aussi sur la fréquence de la Confiance. Or, nous voyons par le sujet sur la vidéo-surveillance, que nous entrons dans une fréquence de super-méfiance et d’hyper-vérification. C’est une bonne chose à long terme, puisque cela va permettre de suivre les personnes, donc de rassurer leur égo, et de s’assurer d’une certaine transparence entre ce que la personne affirme sur elle-même et ce qu’elle est véritablement. En espérant que ces changements vont progressivement faire baisser le degré d’agréssivité entre les individus, invitant à plus d’harmonie et de joies partagées.
Notre cerveau ne fonctionne pas de la même façon si nous sommes décontractés ou méfiants : les ondes cérébrales sont plus amples lorsque nous sommes en vacances et détendus, laissant la place à plus de créativité et de réceptivité. Le stress ne contracte pas uniquement les muscles, il étouffe progressivement nos réflexes, abaisse les réponses du systéme immunitaire, use le système nerveux qui devient irritable et instable, déclenche des maladies après des pics traumatiques. Les toxines du corps ne sont pas éliminées de la même manière chez un individu stressé, le sang n’est pas oxygéné aussi bien après plusieurs mois de stress et s’acidifie plus. L’ensemble des facteurs physiologiques indiquent qu’un fort niveau de stress conduit à la dégradation psychologique et physiologique, tandis que des moments de stress qui ont du sens ( comme pendant la Résistance, ou des moments de combats) sont porteurs de plus de vitalité puisque la conscience et l’énergie de l’âme doivent se rapprocher du corps afin de le protéger.
Pour en revenir au porteur d’âme, les personnes qui se sont approchées de leur âme et se dirigent vers l’Unité de Conscience avec leur Divinité intérieure vont servir de pont, donc de « porteur » de l’âme de l’humanité. Il ne s’agit donc pas d’un seul individu mais d’un collectif de consciences qui acceptent de servir de graal, de « coupe énergétique », de Merkaba géant pour transporter les émotions et certaines valeurs éternelles qui appartiennent à l’Humain. A bientôt. Lila
Source: http://www.lilaluz.net/
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