Question

Bonsoir,

Je m’appelle A… qui veut dire espoir en arabe. J’ai 40 ans. Avec mon chéri nous avons deux garçons métisses. Depuis onze ans que nous sommes ensemble, nous avons traversé l’incompréhension et l’abandon de nos familles respectives qui ne comprennent pas notre couple métissé.

Nous avons vécu ma dépression postpartum qui a duré 3 ans. Aujourd’hui, depuis 3 ans que professionnellement et psychologiquement çà va, nous avons toujours des soucis, des jalousies de voisinage, car nous faisons un beau couple et les personnes autour se demandent toujours comment on fait.

Nous aidons beaucoup de personnes quand ils sont dans le besoin, et aucun retour quand nous nous en avons besoin. Après en avoir discuté avec mon mari, je commence à limiter ma générosité et à travailler ma sensibilité.

Aujourd’hui, pour mon mari intermittent du spectacle que j’adore et respecte son métier bien difficile et peu reconnu : j’aspire à ce qu’il travaille plus souvent et qu’au travail, pour moi, on me considère comme un être humain et non comme une fille de couleur.

J’ai beaucoup de tristesse pour ce que mon mari et moi vivons les deux et garder le sourire pour nos fils malgré tout. Dans tout çà, nos fils sont souriants et nous leur amenons humainement les bases même si, financièrement, je passe des nuits à pleurer car je ne peux pas tout payer.

De très gros soucis financiers qui sont très lourds à porter. Des ouvertures de mon courrier. Des réflexions de voisinage car je suis arabe avec un blanc. Çà me choque tout çà, cette méchanceté gratuite.

Depuis une semaine je suis fatiguée et 2 béquilles pour marcher car j ai une tendinite.

Tout ce qu’on vie vient-il de nous? Que doit-on travailler ? Ne plus être gentil? Ne plus aider  S’enfermer chez-soi?

Merci pour votre éclairage!

Réponse

Bonjour et Merci de me poser la question. Il me fait plaisir de vous répondre, bien entendu.

Tout d’abord, je compatis avec vous. Vous avez, avec votre chéri, comme vous le dites, beaucoup de courage et beaucoup d’Amour à donner, ce qui est noble de votre part.

Je vous signale que nous sommes encore dans un monde duel et cruel et nous ne pouvons rien y faire, sauf de lâcher prise sur ces dualités qui enveniment nos vies à plusieurs niveaux. Vous me direz que ce n’est pas facile de faire fi de ces comportements racistes et surtout de la non reconnaissance que vous subissez et que vous ne recevez point.

Voyez-vous, il n’est pas nécessaire d’être moins ou plus gentil, de cesser d’aider ou même de s’enfermer chez soi. Ce n’est certes pas une solution viable, dans le sens où les préjugés, les jugements vont s’amplifier davantage contre vous tous. Vous n’êtes pas obligée d’aider quiconque, cela fait, intrinsèquement, partie de vous afin de contribuer dans une société dite-normale en s’entraidant mutuellement et de porter une attention aux autres. C’est légitime et cela devrait être l’attitude que chacun devrait avoir dans une société intelligente.

Dans ce contexte, je vous suggérais d’éviter de vous impliquer, pour le moment, dans quoi que ce soit et pour qui ce soit parce que vous perdez votre énergie. De plus, vous avez certaines attentes d’un certain retour, vous n’avez rien à attendre de quiconque ou pour quoi que ce soit. Soyez « Vous » dans ce que vous Êtes, sans vous soucier de ce qui devrait être fait ou pas pour autrui.

Certes, la reconnaissance ne se fait pas de l’extérieur comme nous le pensons. Elle provient de notre propre intérieur, de notre propre Lumière qui rayonne à travers nous et les autres dans leur façon de percevoir la vie. Les gens qui nous perçoivent de telle ou telle façon, possèdent en eux une fibre basée sur la comparaison, sur une pensée collective, sur une certaine façon d’être ou de faire. Ce n’est pas de la reconnaissance, c’est plutôt des gens qui se basent sur des croyances, sur de faux semblants ou sur une manière d’être selon une vision religieuse qui n’a plus sa place dans le nouveau monde que nous verrons se manifester sous peu.

Apprenez plutôt à observer ce qui vous entoure sans nécessairement vous impliquer. Aimer ces gens, regarder-les plutôt, sans les juger parce que leur détresse intérieure cache profondément des blessures dans leur cœur. Jésus nous précisait que l’amour doit s’exprimer envers tous les « Hommes » sans aucune discrimination. Ils nous disait : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. »

Comprenez, qu’ils ne peuvent, pour le moment, comprendre que la vie est bien au-delà des principes marginaux qui les font réagir aux situations, aux émotions, aux préjugés ainsi que dans la façon de vivre. Ils sont rendus où ils doivent être en fonction de leur taux vibratoire. Ça, nous ne pouvons juger quiconque parce qu’ils sont au stade de leur vie où ils doivent dépasser les valeurs collectives d’un amour paradoxal, donc d’un amour duel où chacun aime un jour et le lendemain, il déteste. Vous n’êtes pas ce genre de personne. Donc, devenez l’observatrice face à ceux-ci, en gardant le sourire, mais surtout de leur faire rayonner, dans votre Silence intérieur, votre Amour.

Bonne Continuité!

Que la Lumière Soit!

 

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Source: lapressegalactique.org

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