par Lydia
Comme je l’avais supposé, j’ai oublié de me connecter avant de m’endormir et je me suis réveillée pendant la nuit. En retournant au lit, j’ai parlé au divin intérieur afin d’interagir pendant le reste de la nuit. Je me suis réveillée reposée avec une belle marque de coussin sur la joue.
La révolution intérieure continue de se réaliser en coulisse et pour le moment bien que ça ne soit pas très confortable, il s’agit d’intégrer sans se poser trop de question et sans s’affoler des petits symptômes qui se succèdent, vont et viennent en douceur parce que je ne m’attache pas à comprendre. Souvent, et de plus en plus en ce moment, je me dis que le plus simple c’est vraiment d’arrêter de chercher à comprendre puisque l’essentiel est acquis; la foi au divin en soi. En ne s’attachant pas au discours incessant du mental, la grâce agit simplement, naturellement.
L’avantage de libérer la notion de bien et de mal, c’est qu’on ne filtre plus ce qui est. On ne cherche plus à analyser mais on se laisse porter au gré des envies et si l’élan n’est pas au rendez-vous, c’est égal.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, on ne devient pas asocial, amoral, puisque les expériences de la vie et surtout la façon de les vivre, ont permis d’acquérir une certaine sagesse. Ce choix d’accepter ce qui est, permet d’amplifier la confiance en soi, le discernement, l’amour vrai de soi.
Il a fallu d’abord constater la vérité du divin en soi, sentir ce contact, interagir par le dialogue. Puis vérifier aussi les lois universelles d’attraction, de création, de cause à effet par l’observation des pensées et du quotidien pour constater le potentiel créateur de l’humain divin, connaitre le processus de création, les énergies, les différents corps.
La découverte et l’application de la technique de gestion des émotions est un processus fascinant qui rend libre. Si je devais transmettre quelque chose, ce serait ça, parce que c’est ESSENTIEL.
Quand on comprend le mécanisme de création, on voit qu’il nous faut délester le mental, sonder l’inconscient et être présent à soi, pour pouvoir créer quelque chose qui corresponde à notre désir conscient.
Quand on commence cette introspection, on se trouve face à tout un tas de croyances qui nous enferment et nous empêchent de vivre l’infini que nous sommes.
Oui, le corps est mortel mais l’esprit demeure et comme c’est la base essentielle de notre être, en s’identifiant au divin intérieur, on se libère peu à peu des peurs relatives à la condition humaine.
On ne rejette pas le corps physique, au contraire, on comprend qu’il est le temple de l’esprit alors on se réapproprie chaque parcelle, chaque cellule, chaque fois qu’on accueille une émotion. On décide de s’incarner réellement, d’habiter son corps de le nourrir d’amour et de lumière.
En l’étudiant d’un point de vue énergétique, on découvre notre potentiel infini et on change complètement son regard.
Depuis l’enfance, je considérais le corps physique comme un poids, un objet de convoitise, une chose ingérable qu’il valait mieux fuir. Puis en apprenant à me connaitre, j’ai aussi appris à m’aimer, en libérant l’idée de mal avec tout son folklore de diable, de démons, la lumière devenait plus visible, la peur était absorbée.
Puisque nous créons en permanence, ne serait-ce que notre état d’esprit selon ce sur quoi nous focalisons notre attention, choisir ce que nous voulons voir, écouter, soutenir est très important.
Changer sa vision de soi-même permet de voir le monde sous un nouvel angle. Idem quand on comprend que le chaos vient du concept de séparation.
La dualité n’implique pas qu’il y ait conflit, c’est un cadre qui permet de voir ce qui, est dans tous ses aspects, d’avoir une vision globale des choses et ainsi de pouvoir choisir en connaissance de cause, la direction que l’on souhaite prendre, la fréquence sur laquelle on veut surfer.
Nous sommes de toute façon la manifestation de tous les contraires, nous portons absolument tout en nous-même. Tant qu’on rejette une part de soi, on perpétue l’idée de séparation, on amplifie la blessure de rejet, d’abandon, de trahison, d’humiliation, d’injustice. On réouvre les cicatrices à chaque fois qu’on se fait à soi-même ce que les autres nous ont fait, on se maltraite de la même façon. On rajoute une couche supplémentaire chaque fois qu’une de ces blessures est activée, ce qui éloigne toujours un peu plus de l’être véritable que nous sommes.
J’ai eu un peu de mal à accepter l’idée qu’en ayant un amour inconditionnel pour soi-même, on guérit ses blessures. J’étais tellement persuadée qu’il fallait s’oublier pour être heureux, que même encore maintenant, il m’arrive de continuer de m’invalider.
L’idée d’associer l’amour de soi au narcissisme est encore présente. Il est clair que l’introspection rend nombriliste mais si on est honnête avec soi, on doit admettre que nous sommes le centre de notre propre monde que nous envisageons selon nos propres croyances.
Il m’a fallu aussi accepter de voir que des parts de ce que je suis sont encore dans l’ignorance, la peur et le non amour, malgré mes connaissances, ma volonté de vivre dans l’amour et la joie. Il a fallu aussi définir ce qu’est vraiment l’amour et le libérer de la vision mentale, romanesque et commune, générale.
En considérant l’humain d’un point de vue énergétique et en lâchant la notion de jugement, la compréhension de soi et du monde s’élargit considérablement. Commence alors un tri au niveau du mental afin d’aligner les pensées sur la fréquence de l’amour puis, peu à peu, la notion de bien et de mal devient totalement obsolète lorsqu’on comprend que le jugement créé la division, le conflit, le mal-être.
En s’identifiant prioritairement au divin en soi, on reconnait cette énergie qui nous soutien constamment, nous guide et nous inspire afin de réaliser notre meilleur potentiel, d’être tout simplement heureux de vivre. Puis en prenant confiance en soi par cette connexion intime, on ouvre son cœur et en même temps sa conscience.
La découverte des jeux de rôles, du triangle émotionnel, des stratégies de l’ego permet de voir que nous sommes notre propre bourreau, sauveur et victime, que nous nous infligeons des souffrances inutiles en perpétuant ses comportements inconscients.
Devenir conscient, repérer les masques et vouloir les enlever libère peu à peu de l’inconscience et le divin apparait à mesure que nous tombons les masques.
Puis ce constat nous démontre notre pouvoir illimité.
On découvre souvent ce potentiel au travers de drames et ça n’est qu’en acceptant cette réalité qu’on peut utiliser notre pouvoir d’aimer, par le pardon à soi qui procure un immense soulagement.
C’est très simple en fait et presque mathématique, du moins logique.
L’ouverture de la conscience se réalise par l’ouverture du cœur.
Le cœur s’ouvre à chaque fois que nous pardonnons, que nous acceptons ce qui est, que nous nous attendrissons.
Même si c’est déstabilisant pour l’ego, le fait d’avoir confiance au divin en soi permet de rétablir l’équilibre. Comme notre essence est l’amour, chaque geste, pensée qui viennent du cœur est l’expression du divin en soi. C’est de cette façon qu’on renforce sa foi, son pouvoir et la confiance en soi se construit sur ces expériences.
Pour sentir cet amour que nous sommes, il nous faut faire circuler cette énergie en nous-même. Le dialogue avec l’enfant intérieur, avec l’âme, avec les gardiens de l’enfant, élargit la conscience et l’amour se diffuse dans tous les corps en grandissant dans ces échanges amoureux. Ce nouveau comportement vis-à-vis de soi-même, de ses ombres qui sont seulement des aspects cachés de notre personnalité, permet à notre essence de rayonner de plus en plus et de s’épanouir vers l’extérieur, de plus en plus loin.
« Could you be love » Bob Marley
En retrouvant la tendresse pour ces aspects de soi moins éclairés, on guérit les blessures du passé et cette part ignorante, commence à libérer sa lumière. On comprend que notre façon de condamner, de refouler ces aspects nous ampute de quelque chose d’essentiel au bien-être. L’ignorance est alors perçue comme l’innocence, la naïveté devient la capacité de rêver, le jugement devient discernement, c’est-à-dire la capacité à voir les choses dans leur globalité.
Il ne s’agit pas de s’inventer des qualités mais de voir les choses entièrement avec les yeux du cœur. Cet exercice permet de relativiser les faits et de lâcher les étiquettes, les à priori. On devient de plus en plus lucide en apprenant à prendre du recul sur les faits.
S’identifier au divin en soi n’amène pas à se croire au-dessus des autres mais au-delà de ce que l’on croit être soi.
Pas question non plus d’essayer d’être uniquement lumière puisque selon le cœur, tout est lumière.
L’ombre n’est qu’une énergie bloquée, une facette ignorée, jugée « mauvaise » par le mental qui se réfère aux croyances collectives tant qu’on ne se réapproprie pas la faculté de penser par soi-même. Pour se libérer de l’inconscient collectif, il nous faut devenir conscient de nos pensées, de nos croyances, de notre comportement.
Penser par soi-même demande de s’isoler du monde et de se focaliser sur son monde intérieur. Pas besoin de vivre en ermite, il suffit par exemple d’éteindre son poste de télévision, de choisir en conscience ce qui entre dans le mental, ce qui va le nourrir.
Plutôt que de butter sur nos défauts, en voyant d’abord la qualité qui les accompagne, on rétablit l’équilibre intérieur. On devient modulateur de fréquence et par cet acte d’acceptation, l’amour en soi amplifie.
Ce n’est pas évident de cesser de juger, de diviser et d’évaluer mais comme pour tout apprentissage, on facilite le processus en ayant de la patience envers soi.
Considérer la vie comme une expérimentation libère la pression, le besoin de réussite et c’est lorsqu’on lâche les attentes que le meilleur se manifeste.
Quand on regarde l’enfant intérieur avec tendresse, on cesse d’être son propre ennemi et par la même, on libère la croyance que le monde est hostile. Le reflet que nous renvoient les autres correspond au regard que nous portons sur nous-même et à mesure que nous intégrons des parts blessées, délaissées, nous sommes en expansion et devenons de plus en plus tolérant.
Puis peu à peu la tolérance devient conscience d’être responsable de soi et pas des autres.
En toute logique, plus on s’accepte tel que nous sommes dans l’instant et plus on laisse aux autres la liberté d’être ce qu’ils sont.
Puis quand on se libère du jugement, non seulement le comportement des autres ne nous affecte plus mais nous n’avons plus à interagir avec l’extérieur pour dénicher nos ombres.
Lorsque nous sommes dans l’amour vrai de soi, l’énergie qui émane de notre cœur nous préserve de toute atteinte extérieure sans même que nous cherchions à nous protéger. Et comme ce qui est en soi n’est plus rejeté, ça n’affecte plus notre état d’être, l’ombre disparait.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci
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