par Lydia
J’ai carrément eu la flemme d’écrire hier. Il faut dire que je devais partir tôt de la maison pour aller à Perpignan et en revenant de ce périple, j’étais vidée ! Mais ça m’a fait du bien de casser la routine même si j’ai regretté d’avoir conduit comme une dingue et risqué de manger une voiture en pleine face, en doublant. Je n’ai pas eu d’autre choix que de me glisser entre deux voitures puisque sinon, je me serais rabattue sur le véhicule que je doublais. J’ai préféré suivre l’élan plutôt que de freiner et semer la panique autour. J’ai eu vite fait de calculer que j’avais la place de passer.
Ce n’est qu’une fois rentrée à la maison, que j’ai accueilli la peur de la punition, la culpabilité, la honte aussi d’avoir été si inconséquente. Si j’avais été seule, je n’y penserais même plus mais comme j’avais une passagère, j’ai pas mal ruminé avant de lâcher prise. J’ai dû m’y reprendre à deux fois tant les idées négatives venaient. J’ai aussi cherché à comprendre ce qui avait motivée ce comportement mais j’ai vite abandonné parce que ça augmentait le malaise et m’embrouillais encore plus.
De toute façon, il n’y a pas eu de conséquences graves sauf peut être la peur suscitée chez mon amie et les autres conducteurs. En plus, je venais de lui préciser que je ne prenais pas de risques non calculés ! Il est vrai que les autres conducteurs n’ont pas eu d’autres choix que de se ranger et c’est certainement pour cette raison que je n’ai ressenti aucune peur, j’ai gardé mon sang froid.
Puis une fois que la connerie est faite, il n’y a pas de raison de ruminer indéfiniment. Je me suis excusée auprès de mon amie et il semble qu’elle ait passé l’éponge, du moins qu’elle n’ait pas eu trop le temps de paniquer.
Le fait de conduire me stress encore pas mal, c’est la situation qui continue de m’agacer le plus, de susciter beaucoup d’impatience, de colère et il vaut mieux que j’évite d’embarquer des passagers dans mes virées. J’ai beau savoir que le mieux c’est d’accueillir la peur avant de démarrer, je n’ai pas encore le réflexe. Du coup, la peur me rend agressive et impatiente. Je vais essayer de penser à respirer avant de prendre le volant, la prochaine fois.
C’est tout de même dingue de ne pas arriver à en faire un réflexe. C’est trop simple pour le mental qui aime les trucs compliqués et s’imagine que pour guérir, il faut beaucoup de connaissances, de rituels compliqués…alors qu’il suffit de savoir respirer !
L’histoire du riche, dans la bible, qui va faire chercher un prophète par ses serviteurs et qui reviennent en lui disant de tremper ses yeux dans les eaux d’une rivière, pour recouvrer la vue, je crois et qui ne peut se satisfaire de la réponse, me vient à la mémoire.
Il y a derrière cela, l’idée qu’un individu a besoin de se sentir privilégié, reconnu par l’élite médicale, l’autorité, en l’occurrence, un prophète à l’époque, pour s’autoriser à guérir.
La notion de culpabilité intervient aussi dans la maladie. On a tendance à penser qu’on a fait quelque chose de mal, qu’on est puni et du coup on peine à imaginer qu’on puisse être pardonné. Effectivement, si on attend d’être pardonné par « Dieu », si on s’imagine que c’est son pardon qui nous délivrera, on sera dans l’attente de recevoir quelque privilège, un signe qui nous garantira que le divin ne nous en veut pas.
Alors que ça n’est que nous-même qui refusons de nous pardonner et faisons ainsi obstacle à la grâce. En ayant toutes sortes de croyances erronées à propos du divin on se prive de la guérison.
Si on considère, que nous sommes une étincelle divine matérialisée dans un corps de chair, que nous cocréons notre vie même si la plupart du temps, ça n’est pas conscient, et que cette vie nous permet d’expérimenter la dualité afin de grandir en sagesse, par nos choix, l’idée même de punition et de récompense devient obsolète.
Puisque nous sommes responsables de nous-même et uniquement de nous, que nous sommes dans un jeu d’illusion et de contraste, la culpabilité n’a pas de raison de perdurer.
Il est normal de culpabiliser quand on fait des erreurs mais si on ne passe pas par l’étape du pardon, on se créé son propre enfer, sans que ça puisse changer les faits.
Et qui d’autre que nous-même peut réaliser ce pardon ?
La conscience ne juge pas, l’intelligence de la source qui est en nous, n’a jamais jugé aucun des actes de la personnalité.
Prendre conscience de son erreur et demander pardon, si besoin, aux personnes qui ont subit les conséquences de nos choix non éclairés, et à soi-même, est suffisant pour intégrer la leçon et ne pas refaire la même erreur.
On se rajoute tout un tas de mauvaises raisons de se maintenir dans un état de victime. Puisque si on ne se pardonne pas, si on attend d’être pardonner par le divin, on nie son pouvoir de choisir, on refuse de voir la situation avec les yeux du cœur et on s’endurcit.
Il y a ce que je réalise consciemment, ce que je crée inconsciemment et comme je ne suis pas seule à disposer du pouvoir de création, il me faut aussi apprendre à relativiser, à accepter les échecs, les erreurs, les imperfections, la faiblesse de l’humain manipulé par ses croyances et ses peurs.
Ne pas se pardonner, c’est une façon donc de nier le divin en soi et aussi de nourrir l’idée que la compassion des autres nous délivrera de la culpabilité, que leur pardon nous délivrera. Par orgueil, par manque d’amour vrai de soi, on peinera à accepter d’avoir fait une erreur et ça nous maintient dans le rôle de la victime puisqu’on attend une sanction de l’extérieur et du divin.
De même, croire que nous sommes responsables de nos créations ne doit pas nous faire oublier que nous ne sommes pas seuls à le faire et qu’il y a plusieurs paramètres du monde invisible que nous ne pouvons absolument pas maitriser. Un plan d’ensemble dont nous faisons partie au niveau de la conscience divine et que la personnalité ne peut pas vraiment connaitre, du moins en totalité.
Nous ne pouvons pas contrôler ce que les autres créent, ce que la vie nous amène à vivre. Même si nous cocréons, même si nous le faisons la plupart du temps sans en être conscient, nous sommes responsables de ce que nous vivons, de la façon dont nous intégrons ce qui est.
Nous ne sommes pas toujours l’initiateur de ce que nous vivons mais nous pouvons toujours choisir comment nous allons réagir face à ce qui arrive.
C’est bien là que notre pouvoir se situe et non dans la capacité de changer un événement. La culpabilité entraine les regrets, les remords et on s’enferme dans un cycle infernal ! Prendre conscience de son erreur, l’accepter et enregistrer la leçon afin de ne pas refaire la même bourde, permet de passer à autre chose.
Culpabiliser nous maintient aussi dans l’inconscience, dans l’idée que nous n’avons pas eu le contrôle sur la situation. Or il ne s’agit pas de contrôler mais de permettre l’expérience et de gérer les pensées et les émotions qui auront amené à vivre la situation. On pourra alors détecter quelle fausse croyance a généré les faits et accueillir la part de soi qui est dans la peur ou l’ignorance.
La culpabilité est amplifiée lorsque l’estime de soi dépend de l’opinion des autres, de la reconnaissance extérieure mais quand on commence à développer l’amour vrai de soi, il devient plus facile de la lâcher.
On ne le fait pas comme pour se disculper, comme pour justifier n’importe quel comportement ou encore se donner le droit de faire tout et n’importe quoi. On admet qu’on n’est pas parfait et ainsi, on active la perfection de l’amour en soi, par l’accueil de l’émotion et des pensées de déni, de rejet de soi.
Lorsqu’on réalise ce genre de mise à jour des croyances et des émotions, on sera beaucoup mois prompt à juger autrui. Surtout lorsqu’on ne comprend pas ce qui nous a motivé, lorsqu’on se rend compte que c’est la peur non gérée qui a généré un comportement et que ce sont des stratégies inconscientes qui se sont mises en place.
On sera motivé à devenir plus présent à soi-même, plus conscient de ce que nous vivons. Puis en lâchant la culpabilité, on retrouvera une forme de maitrise dans la gestion émotionnelle qui nous aidera à reprendre confiance en soi.
Voici les clefs de sagesse du moment, piochées sur le site de Monique Mathieu :
Clef 359
Bientôt tous les petits problèmes de votre corps, tout ce qui vous fait souffrir et que vous appelez à tort maladie disparaîtra petit à petit. Il faudra de plus en plus élever votre conscience au-dessus de la maladie, il faudra prendre conscience que votre corps fonctionne parfaitement. Intellectuellement vous le comprenez mais vous n’arrivez pas l’intégrer. Toutefois il y aura encore dans vos corps des épurations, une lutte entre les énergies en place et les nouvelles énergies qui s’installent.
Clef 258
N’oubliez jamais que l’Amour est la seule énergie souveraine dans tout l’Univers et qu’avec cette énergie tout vous est possible, votre propre transformation ainsi que la transformation de ceux que vous aimez. De plus, l’Amour vous protège de l’extérieur, vous protège de toutes les formes pensées qui pourraient vous atteindre et vous déstabiliser. Si vous restez toujours dans cette énergie, dans la conscience que l’Amour est la plus grande force de l’Univers, rien ni personne ne pourra vous atteindre, si ce n’est l’Amour. L’Amour attire l’Amour, la Joie attire la Joie, la Paix attire la Paix.
Voilà qui me remet sur mon chemin et il est clair qu’en pareille circonstance, l’amour se manifeste dans le pardon à soi. Je suis la seule à pouvoir le faire, à pouvoir restaurer la libre circulation de cette énergie de vie, de la source, en accueillant les aspects fragiles de mon humanité.
Clef 852
Il faut que vous compreniez que vous avez une chose essentielle à faire, c’est de pardonner ! Pardonnez-vous et pardonnez aux autres parce que tout ce qui n’est pas pardonné crée une souffrance qui s’imprègne dans vos corps subtils et dans votre âme qui, petit à petit, restitue cette souffrance à votre corps de matière.
Bon, le message est clair ! 4 pages sur le sujet, me montrent que ça n’est pas si facile à réaliser puisque c’est dans l’inconscient que demeurent les fausses croyances et ça n’est qu’en étant à l’écoute des émotions, dans le lâche prise que je peux avoir une vision profonde des choses, accéder à ce qui créé le blocage de l’énergie.
Clef 861
Nous vous demandons avec insistance : Bien sûr, vous êtes obligé(e) de vivre dans cette troisième dimension, nous le comprenons ! Lorsque nous vous demandons de lâcher prise, cela veut dire de ne pas cristalliser sur une situation donnée !
Lorsque vous vivez une expérience, vivez-la en vous disant : « cette expérience me permet d’évoluer, mais elle n’a que ce seul mérite ! Une fois que j’aurai vécu cette expérience il faudra simplement que je l’oublie. Il ne faut pas que je ramène sans arrêt toutes les vieilles expériences, tous les vieux traumatismes, toutes les vieilles souffrances ». Tout cela doit disparaître de vous et ne vous appartient plus.
Bon et bien, il est temps de passer à autre chose ! Mais pour qu’une leçon soit bien intégrée, il faut accueillir toutes les pensées, les émotions, afin de libérer la charge énergétique, de défaire les nœuds. Chaque fois que mon mental revient sur cette histoire, je me contente de respirer et de « voir », ressentir, se qui se manifeste, sans juger, jusqu’à ce que plus rien ne m’y ramène.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci
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