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par Christian Duval

Tant qu’on veut devenir « vrai » on reste « faux » Tant qu’on veut devenir « parfait » on reste « imparfait » alors que la Vérité est au-delà du choix ; elle est évidente. On ne peut être autre chose que ce que l’on est : la Perfection. Et celle-ci est déjà là. On est cela. On n’est pas une partie du Tout imparfaite qui doit devenir parfaite. On est la Perfection absolue

Tant qu’on veut « devenir » on se projette dans un but, dans le futur alors qu’on ne peut Etre (Présent) qu’ici et maintenant. Ce n’est pas un but. Il n’y a rien d’autre à vouloir ou à faire qu’Etre ce que l’on est. C’est cela l’amour.

Dés qu’on aspire à autre chose on s’éloigne de l’Etre, on a l’impression d’être quelque chose et on veut « devenir » autre chose et cet autre chose devient un objectif qui est lié à un idéal. Ainsi si l’on veut devenir vrai et qu’on pense que le christianisme est vrai on devient chrétien et on s’éloigne de la vérité, du vrai, de l’authenticité que l’on est.

Tant qu’on se voit imparfait et qu’on aspire à être parfait on fait l’expérience de l’imparfait qui tend à la perfection qu’on n’atteint jamais puisqu’elle semble située ailleurs, plus loin, dans un futur indéterminé.

Tant qu’on imagine Dieu dans le lointain comme un Etre assis sur un nuage qui joue avec les marionnettes que nous sommes on reste dans l’illusion. Dieu n’est pas un but lointain il est l’Etre des Etre et l’on est « Lui » sous cette forme qui aussi petite soit elle manifeste la totalité de sa Perfection.

Dés qu’on veut devenir autre chose on choisit un modèle : Jésus, Bouddha et on essaie de se conformer à cette image dont on ne devient qu’une mauvaise copie. Cette image devient un masque derrière laquelle on se cache et on se leurre. Dés qu’on prend un Etre comme modèle on en fait une idole et on ne peut en être qu’une mauvaise imitation.

L’ego nous maintient prisonnier

L’ego à besoin d’objectifs et de buts, il se projette dans le futur car cela lui donne l’impression d’exister, il créé automatiquement une distance entre ce que l’on croit être et ce qu’on veut devenir. Il nous ballade sur un chemin illusoire. Tant qu’on veut devenir quelque chose on reste soumis à l’ego ; tout idéal, tout désir fait gonfler l’ego qui n’est jamais satisfait

Il est impossible de devenir ce que l’on est déjà, On ne peut pas devenir Dieu puisqu’on l’est déjà, on ne peut pas atteindre le Paradis puisque celui-ci est déjà la. Le Paradis et l’enfer sont des états d’âmes et non des lieux où se rendre. On peut choisir de vivre le Paradis ou l’enfer mais quand on est dans l’Etre on ne choisit plus rien : on est au-delà de cette dualité. On est chez Soi. On n’a plus besoin de se projeter dans le Paradis ou l’enfer et la vie ne devient pas facile mais Est facile.

Tant que l’ego nous embarque dans des projections nous ne pouvons qu’être aussi enfermés dans la culpabilité car nombreux projets se terminent en échecs. Et plus nous nous culpabilisons, plus nous choisissons des idéaux élevés, plus nous nous enfermons.

Tous les modèles de référence que nous mettons entre notre Soi et le divin nous maintiennent dans l’idolatrerie : que ce soit Bouddha, Jésus, Marie ou l’Archange Mikael, tant qu’on s’affuble de noms d’entités célestes en pensant qu’ainsi on va s’élever plus vite on reste dans l’ego, et on ne devient que de mauvaises imitations, de mauvais interprètes.

C’est le même processus qui s’agit dans la voie artistique. On peut interpréter une chanson de Johnny et s’en tirer pas trop mal, par contre dés qu’on essaie d’imiter Johnny en s’habillant comme lui , en imitant ses gestes ou sa voix on ne peut qu’être une mauvaise imitation car Johny est inimitable, il est « Ce qu’il est « ..La forme pensée de ce qu’il est inscrite dans l’invisible et nul ne peut la changer ou s’en emparer.

Dés qu’on se colle à un idéal et qu’on dévie de celui-ci on sombre dans la culpabilité. On se décide de ne plus boire un verre d’alcool et les copains arrivent avec une bouteille pour souhaiter notre anniversaire, on ne peut pas refuser sinon ils vont se fâcher, alors on boit un verre et on se culpabilise pendant des jours en pensant qu’on a « trahi son idéal » et ainsi on se créé un enfer. Alors qu’il aurait suffit d’accepter de boire ce verre pour trinquer et de ne pas faire tant d’histoires. On n’est pas obligé de prendre une cuite…

Tous les idéaux et recherches de vertus nous enferment. Le végétarien pur et dur qui a mangé un petit morceau de viande (caché dans un plat) peut se rendre malade a cause de cela ou devenir agressif ou rancunier envers celui qui lui a fait manger ce plat. Que d’histoires pour si peu de choses !. Il aurait mieux fallu qu’il ne s’en rende pas compte.

Nous savons tous que nous sommes manipulés par les médias mais en fait nous sommes surtout manipulés par nous-mêmes et nos idéologies. Ainsi les médias nous proposent la consommation de certains produits et d’un autre côté nous informent que dans ces produits il y a des produits nocifs pour notre santé. C’est le cas notamment pour la cigarette (fumer tue !) et pour certains produits alimentaires. Ainsi lorsque notre train de vie nous oblige à manger un produit non bio nous nous culpabilisons car nous savons l’effet des pesticides sur notre santé et nous y donnons tant d’importance que nous tombons malades pour de vrai car notre Attention cristallise l’information.

Certes il importe d’être vigilant mais il ne faut pas devenir paranoïaque. C’est idem avec la pollution : à chaque fois qu’on utilise son automobile on sait qu’on pollue l’atmosphère, alors comment faire ? Ou sont le bien et le mal lorsqu’on prend son automobile pour parcourir 50 kilomètres afin de prendre soin d’enfants qui ont besoin d’attention ou de nourriture ?

On ne peut pas vivre sans certains idéaux mais il est totalement inutile de se culpabiliser quand on ne se sent pas parfait car cela nous amène droit sur le chemin de l’enfer. A chaque instant et selon chaque situation il faut rester persuadé qu’on donne le meilleur de soi et c’est cela la perfection ici maintenant.

Dés qu’on s’impose ou impose à quelqu’un un idéal on entre dans l’enfer-me-ment.

Dés notre plus jeune âge on est formaté par l’éducation et on nous dit qu’il faut devenir comme ceci, comme cela, que cela est bien ou mal, et on s’engage sur la via dolorosa. L’éducation ne tient absolument pas compte de l’identité et du caractère de chaque enfant ainsi lorsqu’on demande à un enfant Bélier d’être sage comme une image (c’est-à-dire assis a lire ou a rêver) on l’oblige à aller au delà de son état naturel (un enfant Bélier a besoin de bouger, de sauter, de courir) mais dame éducation ne pense qu’a uniformiser : tous les enfants doivent coller à l’image de sagesse qu’elle à programmé.

C’est ainsi que petit à petit on sort de l’enfance, de la spontanéité et que l’ego s’empare de nous et qu’il nous impose des idéaux religieux, alimentaires, moraux, professionnels, matériels qui enferment notre enfant intérieur dans la prison de l’illusion. L’enfant est alors prisonnier de l’ego qui via ses objectifs l’oblige à être ou devenir autre chose que ce qu’il est (c’est-à-dire spontané, simple, aimant, innocent, transparent.. totalement Présent). Le seul moyen de sortir de cet enfer est de se débarrasser de la tutelle de cet ego et de ne plus chercher à devenir autre chose que ce que l’on est intérieurement.

Nombreuses personnes me demandent leur mission de vie, ce qui peut être révélé par les structures du thème astrologique. L’étude de celui-ci renseigne sur certains traits de caractères personnels et héréditaires et permettent de percevoir qu’elles sont les métiers les plus adaptés à la personnalité actuelle mais en aucun cas ce n’est un devoir ou une « mission ».les informations que je donne ne sont que des « idées suggestives » et la seule mission que nous devons réaliser est d’Etre ce que nous sommes c’est à dire « Amour ». Onde de vie. Eros. Enfant espiègle joyeux et farceur qui par ses traits d’humour rend les gens amoureux de la vie. Peu importe que l’on soit boulanger, fleuriste, médecin ou marchand de tisanes. Ce qui importe c’est que cela doit nous rendre heureux, joyeux, aimant, généreux, simple car on ne peut aimer que si on s’aime soi-même et on ne peut être un bien pour les autres que si on l’est pour soi et on ne peut bien faire les choses que si on aime les faire.

a suivre…..

christian Duval Wydyr le 26/10/214

Source: http://lagazettedewydyr.over-blog.com/

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