Image Dorinas Costras: http://www.redbubble.com/
par Lydia
Et bien ce matin, j’espère que la journée sera meilleure que celle d’hier ! Pas évident d’appliquer les connaissances que je transmets ici, quand tout semble partir en cacahuète en dedans ! Je me suis renfermée dans ma coquille et n’ai rien fait de la journée. C’est assez logique de vivre ça puisque je tente de libérer le masque que je porte depuis mon adolescence. C’est dingue de constater combien quelques milligrammes en moins peuvent chambouler mon rythme. Je n’avais aucune motivation à agir et même le seul fait de cuisiner m’a beaucoup coûté. Le menu se compose d’un plat de spaghetti depuis plus de cinq jours ! Derrière cela, il y a comme une grande lassitude à vivre, à assumer le quotidien, le corps physique et ses nombreux besoins.
Quand le chaos se faisait sentir, j’essayais de revenir au cœur, de focaliser mon attention sur ce centre, sans y parvenir. Le mental tournait en boucle sans que je puisse l’arrêter ou même le calmer. Et même si je sais que je ne suis pas seulement mes pensées, j’ai eu bien du mal à prendre du recul.
Voyons si je peux gérer mon temps de façon à ne pas sentir l’ennui, la pesanteur de l’incarnation. Et surtout si j’arrive à ne pas me laisser envahir par les pensées morbides, le découragement. Le seul truc qui me calmait, c’était de me dire ; « c’est normal, ça passera »
« J’appelle tous mes corps à s’unir, à s’associer de façon à capter les énergies de la source, de la créativité et à pouvoir les utiliser pour créer de la joie, du bien-être. J’appelle mon âme et ma présence divine à diffuser l’amour et la lumière, à activer l’énergie de la source en moi afin de retrouver la motivation à agir, avec fluidité, depuis le cœur, en toutes circonstances ».
Chaque fois que j’hésite à publier un article parce qu’en le relisant je m’agace de constater que je continue de ressasser, de tourner en rond, c’est le signe qu’une croyance injuste est active en dedans et continue de modeler ma vie.
Mais ça veut surtout dire qu’il me faut être patiente et revenir à l’essentiel, retrouver la sensation du divin intérieur. J’ai essayé de faire une séance d’auto-déconnection instantanée ; de relaxation et de suggestions adressées à l’inconscient, sans pouvoir me concentrer, focaliser l’attention sur mon corps physique, le mental se baladait sans arrêt.
Avec un peu de recul et en me référant à mes observations passées, il semble que chaque fois que le mental s’affole, c’est l’annonce du renouveau. L’intégration d’une vague énergétique qui libère des infos permettant de passer un cap, d’envisager la vie avec encore plus de lucidité, de clarté et de foi.
La lumière de la source amène des nouvelles idées, une nouvelle vision des choses, plus d’acuité et c’est sur ce point que le trouble s’installe. La lucidité implique que l’on voit clairement, objectivement les choses et donc que nos sens s’affinent, sont plus ouverts ce qui a pour effet de donner l’impression que tout est amplifié.
Retirer les voiles, la carapace, donne l’impression d’être encore plus vulnérable. Et même si je sais quoi faire des émotions qui émergent, la mise en application demande que le mental soit relativement apaisé. Et comme il est submergé par des pensées de peur face à l’inconnu et cette mise en danger, ça n’est vraiment pas évident à gérer.
La solution, c’est d’être patient et de se traiter avec une infinie douceur de façon à ne pas créer de division intérieure et ainsi de maintenir la paix en soi. D’un autre côté, le fait de ne pas avoir forcé, de ne pas m’être fait violence en essayant de lutter contre ce qui se manifestait, m’a permis de ne pas retomber dans la critique et le déni. Puis une journée sans Internet, ça m’a fait du bien. J’ai pu vérifier mon degré d’attachement et le fait que mon bien-être ne dépend pas des circonstances extérieures mais bien de mon état d’être.
Je peux considérer que j’ai avancé parce que bien que j’étais à la limite de sombrer dans le désespoir, je n’ai été que touchée mais pas coulée. L’humour, la dérision m’ont aidé à maintenir mon taux vibratoire relativement élevé avec légèreté. J’ai tout de même constaté qu’il était facile de basculer dans le cynisme, que l’humour pouvait être un cri de désespoir très proche du défaitisme.
Mon vocabulaire trahit le maintien de croyances basées sur la lutte et en même temps la difficulté à comprendre ce qu’est réellement le lâcher prise.
Il apparait comme un état de réceptivité, dépourvu d’attente mais nécessite tout de même de faire un pas en avant.
Parfois on doit se contenter de ne pas empirer les choses par l’identification au mental et quand on ne peut pas faire mieux que cela, c’est-à-dire quand on ne peut pas passer à l’action, il vaut mieux s’abstenir. Tant que le retour au cœur, le centrage n’est pas devenu un réflexe, on va cafouiller, on n’arrivera à faire retour une fois sur deux mais c’est déjà un progrès.
Il s’agit tout de même de déplacer son attention de l’ego au cœur, ce qui implique de faire une pause chaque fois que ça remue à l’intérieur et comme c’est exactement l’attitude inverse de celles que j’aie toujours eu, ça demande beaucoup de pratique.
Finalement je peux voir les aspects positifs de la situation actuelle si j’envisage les faits à partir du cœur. Même si j’ai vraiment envie de libérer tous les masques, une part de moi ou même plusieurs sont habituées à vivre cachées et il est donc tout à fait logique de sentir une forme de résistance.
Pour cette raison, la patience est indispensable, elle permet de garder espoir tout en ayant de la tendresse vis-à-vis de ces aspects encore conditionnés par la peur.
Il est tout à fait logique d’être perturbé par le changement tant que les énergies intérieures ne trouvent pas l’équilibre. Tant que l’excitation à l’idée de la nouveauté ne s’associe pas à la peur de l’inconnu, le risque de faire un pas en avant et deux en arrière demeurera.
J’ai reçu, sur l’écran de mon mental, l’image d’un pendule qui se balançait jusqu’à se stabiliser. En même temps la sensation que tout est bien m’a remplie ce qui a eu pour effet de me rassurer. Cette image illustre bien le mouvement intérieur qui s’effectue lorsqu’on veut apprendre la maitrise des énergies.
Comme les pensées sont de l’énergie et qu’elles définissent les actes, le comportement, il est donc indispensable de commencer par les maitriser.
Il faut trouver l’équilibre entre accepter et agir. Écouter dans un premier temps ce qui se manifeste et focaliser son attention sur le cœur plutôt que sur les pensées préférées. Bien que la focalisation sur les pensées positives donne l’impression d’un mieux-être, ça reste du vent, on maintient le déséquilibre interne, la dualité.
Cependant, le mental et l’inconscient sont malléables et plutôt crédules on peut donc utiliser ce potentiel pour choisir les pensées que l’on veut nourrir et même leur faire des suggestions qui induiront un état d’être spécifique même si a se situe dans l’imaginaire.
Le cerveau ne fait pas la différence entre la réalité et l’illusion, il est aussi capable de projeter, d’imaginer et on peut utiliser ses atouts pour créer un état d’être agréable, rempli d’espoir. Là encore, on peut constater l’aspect double et même paradoxal de l’esprit. Mais plutôt que de le subir, on peut utiliser ses aptitudes pour améliorer le présent. Même si je sais que le fait d’être attentive à soi-même, de faire les choses en étant pleinement conscient, libère du passé, quand le mental s’affole, il est difficile de se concentrer alors en commençant par induire des pensées positives, on rassure ce corps et la fréquence vibratoire peut s’élever.
Mais on ne fait qu’agir sur le décor si on peut dire, on prépare un contexte favorable qui amène un semblant de paix favorisant l’accueil de ce qui est au niveau émotionnel. Une fois l’énergie stabilisée, on peut alors être en paix et les pensées émises deviennent naturellement plus légères.
Le divin en soi se manifeste ou se reconnait lorsque la paix s’installe, lorsque l’énergie est équilibrée en dedans. On peut percevoir son action par ce retour à la paix en soi.
« Cher mental, ne crains pas de lâcher les rênes, je comprends que ça puisse t’effrayer mais tu sais maintenant que tu n’es plus obligé de gérer notre monde intérieur. Nous ne sommes pas seuls dans cette expérience d’incarnation, l’âme et l’énergie de la source nous guident et nous supportent dans cette œuvre révolutionnaire. Sans parler de toute l’aide dont nous bénéficions de la part des « anges », des êtres des mondes subtils. Tiens à ce propos, voyons ce qu’en disent les êtres de lumière captés par Monique Mathieu :
Clef 401
Évoluer, c’est prendre conscience de l’immense potentialité qui est en vous et qui n’est pas utilisée ou qui l’est dans une très faible mesure. L’évolution ne s’apprend pas, elle s’acquiert au travers de la vie et des expériences de la vie !
Je suis en plein dedans, si on peut dire ! Découvrir ce qui me compose et libérer les étiquettes, les images associées à ces corps qui sont des outils de perception, qu’il me faut apprendre à connaitre en commençant par libérer les fausses croyances à leur sujet. Toutes les croyances qui nourrissent l’idée qu’il y a un ennemi à combattre.
Oui, le mental est puissant mais on peut l’apprivoiser, le libérer de la peur et des images qui en font un monstre, un être mauvais.
Sa résistance est une invitation à réitérer ses choix et ça n’est pas un obstacle insurmontable. Ni l’œuvre du « malin » mais une condition de l’incarnation qui permet d’unifier tous les aspects opposés de l’être. Quand je dis opposés, il s’agit de leur façon parfois diamétralement opposée de considérer la vie.
Clef 586
Il vous arrive de dire : si je n’ai pas d’argent, comment ferai-je ? Si je n’ai pas de logement ou de nourriture, comment ferai-je ? Nous vous répondrons ceci : aussi paradoxal que cela puisse vous paraître, si vous avez suffisamment d’Amour pour vous-même et pour tout ce qui vous entoure, l’argent et la nourriture viendront à vous ; un toit sera mis sur votre tête parce que vous attirerez à vous la générosité, la bonté et l’Amour.
Je confirme et d’ailleurs cette réalité est si ancrée en moi, par la connexion à la Terre Mère, que je ne compte plus depuis plus de deux ans. Je ne manque de rien même si ça n’est pas le luxe, je dispose d’un confort suffisant. Je peux voir combien j’ai amplifié l’amour de soi puisque je ne suis plus obligée de galérer pour joindre les deux bouts. D’un certain côté, le fait de savoir que l’argent ne fait pas le bonheur, de ne pas le voir comme la seule puissance à disposition me préserve de l’avidité. Mais il m’a fallu réviser mes croyances à ce sujet pour que ça ne soit plus un problème. Libérer le sentiment d’illégitimité par le contact avec la terre, m’a aidé à développer la confiance en la bienveillance de la vie. La gratitude a remplacé la peur de ne pas être à ma place.
Clef 927
Avez-vous compris et intégré tout ce que nous vous avons enseigné? Ne vous lassez pas ! Si vous vous lassez, c’est que vous avez l’impression d’avoir tout compris ! C’est justement à ce moment-là que vous n’avez rien compris !
C’est marrant mais c’est exactement la sensation que j’aie eue hier ! Je tournais en rond dans ma tête et ça m’a gonflé de voir que je bloquais toujours au même endroit. Tant que je n’ai pas pu dire sincèrement « tout est bien », tant que je focalisais sur tout ce qui cloche et que je nourrissais la critique, ma fréquence énergétique était au ras des pâquerettes.
Il a fallu accueillir patiemment tout ce qui se manifestait en cessant peu à peu l’auto-critique pour que je retrouve un semblant d’espoir. Et l’idée que la nouveauté créé naturellement une forme de résistance a fini par émerger.
Puis se rappeler que le mental est limité, qu’il ne peut pas prévoir puisque tout se réalise au fur et à mesure, selon le timing de l’âme, du divin. Accepter de fonctionner encore selon les stratégies du mental qui est très fort pour fuir dès qu’il est perturbé. Accepter tout simplement les limites du mental et ainsi permettre au divin de se manifester, d’agir.
Je peux constater combien il est difficile de persévérer sur cette voie quand la sensation du divin intérieur est voilée par le vacarme du mental. La foi est alors la seule bouée de sauvetage à laquelle on peut se raccrocher. Allez, une dernière clef de sagesse pour la route !
Clef 186
Tous les jours, ayez une pensée d’Amour pour votre Être Divin, pour ce qui va s’éveiller en vous et prendre une grande part active dans votre vie. Demandez-lui qu’il vous donne l’énergie qui vous manque car il possède une énergie inépuisable.
Voilà une invitation qui me convient parfaitement et je m’en vais la formuler sous la douche. Un acte symbolique et un travail énergétique de nettoyage en profondeur avec l’aide des énergies des rayons blanc, rose, violet et doré. Là aussi, c’est une mise en condition énergétique, une activation des énergies que je porte et qui sont amplifiées par la focalisation, l’appel.
Finalement en étant objective, je peux constater que l’inquiétude a remplacé la peur. C’est une forme plus subtile de la peur qui est plus facile à gérer et ça montre que malgré tout, il y a tout de même une forme d’évolution si faible soit-elle. Pouvoir le remarquer, c’est aussi positif puis s’en contenter démontre que les exigences diminuent, que la gratitude s’installe.
Alors plutôt que de focaliser sur ce qui reste à accomplir, autant voir ce qui a été déjà parcouru et reconnaitre en cela que je m’élève, dans tous les sens du terme !
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci
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