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par Lydia

Le vent est violent ce matin mais la chaleur accumulée durant la soirée maintient l’appartement dans une douce et paisible ambiance. J’ai demandé à être guidée pendant la nuit, vers ma présence divine et qu’elle charge la part « voyageuse nocturne », d’énergie d’amour, de tendresse, de fluidité et donc de guérison, afin qu’elle les ramène en mon corps physique. Je n’ai pas de souvenir précis de cette rencontre mais je ne doute pas qu’elle ait eu lieu puisque ce matin, je suis sereine, la douleur de la sciatique est toujours là mais comme un « bruit de fond », un léger rappel à être présente, ancrée, centrée et à lâcher prise.

Cette notion est très difficile à intégrer parce que ça demande de s’abandonner totalement, d’avoir une confiance aveugle en la source et en son cœur. C’est un mode de fonctionnement complètement inverse de celui du mental qui ne sait pas faire un pas sans savoir où il s’aventure. Il n’y a pas non plus à lui en vouloir mais juste à se mettre « à sa place » pour comprendre qu’il ne lutte pas mais qu’il ne fait que continuer son job de protecteur et à l’amener en douceur, à se diriger vers le cœur dès que ça coince en dedans. Je peux vous garantir qu’il se réjouit de la rencontre avec l’âme envers qui la confiance grandit à mesure qu’il est imprégné d’amour divin dans cette communion.

 

Ces voyages intérieurs le forment, l’allègent et lui enseignent la patience, la confiance et l’amour pur. Il ne faut pas oublier que c’est sa quête principale. La seule différence avec l’âme c’est qu’il se tournait vers l’extérieur, faute de connaitre la cible.

Mais en même temps, ce mouvement vers les autres, lui a permis de comprendre, d’apprendre quantités de choses et de tester l’amour sur le terrain. De constater qu’il ne trouvait pas le bonheur ni l’amour vrai, celui dont l’âme lui insufflait le souvenir. Parce qu’il ne faut pas se leurrer, il n’y a qu’en considérant l’humain de façon divisée qu’on peut le voir comme un ennemi, un aspect de soi inférieur, un empêcheur de tourner en rond, isolé de la source, du divin.

Certes, il agit en mode automatique mais il a été conçu pour les besoins de l’expérience. Quand on prend l’habitude de venir en son cœur, on comprend que chacun des corps est sacré, divin et tout à fait pertinent. Même le corps de souffrance contient des trésors de connaissance. Mais quand on se laisse porter par l’amour en soi, il est embrassé, autorisé à retourner à la source et remercié pour ses dons. Dans l’amour inconditionnel il n’a plus de raison d’être.

Déjà, quand la foi est vivante, supposer qu’un aspect de soi est inapproprié ou mauvais, c’est se tromper soi-même, c’est un déni du divin, de son intelligence et de sa bienveillance.

La croyance en l’illusion de la séparation est sans arrêt nourrie dans les mouvements de rejet qu’on exerce envers des aspects de soi qu’on juge sans connaitre, simplement par peur; Les pensées négatives, les émotions, les énergies innocentes, les corps plus denses, moins éclairés. Mais cette sensation vient du fait qu’on hiérarchise, qu’on divise ce que nous sommes.

Ce que le divin a réuni, à assemblé, se trouve divisé par nos croyances, nos peurs et le manque d’amour inconditionnel pour tout ce que nous sommes.

La peur n’est qu’une énergie amplificatrice, révélatrice de nos pensées inconscientes, des schémas internes qui divisent, excluent. Mais même la division est une fonction en soi qui permet l’expansion de la vie au niveau cellulaire, sa régénération.

Ce qui nous rend malheureux, c’est le fait de se voir depuis l’ego seul et de se croire divisé, séparé de la source. Mais cette sensation de distance n’est que le reflet de notre croyance et quand on décide de suivre son cœur de vouloir manifester l’amour en toutes circonstances, on peut sentir que nous sommes un ensemble de corps imbriqués les uns dans les autres, qui recherchent l’harmonie continuellement.

Le divin est partout, au cœur des cellules, dans les zones cachées du mental, il ne peut en être autrement et en cessant de lutter contre soi-même, on peut le constater effectivement.

Puis en pratiquant l’amour comme une gymnastique, c’est-à-dire en cassant le réflexe premier, pour se loger en son centre, la peur est libérée de son aspect négatif, ce qui l’allège considérablement et comme elle est absorbée par la lumière divine, elle trouve sa juste place, sa fonction première, libérée des croyances.

On comprend qu’elle est une projection des blocages internes et que le mental sert de projecteur. Mais une fois qu’on a vu et accepté ses ombres, non seulement elles n’ont plus d’impact, elles n’effraient plus, mais le mental change de fonction, il devient caméra. Il continue de projeter mais comme plus personne ne regarde le film du moins on sait que l’image n’est qu’une interprétation subjective et partielle, voire faussée de ce qui est, donc on ne s’y attache pas.

Même si cette fonction peut être utile, il faut l’utiliser depuis le cœur pour qu’elle offre tout son potentiel. Enfin pour le moment, je me contente d’apprendre à suivre l’élan de l’instant, sans juger.

Quand on parle de suive le cœur, d’agir à partir du cœur, tant qu’on reste coincé dans le jugement, on va essayer de le comprendre en faisant le tri, en distinguant ce qui est approprié ou non, par la projection, l’anticipation du résultat. Mais notre discernement est beaucoup plus efficace si on commence par ouvrir son cœur et par libérer la peur.

On apprendra alors à reconnaitre les énergies de l’amour et celle de la peur et à distinguer ce qui porte notre intention. Mais ce constat doit aussi être accepté, amené au cœur, afin que le surplus énergétique soit libéré et permette d’avoir une vision neutre, harmonisée.

Accueillir l’enfant intérieur, toutes ces émotions refoulées, ramener tout en son cœur afin qu’il purifie les filtres du mental/émotionnel, réalise l’unité en soi. Puis comme on casse le réflexe automatique, de rejet ou d’attraction, on guérit les blessures de rejet, de trahison. Tous les corps bénéficient de cette union qui se réalise naturellement dès lors qu’on cesse de juger et d’étiqueter. Le besoin de liberté est aussi assouvi dans ce mouvement intérieur qui ouvre sur la dimension de l’amour inconditionnel. De nouvelles perspectives s’ouvrent, l’horizon s’élargit, on comprend qu’il n’y a pas de limite, que ce sont des repères, des guides pour une conscience qui expérimente le jeu de l’illusion de la séparation.

Puis en observant de plus près ce qui se vit en soi, on peut voir que c’est le fait de juger qui nous maintient dans le mental, dans la peur, le besoin de contrôle, et nous empêche de ressentir l’amour que nous sommes. On ne perd pas le sens de la mesure, au contraire le fait de se responsabiliser, de prendre en charge ses émotions, ses blessures, permet à nos corps autonomes et intelligents, de s’associer, de s’unir et parmi ceux-ci, les corps plus subtils, plus lumineux, amènent leurs talents qui vont s’unir à ceux de la personnalité.

Renoncer au jugement, au contrôle, libère d’une immense pression, de l’injustice, permet à la sagesse divine de se manifester et de restaurer la vérité, l’unité en soi. Il y a un temps où l’on semble perdu mais ça ne sont que les peurs de la personnalité qui s’estompent à mesure qu’elle prend confiance, qu’elle est aimée et communie avec le divin, dans le processus alchimique.

Oui, je sais, je répète encore et encore les mêmes choses mais c’est tout simplement parce que ce point est essentiel.

On ne peut faire l’expérience de l’unité en rejetant quoi que ce soit de ce qui nous constitue. En théorie c’est simple mais dans la pratique on peine à croire que ce soit la voie de la guérison, de la délivrance et du bonheur. La personnalité s’affole à l’idée de « succomber » à ce qu’elle appelle la tentation.

Quand l’idée de fumer de l’herbe est venue, je me suis fait tout un film, des reproches, des peurs sont apparues et en les libérant une à une, j’ai pu percevoir la situation autrement. Constater que c’était ma façon de focaliser mon attention sur l’aspect négatif de la situation, qui amplifiait le mal-être, la sensation de division intérieure par l’énergie du rejet, qui faisait de ce geste un problème.

Tant que je niais ce besoin pour une part de moi-même, je ne pouvais pas voir son utilité et plus je luttais contre, plus l’envie amplifiait. Ce geste conditionné répond tout autant au besoin de contrôle des émotions que celui de la fuite face à ces vagues. En m’autorisant à honorer cet élan, en ayant totalement confiance au divin intérieur, à l’amour, je peux comprendre le message, l’invitation à lâcher toutes peurs, à oser être ce que je suis maintenant.

Cette acceptation a ouvert mon cœur, à permis à l’amour de faire son œuvre alchimique d’harmonisation. Je ne sais pas du tout où je vais, au niveau temporel mais la confiance au divin et la façon dont se déroule mon quotidien, sans drame, avec facilité, me montrent que le cœur est ma demeure éternelle, la porte du royaume des cieux, l’endroit de tous les possibles, que mon incrédulité et ma résistance à l’amour, m’empêchent de considérer et donc de concrétiser.

Il faut un certain temps, dont la durée ne dépend que de la capacité à lâcher prise, pour changer son mode de fonctionnement, pour passer du réflexe automatique de fermeture à celui d’ouverture. Par le passé, il fallait que mon cœur se brise pour que je puisse ressentir l’énergie de l’amour, par contraste, pour que la source divine s’infiltre.

Maintenant, je ne suis plus obligée de souffrir pour ce faire.

Il me suffit de décider de vivre à partir du cœur, de choisir de m’y loger, d’y faire ma demeure de m’y abandonner en totale confiance, pour que le divin agisse, pour que l’énergie circule librement.

Je n’anticipe plus rien, je fais confiance et celle-ci repose sur l’expérience, le vécu.

Concernant les problèmes telles que la panne de voiture, avant, j’aurais réfléchis afin de trouver des solutions, la peur de l’arnaque, de ne pas pouvoir payer les frais, le sentiment d’illégitimité, de victime…m’auraient maintenue dans l’énergie de la peur, du doute et le résultat auraient été à la hauteur de mes croyances.

En décidant de vivre à partir du cœur, de faire confiance, je me place sur la fréquence de la source, de l’amour, de l’unité, de la fluidité, de la libre circulation énergétique… et par la communion avec l’âme, je n’ai plus du tout à me soucier du « comment » je sais sans aucun doute que les problèmes trouveront leur solution.

C’est la seule chose à faire et cette confiance s’acquiert et amplifie en se tournant vers l’intérieur, en se familiarisant avec le divin par la communion qui se vit dans le cœur.

Le mécano devait passer avant-hier mais je n’ai même pas été perturbée par son absence. Avant, j’aurais critiqué sa façon de faire, j’aurais souffert de me sentir coincée, à la merci de son bon vouloir, j’aurais râlé contre les hommes en général, contre la source, la vie, j’aurais crié à l’injustice, je me serais reprochée plein de trucs, en me disant que j’aurais dû…que si j’avais assumé financièrement, je n’aurais eu qu’à amener la voiture dans un garage…bref, j’aurais nourri le rejet de soi, la souffrance, amplifié les blessures, endossé le rôle de la victime à laquelle je me serais identifiée…

Là, pas une critique, j’ai même était contente qu’il ne vienne qu’hier après midi puisque j’avais besoin d’aller faire des courses. D’ailleurs, j’ai agi sans me soucier de savoir s’il viendrait ou non. Je savais qu’il le ferait mais je ne savais pas quand. Mon degré de confiance a suffit pour que tout se passe sans que j’intervienne. De toute façon à part m’angoisser en anticipant, me pourrir le moral à ressasser, je n’aurais pas résolu le problème et pire encore, j’aurais influencé le comportement de l’autre par mes résistances, mes projections.

En faisant totalement confiance au divin en moi, je lui laisse les rênes, l’autorise à agir librement, je lui donne tous pouvoirs de rétablir la justice à l’intérieur.

La justice, dans le sens de ne plus rien rejeter de soi, de permettre la réalisation de l’unité. Toutes les blessures étant nées de conflits, de manque de confiance, d’amour, le retour à soi, au cœur, rétablit l’ordre divin intérieur. Mais pas un ordre hiérarchique, une harmonisation des forces internes, des potentiels et points de vue différents.

Je pensais refaire la page des chakras mais je ne trouvais rien de vraiment nouveau puis comme je sature d’infos, et limite mon temps devant l’ordi, je n’ai pas cherché.

Comme pour le reste, je me suis dit que ça viendrait au moment opportun.

Puis même si ça peut paraitre prétentieux bien que logique selon ma foi, je veux être enseignée de l’intérieur, par le vivant, l’expérience, la sagesse de l’âme et celle de la conscience divine. Toujours est-il que j’ai bien fait de ne pas chercher puisque j’ai reçu ce matin, un mail qui semble correspondre à ma vision de l’énergie, des corps subtils et des chakras.

La vérité est simple, elle doit être accessible à tous, et l’intelligence du cœur surpassant celle de l’ego, étant beaucoup plus large et objective, je me fie plus au ressenti qu’au raisonnement logique mais limité du mental.

Je sais aussi que tout nous est donné pour notre plus grand bien, que certaines vérités ne sont accessibles qu’en ouvrant son cœur, en ayant libéré la peur et le jugement. On reçoit quand on est prêt à comprendre selon le cœur, quand l’ego est équilibré. Le risque de s’enorgueillir est absorbé par le fait de reconnaitre ses limites. Et ça n’est pas une mince affaire puisqu’on a vite fait de retomber dans l’excès.

Il y a beaucoup de guérisons en cours et comme elles se réalisent par la révélation et l’acceptation de l’ombre en soi, l’ego a moins de risque de s’en accaparer. Puis si c’était le cas, l’âme veille à le ramener à sa juste place. Ce qui peut se traduire dans la matière par une claque, un souci, une douleur…des invitations à revenir au centre, au point zéro, à l’équilibre, tout simplement.

 

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci

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