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par Eric

Mais non, ce n’est pas vrai, c’est pour rire ! D’accord, mon humour peut parfois laisser à désirer, mes proches me le disent souvent, mais dans ma famille, comme pour exorciser cette étape, nous en rions beaucoup. Et, ce n’est pas que je le souhaite, mais prévoyant et organisé comme je suis, je préfère anticiper, on ne sait jamais…….

Vous êtes très nombreux à avoir lu l’article que j’ai écrit pour le départ de mon père, il y a 2 mois, qui s’intitulait « Va et ne te retourne pas ». Cette fois, j’aimerais qu’il s’agisse de moi ! Etrange ? Non, pas du tout, car la mort n’est rien ! En voici un aperçu……

Nous en reparlions hier soir avec mon fils aîné et nous étions d’accord sur l’émotion de ce départ, avec les surprises qui accompagnaient cet « au revoir ». Certes, la peine de ne plus entendre sa voix ou ne plus pouvoir le toucher est immense. Les derniers mois de sa vie, je lui ai coupé les cheveux, je l’ai promené dans sa chaise roulante, je l’ai rasé de près comme il aimait, je l’ai aidé pour ses besoins naturels…..etc….. et donc beaucoup touché, ce que je n’ai jamais fait auparavant. Vous savez, ce n’est pas mon « truc » du tout ! J’admire les infirmiers, aides-soignants, les accompagnants au grand départ, mais je ne me croyais capable que de l’accompagnement spirituel. Quelle belle découverte que celle-là !!! Quelle merveilleuse expérience ! Et toute la famille est heureuse pour lui car nous le savons heureux, en tout cas je le sais par mon Guide, même si sa présence manque à tous.

Ce qui est extraordinaire est son évolution, les derniers mois de son existence et la leçon qu’il nous a donné, avec beaucoup d’humilité, lui que la fierté et l’orgueil rendait parfois « imbuvable » de son vivant. Il a progressé et s’est élevé au rang de Maître !! Ah oui, je suis fier de lui, je vous le dis ! Je savais que la vie sur Gaïa était l’Ecole des Maîtres, mais je craignais qu’il ne soit « recalé » à l’examen d’entrée….. Il n’en est rien, les infos sont claires et précises sur ce sujet.

Je n’ai plus de contact avec lui et c’est normal. Il doit suivre sa route et je sais que nous nous retrouverons bientôt. Pourtant la mort reste un sujet délicat pour beaucoup. J’ai tellement vécu ce départ avec Amour et Bonheur que je me suis souvent dit que c’était la première fois que je vivais ce passage de cette façon, tout comme tous ceux qui étaient présents ce jour –là. Comment ai-je pu être heureux du départ de mon père ? Cela vous choque ? Moi, je l’aurais probablement été il y a quelques années, Je ne vous aurais pas cru ou je vous aurais mal jugés !!! Je l’avoue ! Mais cette fois, la leçon était magistrale !

En nous souvenant de ce jour mémorable, nous nous sommes amusés à imaginer ma propre mort, et je puis vous dire que nous avons beaucoup ri, mon fils et moi ! Quoi ? Comment est-ce possible ? Quel manque de respect Eric ! Mais non mes amis, c’est juste dédramatiser quelque chose d’effrayant pour beaucoup, mais tellement naturel, tellement simple.
Du coup, je n’ai pu m’empêcher de vous en parler et demander à Abraël, mon Guide, de m’aider dans cette réflexion, pour cet article comme pour les autres……..

Eric : Abraël s’il te plaît, on peut aborder ce sujet ?

A : Oui, bien sûr. Que veux-tu savoir ?

E : Je sais que j’aborde un sujet délicat, mais je ne peux m’empêcher de relativiser. Qu’en est-il de la vérité sur ce passage angoissant pour beaucoup ?

A : Débarrasse-toi de tout ce qui t’as été enseigné à ce sujet. Tu l’as compris avec le départ de ton père, qui est ton premier ressenti inspiré sur ce thème, et vécu différemment de par ton évolution récente. Ce que tu appelles « le passage » n’est, en effet, rien de plus qu’une naissance, si ce n’est que la naissance humaine est brutale lors du vécu et que la mort l’est souvent avant, au travers d’une fatigue ou une souffrance physique, mis à part quelques cas particuliers.
Il ne s’agit, ni plus ni moins, d’un passage rapide à un autre état, celui qui a pour fonction un retour en douceur à l’origine. Pas de jugements, pas de reproches, juste la conscience d’un vécu, d’une expérience et d’un aperçu personnel de ton parcours ou d’une comparaison avec la mission de départ. Mais dans ce cas également, il est nécessaire de lâcher prise pour se laisser guider et accepter la main tendue vers la Lumière.

E : En qualité de géobiologue, je suis souvent confronté, comme mes collègues, à la présence d’entités sur les lieux d’analyse. Pourquoi ces âmes sont-elles prisonnières de la matière alors que d’autres s’élèvent ?

A : Ces âmes dont tu parles ne sont pas réellement elles-mêmes.

E : Là, il va falloir développer mon ami !

A : Je comprends, le sujet est complexe.

E : Qu’insinues-tu ? Que je suis incapable de comprendre ?

A : Je ne parle pas de ta compréhension de ces choses, mais les limites des croyances générales ne permettent pas d’aborder facilement ce domaine subtil. De même que tu n’as pas la compréhension de la totalité de ton Etreté, tu ne peux avoir une vision globale de la multiplicité des plans différents de qui tu es vraiment, pas encore ! Alors je vais t’éclairer. Il y a plusieurs formes de départs, complets ou partiels, rapides et violents, en douceur et conscients.

Une âme peut voir son parcours terrestre interrompu violemment à un moment de sa vie durant lequel ses vibrations seront déterminantes. Imagine le cas d’un être pris dans la tourmente au moment de son départ, il sera influencé par l’émotion du moment et les vibrations qui y correspondent. Même un être spirituellement évolué peut, en un instant de vie, voir ses vibrations chuter et se trouver « freiné » ou se voir régresser au moment de son envol.

Au sujet des départs complets ou partiels, il s’agit d’un aspect particulier. Un départ complet verra l’âme s’élever dans la compréhension de qui il est, en ayant eu le temps de s’y préparer et dans sa vibration la plus élevée, dans l’acceptation d’un départ « idéal » mais qui sera toujours trop précoce pour les proches.
Un départ partiel verra l’énergie du plan vécu se subdiviser et qui laisse une part de lui-même prisonnière de la matière de laquelle il s’extrait. L’énergie prisonnière n’est, en quelque sorte, que l’ombre de lui-même, mais sera perçue par les initiés et par ceux qui ressentiront cette présence.

Dans le cas où une part reste perceptible dans la densité, elle demande à être alimentée énergétiquement et n’aura d’autre option que celle de se nourrir d’énergie vivante, donc humaine. C’est la raison pour laquelle une présence énergétique restante va ou peut épuiser les humains vivants alentour.
C’est également pour cette raison qu’un être qui quitte votre monde doit s’élever sans rester attaché à ses proches ou à ses biens. Ceux qui pleurent la disparition d’un proche en continuant de le faire vivre en affichant des biens lui ayant appartenu ou en lui reprochant son départ peuvent intervenir dans le processus de libération et empêcher que le détachement souhaité se réalise vraiment.

Les humains ne sont pas responsables de cet état de choses, les religions le sont, ainsi que les croyances basiques, la peine, la peur et même les incroyances. Il ne sert à rien de blâmer ceux qui agissent de la sorte, mais de leur apprendre que le retour vers la Source, le voyage en direction de la Lumière, doit se « vivre » dans l’Amour, le Désir d’élévation et le détachement total de la matière qui a engendré l’existence.

Lorsqu’une âme quitte son corps, elle est accueillie un instant, comme par une porte Lumineuse qui s’entre-ouvre et donne l’opportunité de s’y engouffrer. Si, durant cet instant, pendant lequel le temps n’existe pas, l’être qui quitte son corps est inquiet pour ses proches, est attaché à ses biens financiers ou immobiliers ou n’était pas parvenu à comprendre le sens de son existence, même un peu, se verra « divisé » ou « retenu » dans ce monde qu’il faut pourtant quitter sans se retourner.

C’est ainsi que de nombreux soldats sont prisonniers des champs de batailles. Il s’agit de morts violentes et rapides. Ils ont perdu la vie durant un moment de haine, de colère, de désespoir parfois, mais toujours piégés par une obéissance à un pouvoir directeur et non dans la fraternité et l’Amour. Il va de soi que si ce pouvoir n’était considéré, il n’y aurait pas de conflits. Cette méconnaissance de la Vérité contribue très largement à l’égarement mais aussi à la souffrance de l’âme.
Ces âmes souffrent terriblement et se manifestent généralement dans un appel à l’aide qui est rarement compris. Quelques-unes cependant souhaitent cet état et œuvrent avec un dessein volontairement perturbateur. L’appel de vos Guides est un atout majeur en présence de ce type d’âmes.

E : Mais qu’en est-il des âmes qui s’élèvent dans des conditions idéales alors ?

A : Elles sont prêtes et acceptent d’être guidées et « prises en charge » pour utiliser ton langage. Elles poursuivent leur route dans des conditions optimales qui leur permettent d’accéder au stade qui leur fait prendre conscience de leur état durant lequel des membres élevés de sa famille ou ses guides lui accordent toute l’attention nécessaire à sa mutation. Elles sont ensuite accueillies par des Maîtres qui ne jugent rien, par un Amour Inconditionnel qui fait prendre conscience de l’entièreté de l’être et de ses pouvoirs créateurs. Ce que tu pourrais appeler un « questionnement » se manifeste après cette période et permet à l’âme de « saisir » l’enrichissement de la vie précédente et lui permet d’accéder à la connaissance de son appartenance au Tout Divin.

E : Et…… ?

A : Et ensuite le retour à sa famille d’âme, les partages, les échanges des expériences et la conscience de son identité, non plus individuelle, mais Unique dans le sens de l’Universalité. Le but ultime de ta vie terrestre est une volonté d’élever ta famille d’âmes toute entière, en collaboration avec celle-ci.

E : Merci Abraël. Pourra-t-on aborder à nouveau ce sujet une prochaine fois pour développer encore un peu plus s’il te plaît ?

A : Oui, bien entendu. Merci à toi.

Eric.

Source: https://www.facebook.com/pages/Sentiers-dEveil/272197149651420?sk=timeline