par Lydia
Je suis portée par une belle énergie ce matin ! Mon réveillon a été calme et je me suis endormie sur le clavier comme régulièrement depuis le sevrage. J’ai fait un tour rapide sur les sites dont les visiteurs ont atterrit ici ; « le grand changement » et le rond point de « la presse galactique ». Puis j’ai fini par réécouter à deux reprises le morceau que j’ai publié hier
Ce doit être une vibration particulière parce qu’à chaque fois, ça me transporte et ça éveille une énergie d’action, de passion pour la vie que j’aie longtemps réfrénée par peur de ma propre puissance.
Mais cette fois-ci, cette sensation est associée à la sagesse du cœur, et à la certitude que l’année qui vient sera celle de l’action, du faire, de l’élan à partir du cœur que rien ne peut venir perturber, pas même des questions du style est-ce que je fais bien ?
La spontanéité qui s’exprime chez un être dissocié intérieurement, dont les émotions refoulées sont très actives, est très aléatoire et violente. Les actions sont de l’ordre de la réaction, on pourrait mordre celui qui met le doigt sur nos blessures cachées, ignorées, minimisées.
Le rôle de l’ego étant de protéger l’individu de ses peurs, il est prêt à mentir et c’est d’ailleurs son langage habituel. Son objectif, c’est de maintenir la personne dans un degré de confiance en soi qui s’appuie sur le besoin et le manque d’amour. Il cherchera à avoir raison, à argumenter, mais comme il n’a accès qu’à une partie infime de la réalité, son jugement sera arbitraire ; il faut que ça rentre dans le cadre ! Ruse après ruse, il se valorise en étant gagnant, en étant au-dessus des autres, en dominant…
En fait, il lui manque une seule chose, s’associer au cœur afin de bénéficier de la sagesse divine, d’être éclairé, d’élargir sa vision, de faire péter les murs du jugement dans lequel il est enfermé depuis trop longtemps. Il a juste besoin d’équilibrer ses pôles, de communier avec l’âme, avec l’énergie féminine et ainsi de s’harmoniser. Les énergies maternantes de tendresse, de capacité à accueillir, caractéristiques du féminin sacré équilibré, associées à celles du masculin passées au travers du cœur, s’équilibrent mutuellement. L’empathie ne sera plus un piège mais une capacité de communier sans aller jusqu’à se perdre en l’autre. Les limites seront posées en douceur, sans violence et s’il est nécessaire de frapper du poing sur la table, il n’y aura pas de culpabilité.
Quand les énergies s’équilibrent dans le cœur, par l’alchimie émotionnelle, le juste geste est posé, l’action est déterminée mais elle n’écrase pas l’autre ni ne l’accuse ou le rejette. On est dans l’action et non la réaction puisque les émotions suscitées par la situation seront accueillies premièrement puis l’élan qui en émergera sera harmonieux, équilibré.
Je dois être en train de libérer les toxines en ce moment parce que je sens fort. Habituellement, je n’ai pas d’odeur marquée mais là, c’est costaud ! J’ai tellement été conditionnée par la peur enfant, que je me faisais le plus discrète possible, je ne faisais pas de vagues et ça allait jusqu’à n’avoir aucune odeur corporelle. J’avais même une hypertrophie au niveau du plexus solaire tant je me contenais. L’énergie de l’affirmation était littéralement enfermée et pour cette raison, à la pré-adolescence, quand mon père est parti, j’ai fait fugue sur fugue, j’avais besoin de trouver mon pouvoir et bien évidemment, comprenant les jeux des adultes, j’ai testé mon pouvoir de séduction premièrement. J’en ai été lassée relativement vite mais il a fallu que j’aille dans l’excès comme pour pallier toutes ces années d’interdit, d’enfermement.
Ma mère a passé des nuits blanches dans l’attente et la peur. Je partais pendant des jours sans donner signe de vie et une de mes escapades a duré plus d’un mois avant qu’elle ne me retrouve par ses copains facteurs puisqu’elle travaillait à la poste et que je lui avais écrit une lettre pour lui donner des nouvelles comme me l’avait suggéré un homme qui m’hébergeait à l’époque.
Malgré mon insouciance ou peut-être grâce à cela, j’ai toujours été protégée du pire. Et pourtant, j’errais dans Paris, parfois totalement défoncée, incapable de me protéger moi-même. J’étais tellement convaincue d’avoir vécu le pire, que je n’imaginais même pas qu’il puisse y avoir des dangers en dehors du foyer familial. De toute façon que pouvait-il m’arriver de pire que l’inceste ? Enfin c’est de cette façon que je voyais les choses et c’est certainement ce qui m’a évité d’attirer des catastrophes.
Puis c’est clair que mes anges et guides ont assumé ma protection et ils n’ont pas chômé, merci les gars ! Cette période m’a permise de goûter la liberté d’être et de faire mais mon rejet de l’énergie masculine m’a obligée à trouver une protection dans les opiacés qui ont fait office de barrière, me donnaient de l’audace et la capacité de m’affirmer sans être obligée de lutter, d’entrer en compétition.
Je suis en feu ce matin, ça ressemble aux bouffées de chaleur de la préménopause mais c’est plus court et un peu moins intense ! Du coup, je n’ai pas rallumé le feu malgré la température extérieure autour de zéro degré. Le ciel est tout quadrillé, c’est Noël !
Là encore, plus je vais gueuler contre ça et plus ça va m’affecter sans pour autant apporter de solution au problème. La question de la responsabilité est à voir de près ici.
En tant qu’individu lambda, simple « citoyen » (bien que ce mot ne veuille pas dire grand-chose), je n’ai aucun pouvoir sur ce que font les autres et encore moins vis-à-vis des gouvernants, de ceux qui prennent des décisions pour l’ensemble de la population.
Cependant, je peux déjà me désolidariser de l’inconscient collectif en n’entrant pas en réaction à ce sujet. C’est-à-dire qu’il m’appartient de gérer ce que ça suscite en moi et d’accueillir la colère, la tristesse, le découragement, la violence, l’accusation…
La colère met en évidence celle que je nourris encore vis-à-vis de mes addictions aux produits chimiques, la tristesse face à mon ingérence, ma façon de nourrir les stratégies de l’ego par la fuite, le découragement qui s’exprime quand je doute de moi, bref, je peux voir que tout ce que j’exprime à l’extérieur s’adresse en fait à ces parts intérieures qui ont encore besoin d’être accueillies sans jugement ni commentaire.
Je suis contente d’avoir préparé les desserts hier, sans stress, dans la joie partagée par mon enfant intérieur qui a toujours aimé faire de la pâtisserie. Jouer avec la matière, utiliser les réactions chimiques des aliments et les mélanger pour les transformer, m’a toujours fasciné. Puis le plaisir procuré et partagé, par ces douceurs et même si le sucre est néfaste, addictif, est le couronnement de ces créations. Je remarque tout de même que je ne suis plus aussi gourmande qu’avant, je n’ai pas pu manger les cinq petits choux que j’avais mis de côté. Je digère mal la farine apparemment parce que j’ai eu des douleurs au ventre au moment d’aller au lit. C’est peut-être aussi les chocolats que ma mère m’a envoyés qui me perturbent et me donnent un peu la nausée. Ou encore le cachet anti-puce de la chienne que j’ai confondu avec celui de magnésium et que j’ai ingurgité !
J’ai dû accueillir la peur de l’empoisonnement, la colère envers ce geste qui trahit ma difficulté à être présente jusqu’à me dire que mon corps physique saura gérer l’affaire si je lui fais confiance.
La culpabilité accueillie et libérée a fini par me faire rire de ma maladresse. De toute façon quand c’est fait, c’est fait. On peut juste limiter les dégâts en reconnaissant l’erreur et en libérant tout ce qui se présente en pareille situation. C’est l’occasion d’amplifier l’amour de soi et la confiance en soi, en tous ses corps qui savent très bien s’harmoniser si on les y autorise. Tant qu’on maintient la paix en soi, on facilite la libre circulation des énergies qui peuvent s’unir et s’équilibrer lorsque le mental n’interfère pas. Enfin quand on ne lui accorde pas de crédit.
Je suis épatée par le fait de ne pas stresser, de ne pas anticiper la venue de mes invitées !
Je ne me suis collé aucune pression, aucune obligation j’ai juste prévu de préparer les desserts la veille de façon à ne pas courir le jour venu.
Prévoir en gardant un champ d’expression large me semble être une position équilibrée entre volonté et accueil, faire et être.
Tracer la ligne principale, définir l’objectif tout en étant réceptif à ce qui est, permet d’agir selon ses préférences sans être enfermées par elles.
Quand on doit agir il est bon de commencer par accueillir tout ce que la situation suscite, ça permet de libérer les énergies coincées qui ne viendront pas interférer et la vision est plus claire.
La question du travail revient régulièrement et fait émerger des émotions relatives à des croyances passées devenues obsolètes mais qui demeurent en moi comme des vestiges de l’ancien monde. Ce qui se manifeste n’est plus aussi violent, radical et tranché, au contraire, je peux voir l’éventail de la palette émotionnelle qui s’ouvre d’un pôle à l’autre. C’est comme si un dialogue interne, une concertation, s’installait entre les personnages intérieurs qui exprime leur point de vue. Puis comme le corps émotionnel n’a plus besoin de faire des pieds et des mains pour s’exprimer, comme il est entendu depuis le cœur, la paix rend le spectacle plutôt intéressant.
Les peurs soulevées montrent des qualités qui ont juste besoin de s’unir à leur opposé pour s’équilibrer et devenir de l’information utile, des énergies qui vont nourrir le faire. Déjà, en amenant au cœur tout ce qui s’exprime, la paix permet de voir avec un certain recul et de constater que la victime n’est plus active en soi. C’est par ce retour au cœur qu’on se libère de ce rôle, qu’on ne subit plus mais qu’on observe et qu’on peut apprendre ce qu’une situation nous révèle de nous-même. Je partage ce dialogue intérieur des plus communs finalement, ce sont des questions que tout le monde se pose.
« Nous allons perdre notre liberté d’agir, on sera contraints par des horaires fixes ! » (l’enfant qui craint l’autorité)
« Si la vie nous donne cette occasion, c’est qu’il y a quelque chose à en tirer, quelque chose de libérateur, d’épanouissant » (l’ego spirituel)
« Puis qu’est-ce qu’on fait de notre temps ? » (le critique)
« C’est peut-être la peur de tomber dans l’excès, de se laisser manipuler par l’envie de fumer de l’herbe, le besoin de cadre, de limites que nous ne savons pas encore poser » (le coupable résigné)
« La liberté n’est pas liée aux circonstances mais dans la façon d’être et en étant authentique, en ne jouant pas de rôle il n’y a aucune raison de craindre l’enfermement » (la sagesse intérieure)
« Puis honnêtement, on commençait vraiment à s’ennuyer, à tomber dans la routine ! » (le réaliste)
« Et si on voyait la chose comme une nouvelle aventure ? » (l’enfant intérieur délesté de la peur) « Après tout, le travail par lui-même peut être intéressant, le bois est une matière noble, vivante, puis le cadre du stage nous préserve de l’esprit de compétition » (la sagesse intérieure)
« On va encore rejouer les perfectionnistes, comme d’habitude, chercher à être la meilleure ! » (l’ego spirituel et la lucidité)
« Oui mais ça c’était avant ! La peur n’a plus autant d’impact et l’amour de soi est suffisamment grand pour ne pas avoir besoin de se valoriser. » (la confiance par expérience) « Ce sera justement l’occasion de sortir de ce comportement en utilisant l’effet miroir et l’accueil des émotions dans l’instant »
« Une occasion en or de mettre en pratique les connaissances, en directe live, sur le terrain ! »…(l’enfant, le père et la mère réunis)
J’ai écouté ces voix se parler, se rassurer, se soutenir et ça suffit à me conforter dans l’idée que tant que l’harmonie et la paix intérieures sont maintenues, il n’y a aucun souci à se faire. Je me suis amusée à personnifier les pensées selon la vibration, l’énergie qu’elles portent et peu à peu, c’est un trio qui s’est mis en place;
La trinité qui permet d’être à sa juste place, au bon moment, au bon endroit ; l’amour vrai, la sagesse et la force ou volonté mais alignée sur celle du cœur. Les attributs du féminin, du masculin et de l’enfant qui s’associent amoureusement forment un trio capable de générer le bonheur dans la paix, l’harmonie, l’équilibre, la liberté, la légèreté et la joie.
Puis, avec du recul, je peux voir qu’à chaque fois que quelque chose de nouveau arrive dans ma vie, je vis une préparation, je reçois des infos qui me permettent de comprendre, d’avancer, d’amplifier la confiance en soi, la lumière révèle ce qui a besoin d’être libéré et l’amour agit comme un baume en se déployant depuis le cœur vers l’extérieur.
Alors CONFIANCE et présence à soi-même !
Souviens-toi qu’il suffit d’être toi-même, tout est là !
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci