par Valérie
Je vais aborder le concept de l’espace-temps à partir du corps physique et des stigmates qu’il semble développer tout au long de notre existence terrestre. Son état symbolise la séparation entre soi et l’univers.
Nous sommes un Esprit puissant disposant de toutes les marges de manœuvre concernant notre matière. Lorsque cette réalité est ancrée en nous, les portes dimensionnelles s’ouvrent d’une façon originale mais simple. Nous nous approprions les références que le mental qualifie de normales et anodines pour en faire des outils quantiques de transcendance. Nous décompartimentons notre savoir et nous en devenons le cœur, le lien vivant et intelligent. Nous sommes la fusion en mouvement, le ciment de toute chose. Nous sommes la vie.
Nous ne séparons plus ce qui est uni. Nous ne différencions plus l’autre de notre existence. Nous ne cartographions plus l’espace comme un lieu en dehors de nous même. Nous abandonnons les images qui régissent notre vision du monde. Nous cessons de croire que ce qui nous environne détient du pouvoir sur nous. C’est l’abolition de cette barrière illusoire séparant le « moi » de tout le reste qui est la clef de notre divinité. Il nous faut le comprendre puis le vivre afin de projeter un autre monde autour de nous.
Ainsi, lorsque notre enveloppe charnelle est douloureuse, nous apprenons à transformer nos pensées habituelles. Jusqu’ici, le corps était un chef tout-puissant, l’ennemi qui nous menace et nous abat. Aujourd’hui, nous en devenons le maître d’œuvre. Nous y parvenons grâce à un entrainement qui nous est propre. Lorsqu’une maladie se déclare, nous essayons désormais d’en décrypter le sens. Non seulement nous acceptons l’expérience mais nous lui rendons grâce ! Nous n’y percevons plus rien de négatif mais nous l’accueillons comme un exercice de reconnexion.
Nous faisons enfin face à la peur. Sans combattre, nous abolissons le règne de l’illusion. Rien n’est dangereux en notre corps, il n’exprime que ce que nous sommes dans l’instant présent. Ce nouveau positionnement métaphysique et mental s’appuie sur un de nos plus grands pouvoirs, celui d’influencer le temps. Dans la dimension que nous intégrons actuellement, nous nous incarnons instinctivement au présent. Nous décrétons que tout va bien maintenant, nous affinons nos choix de vie, nous institutionnalisons la bonne santé. Cette microseconde d’ancrage dans la perfection est susceptible de se multiplier à l’infini ! Nous mettons bout à bout le temps présent ! Il forme alors la trame de notre avenir.
L’infiniment petit est toujours équivalent à l’infiniment grand. Cette architecture quantique s’applique à toute la création. Ainsi, une seconde d’éternité comprend tout ce que l’UN projette au sein des cosmos, puisque l’addition de ces courts instants n’ont ni début….ni fin. N’est-il pas extraordinaire de constater que le temps s’adapte à l’Être et non le contraire ? Nous sommes pourvoyeurs de temps, de tous les temps…..
Ce phénomène n’est ni magique ni extraordinaire. Il suffit de déformater le mental jour après jour. Quels que soient les événements extérieurs ou les aléas physiques, nous sommes de plus en plus inspirés par la gratitude, la paix, la joie, la reconnaissance. Cet espace quantique que nous ouvrons en nous, nous apprenons à le faire fructifier, à l’expandre, à le rendre instantané et définitif. Lorsque cet apprentissage est terminé, nous vivons le meilleur à chaque instant…et donc tout le temps !
Notre corps devient alors le calice de l’Être, fort et sain pour toujours car fort et sain sur-le-champ. Guérir ne peut donc s’entendre que dans l’instant présent. Nous apprenons simplement en ce cycle à rendre ce présent plus vaste pour qu’il contienne l’instant d’après.
Bienvenue dans la cuisine quantique ! Ses recettes n’ont plus rien de comparable avec nos tâtonnements incertains et bornés 🙂
Valérie