par Mirena
Au lendemain des évènements qui ont marqué la France, je m’envolais pour le Maroc, pour un voyage de découverte et de repos. Loin de la pression émotionnelle et mentale que beaucoup ont ressentie, la vie a fait que j’étais ailleurs, loin de la violence et des peurs générées par les attentats.
Et c’est là que j’ai compris tout le sens positif d’être centré dans sa propre lumière pour être libre d’agir et d’aimer. Il est tellement humain d’ouvrir son cœur aux souffrances des autres, aux images, aux informations déstabilisantes… Il est tellement humain d’avoir des émotions… Qui ne le serait pas devant de tels actes ! Mais il est important de rester soi-même pour ne pas être sous l’influence des dérives qui pourraient être engendrées par les énergies de peurs, de violence, de racisme, voire plus…
J’ai ainsi compati avec les familles des victimes et je leur ai adressé tout mon amour. J’ai pardonné aussi pour ces actes car c’est par le pardon véritable que nous transmettons la paix. Je suis restée centrée dans ma lumière pour pouvoir transmettre le meilleur de mon cœur.
Le monde doit voir la forme de l’absolu et non celle de l’identification. Portés par celle-ci les hommes peuvent avancer dans le rayonnement de la paix et de l’espérance. Car toute forme d’identification à une cause peut nous entrainer loin de notre demeure et donc de l’Unité. Nous nous devons de ne pas cautionner certains actes, de ne pas les aimer mais il est nécessaire de ne pas nous identifier à ces causes. Lorsque les masses humaines sont portées par le même sentiment, la même émotion, il y a obligatoirement une puissante répercussion en soi ; c’est le jeu des énergies et nous recevons ce à quoi nous sommes reliés. Dans mon message » L’impact de nos connexions à la matrice humaine », (http://audeladesmots.org/?p=3822) du 23 novembre dernier, j’ai évoqué notre relation avec les énergies positives et négatives ainsi que le hameçonnage pratiqué par la matrice négative. Et aujourd’hui, nous pouvons comprendre de mieux en mieux son fonctionnement ainsi que ses influences sur l’ensemble de l’humanité. La solution est que si nous désirons rester libres, nous devons veiller à ne pas demeurer sous sa coupe.
La compassion émane d’un cœur libre et aimant ; libre de toute attache négative et donc de toute appartenance, libre de toute peur, de toute violence, de toute haine, de toute provocation. Il est beau de se réunir par le cœur, de donner notre amour pour apaiser et soulager. Mais nous devons veiller à rester totalement centrés dans notre lumière intérieure afin de ne pas agir sous l’influence de la masse et donc celle de la matrice négative. Ainsi nous restons maitres de nous-mêmes, maîtres de nos pensées et de nos actes. C’est seulement à cette image et à ce choix que nous devons adhérer.
La violence engendre la violence. La paix engendre la paix. Veillons à rester nous-mêmes quoi qu’il advienne ! Ceci ne veut pas dire renoncer et baisser les bras, mais au contraire c’est être conscient de la vérité et de ce qui se joue autour de nous. Ainsi nous restons libres d’aimer et transmettons la paix par la compassion de nos cœurs. Nous avons des choix à faire et l’avenir nous apprendra à les faire. La construction du nouveau monde passe par cette ouverture de conscience ainsi que par le détachement de tout ce qui peut nous relier à la matrice humaine et à ses égrégores.
J’ai découvert au Maroc, un peuple d’une grande gentillesse, un peuple majoritairement musulman qui respecte les juifs et les chrétiens, qui aime la France et les français. Leurs cœurs aspirent à la paix ! J’ai découvert également la sagesse des «hommes du désert», leurs sourires bienveillants, leurs yeux lumineux, leurs cœurs aimants ! Et j’ai reçu grâce à eux de belles leçons de vie. J’étais très loin de la France à ce moment-là, loin physiquement par mon éloignement, loin énergétiquement car je baignais dans de magnifiques énergies et j’ai compris que dans ce lieu libre de toute attache et de toute appartenance, j’étais libre d’être moi-même. Je pouvais ainsi agir librement en restant centrée dans la demeure de mon Être.
Nous sommes tous des enfants de la Terre et seule la compassion vraie et libre nous permettra de nous rassembler et d’œuvrer pour un monde fraternel, un monde de paix, juste et vertueux, un monde où chacun sera libre d’aimer !
Mirena, le 18 Janvier 2015.
Vous pouvez partager ce texte à condition de le faire dans son intégralité, y compris ces deux phrases, et en faisant référence au site : www.audeladesmots.org