Peter DEUNOV
Il vous manque ceci, il vous manque cela, vous n’avez rien, vous êtes des pécheurs. Il en est ainsi ! À la suite de quoi, nous en sommes arrivés à une situation d’idiots. Et, à partir de maintenant, nous allons marcher sur la voie opposée. Nous n’avons plus de dons, mais nous les acquerrons de nouveau. Quoi qu’il en soit, dans 8.000 ou 10.000 ans, je recouvrerai ce don. Aussi longtemps que cela me prendra, je travaillerai. Que cela me prenne 10.000 ans, je commence dès maintenant, et dans 10.000 ans, je l’aurai acquis. Mais 10.000 ans, c’est très long ! Dans l’École occulte, 10.000 ans peuvent être réduits à une heure. En une heure, nous pouvons accomplir un travail qui aurait demandé 10.000 ans ; et un travail qui nécessite une heure, nous pouvons l’accomplir en 10.000 ans. C’est ainsi que la question se pose, et c’est une grande vérité.
Le temps et l’espace dépendent du procédé et de la méthode utilisés. Je vous dis cela pour vous donner une impulsion afin de ne pas penser que vous êtes vieux. Vous dites : « Je suis arrivé à quarante-cinq ans, que peut-il advenir de moi ? » Tu verras que le vieillard commencera à chanter ! Et les gens disent : « Alors tu verras quand un vieux tas de fumier commence à brûler ! » C’est une image. Si un grand et vieil immeuble commence à brûler, cela est dangereux, mais une petite cabane ne brûle pas longtemps. L’incendie d’une petite maison peut facilement s’éteindre. Quand un grand immeuble commence à brûler, c’est dangereux, car cela provoque un vaste incendie, difficile à maîtriser. En parlant de la sorte, je ne sous-entends pas la naissance d’un incendie, car si nous enflammions un homme avec un feu humain, il se consumerait ; par contre, si nous l’enflammions avec un feu divin, il ne se consumerait pas. Et je dis que la différence entre le feu humain et le feu divin est la suivante : sur un feu humain tu peux faire cuire un agneau ou des fruits, mais tu ne peux y faire mûrir un fruit. Sur le feu divin tu ne peux faire cuire un agneau, mais là, tous les fruits mûrissent et les agneaux grandissent. Le feu divin se distingue en cela que les fruits y mûrissent et que les agneaux y grandissent, alors que le feu humain brûle et cuit. Donc, si vous êtes enflammé d’un feu humain, vous brûlerez et vous cuirez. Mais si on vous enflamme du feu divin, vous grandirez et mûrirez, vous commencerez à sauter et à chanter. Je veux que vous tous – disciples de cette École -, soyez enflammés du feu divin et que vous ayez envie de chanter et de jouer de la musique, que vous vous stimuliez réciproquement. Je vois en vous tous des dons considérables pour la musique ou différents arts, et que vous pouvez les travailler et les développer. Ces dons sont plus nombreux chez certains que chez d’autres.
Chantez maintenant le deuxième motif : « Dis-moi ta tristesse. » (Le Maître joue, et tous chantent). Maintenant, chantons « L’Esprit de Dieu. » (Le Maître joue, et tous chantent). Maintenant, chantez « Douce parole… » D’abord fort, puis doucement. Chantez encore « Douce parole… ». Chantez « Venir Benir » (et tous chantent). Certains passages ne sont pas chantés correctement, mais nous les corrigerons.
Chantez « Doux comme le miel » et « Force vive, dis-moi. » Ces deux chants s’accordent bien car l’eau et le miel se marient bien. Ainsi, ces deux chants peuvent être chantés l’un après l’autre. Chantons maintenant plus doucement « Force vive, dis-moi où l’eau jaillit. » (Tous chantent, pendant que le Maître fait des mouvements avec les mains exprimant quelque chose qui jaillit).
Maintenant, reposez-vous un peu, adossez-vous et donnez-vous un peu d’espace. (Pause de sept minutes). Maintenant, chantez « Force vive, dis-moi. » (Tous le chantent trois fois). Imaginez que quelqu’un vous demande en quoi se distingue la musique occulte de la musique ordinaire. Elle se distingue par son extrême douceur, sa clarté, l’évocation d’images prises dans la nature.
C’est à cela que vous devez aspirer. Que vos chants soient empreints de clarté et de douceur. Les exercices eux aussi doivent être doux. On ne peut chanter un chant occulte sans douceur. Un exercice occulte se distingue par une extrême douceur qui lui donne une très grande plasticité et souplesse. En tant que disciples, si vous désirez vous exercer, il existe des motifs spirituels permettant la contemplation.
Commencez par fredonner un mot, puis répétez-le en le chantant de différentes manières. Vous le chanterez selon les lois et ainsi vous harmoniserez votre humeur. Par exemple, commencez par « Blagost » : chantez-le de différentes manières jusqu’à être dans une certaine disposition. Nous ferons différents exercices.
Si vous êtes une famille, le matin à votre lever, réunissez-vous – enfants, père et mère -, et commencez à faire des exercices occultes. Débutez par « Force vive, dis-moi où l’eau jaillit, jaillit, jaillit », et tous chanteront. Ensuite, viendront les autres exercices occultes. Les enfants et vous tous, les exécuterez. Puis vous chanterez « Dis-moi ta peine » et vous verrez si vos enfants peuvent ou non être éduqués avec la musique. Grâce à cet apport occulte, vous obtiendrez des résultats.
L’éducation des enfants se fait par le biais d’images et de tableaux. Le langage doit être imagé : c’est celui de la nature. L’enfant est très réceptif aux images, c’est pourquoi il est bon de créer de tels motifs. Cela est très difficile avec la musique ordinaire et il n’est pas aisé de créer un motif occulte.
Vous ne savez pas ce que seront les deux motifs suivants. Jusqu’ici, nous sommes montés et avons atteint un sommet ; maintenant, nous allons descendre et ensuite nous irons vers un autre sommet. Ce chant agira sur vous de manière différente, sur vos caractères. Certains deviendront plus calmes, plus maîtres d’eux-mêmes, d’autres plus actifs ; certains, qui ont un sens plus développé pour la musique ou pour la poésie, commenceront à penser plus sérieusement, d’une manière plus profonde. Cette musique vous influencera différemment, vous donnera diverses orientations. Elle n’engendrera pas en vous l’uniformité, mais la diversité, dans laquelle naîtra l’harmonie intérieure. Je ne veux pas que vous pensiez que vous pouvez tout réaliser par la musique, elle n’est qu’un moyen.
Peter DEUNOV
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