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Krist Ailes

par Lydia

Quand on reste en mode réceptif, en toute confiance, on reçoit des réponses ou des explications à certains de ses comportements. Comme je suis (du verbe suivre) l’envie du moment en ayant conscience que le cœur ne triche pas et que sa compréhension surpasse celle de l’intellect, je n’ajoute pas de doute, de peur ou de culpabilité à ce que je fais.

Même si parfois ça n’a pas de sens pour le mental, pour le cœur, c’est toujours pertinent. Le dessin que j’ai fait il y a trois jours m’a délivré ces « secrets ».

Déjà, si je l’ai mis sur le blog, c’était pour témoigner du bien-être qui résulte de l’abandon des pourquoi quand une envie se manifeste. Puis je l’ai trouvé moche, comme le papier peint des années 70 dont je n’ai jamais été friande. Le but n’était donc pas d’être approuvée ou flattée. Mais, derrière ça, il y a plusieurs choses.

Premièrement, je l’ai dessiné le jour où je n’avais plus d’herbe. Bien qu’il n’y ait pas d’accoutumance physique, il y a tout de même un manque au niveau psychologique.

Mais comme j’ai pris la décision de ne plus en acheter et que la motivation était portée pas l’envie de passer à autre chose, en accord avec les voix intérieures, il n’y a pas eu de peur, de souffrance ni d’envie de repiquer au truc.

La seule chose qui demeure, c’est la confiance que le désir de changement suffit à nourrir ma détermination. Ce dessin moche m’a permis de libérer les rêves et croyances reliées au mouvement soixante-huitard, c’est comme si un programme avait été enlevé de mon inconscient.

Celui qui mêle le désir de liberté, de paix et d’amour mais qui s’efface une fois que les produits ne font plus effet. Si j’insiste sur le côté « moche », c’est parce que ça figure ma vision nouvelle à propos de ces idéaux qui ont été portés par l’ego et ses stratégies.

C’est aussi le reflet de la façon dont le monde gère ses besoins et ses envies.

Dans tous les secteurs on a cru que la chimie pouvait résoudre tous les problèmes. Mais on s’est planté, il suffit de voir les conséquences de la géo-ingénierie pour comprendre que l’humain qui joue les apprentis sorciers met en danger la planète. Maintenant, c’est au tour de l’ADN d’être décortiqué, étudié, afin d’être manipulé. La science est un business comme les autres et toutes les dérives sont imaginables.

Tant que l’humain luttera contre sa vraie nature, il s’auto-détruira et vivra enfermé dans ses croyances limitantes, basées sur la peur, le manque et l’ignorance de sa nature divine.

Ce dessin a eu pour effet de libérer les croyances en la nécessité d’une révolution extérieure avec tout ce que ça implique d’action/réaction, de violence et de manipulation. C’est comme si j’avais inscrit mon intention de changement, de renouveau au travers de cette forme de médiation de cinq heures. Alors oui ça sert à quelque chose !

Puis le fait d’oser le mettre en ligne malgré le fait que je le trouve laid, c’était une façon d’honorer l’élan qui m’invitait à partager cette expérience alors que je n’avais encore aucune vision ou compréhension de cet acte.

Le côté relaxant m’a aidé à ne pas tourner en rond mentalement et cette forme d’exercice m’a fait voyager dans une dimension de paix, de joie et de simplicité, dans l’espace du cœur si vaste et rempli de potentiel, sans avoir eu recours à un produit.

Je ne peux évidemment pas savoir ce qu’aurait été ma journée si je n’avais pas suivi l’élan ou si je l’avais méprisé en me disant que ça n’avait aucune utilité, mais cette situation me montre que je peux me faire confiance, faire confiance aux élans, aux désirs qui se manifestent.

Puis la question s’est posée aussi au niveau du budget puisqu’il me fallait faire un choix. Est-ce que j’allais choisir de servir le « confort » du mental ou bien celui du corps physique ? J’ai toujours privilégié les besoins du mental au détriment de mon enveloppe charnelle et cette décision est une vraie révolution intérieure !

Je continue de me connecter à la terre Mère, au divin, mais de plus en plus je fais appel à mes corps intérieurs, sans préciser qui est qui, juste en leur demandant de rester unis, solidaires, de s’harmoniser.

Mine de rien, c’est une façon de trouver mon pouvoir, d’amplifier l’intention d’être souveraine, de réaliser la paix intérieure et la cohésion.

C’est petit à petit qu’on libère le passé et ce dessin a priori inutile a servi à bien des choses si je regarde depuis le cœur.

En le maintenant ouvert, enfin disons plutôt en n’opposant pas de résistance à l’amour, en ayant confiance en sa puissance et son efficacité et avec la certitude qu’il « m’entend et me répond », je ne retiens plus ce qui se manifeste, quel que soit le désir ou même le non désir.

Je m’étais reproché de ne pas sortir assez malgré le temps qui se radoucit mais en lisant une info du journal du coin, j’ai su qu’il y avait eu une explosion dans une usine chimique à Barcelone, ville située à deux cents kilomètres de chez moi ! Ce que je voyais comme un signe de repli, de flemme même, a pris un tout autre sens.

Là encore, les deux points de vue, celui du cœur et celui de l’ego, auraient pu s’entrechoquer mais ils se sont rejoints.

L’énergie du justicier, du critique, de la rebelle, de la contestataire se mêlent à l’amour inconditionnel et s’équilibrent dans le cœur. Tous ces personnages se mettent au service du cœur lorsque je cesse de les rejeter ou de les critiquer. Je n’ai pas encore lu les papiers de Kishori qui parlent du point zéro mais il semble que le vocabulaire utilisé soit une forme de réinterprétation des pouvoirs du cœur et de l’amour.

Il est vrai que c’est un langage très galvaudé mais quand on libère les étiquettes de romantisme, de couple idéal, de prince et de princesse, tous les clichés qui lui sont associés, sans non plus tomber dans la froideur d’un esprit blindé, désenchanté, coupé de ses émotions, l’amour apparaît comme une énergie dont chacun dispose à volonté en lui-même.

Il est vrai que le mouvement de l’amour l’amplifie mais pour ce faire il suffit qu’il y ait un émetteur et un récepteur. Si on considère que nous sommes constitués de plusieurs corps et que ceux-ci ont leur propre « intelligence », faire circuler l’amour entre eux l’amplifie et on peut le sentir en soi. Le cœur agit tel une radio qui émet et reçoit de l’info et comme les pensées/émotions sont porteuses d’énergies, il les traite en les harmonisant et il rayonne l’unité.

Je remercie au passage Patrice pour un de ses commentaires que j’ai trouvé méprisant en première lecture et qui m’a mise face à mes résistances internes. Les réflexions qui ont suivi tout au long de la journée m’ont amenée à interroger mon cœur à ce propos et à recevoir des réponses. Chaque réaction a été accueillie et creusée en profondeur jusqu’à ce que des images symboles apparaissent.

J’ai pu vérifier une fois de plus que ce qui me dérange dans la réaction de l’autre fait écho à ma propre façon d’agir en dedans.

C’est très reposant de faire confiance à son cœur, non seulement il n’y a pas de stress, d’angoisse, mais ça amplifie drôlement l’assurance en soi. Cette confiance en soi se base sur le vécu, l’expérimentation de la maitrise intérieure, elle est indestructible !

Savoir que tout est en soi et que ce tout est bienveillant, est indispensable si on veut réellement changer.

Puis le fait de voir la peur transmutée en amour, en paix ou en joie, fortifie la confiance en soi et l’autonomie devient réelle.

Quand on sait que l’énergie vitale est en soi et qu’elle y est en abondance, il n’y a plus de raison de chercher à prendre, à gagner ou à dominer. C’est cela devenir responsable de son monde mais ça demande de lâcher les étiquettes, les croyances, toutes les croyances, de faire un « reset », une mise à jour. Ce travail ne peut pas être effectué par le mental qui manque de données pour ce faire. Puis sa façon arbitraire de juger ne lui permet pas d’être neutre, ça n’est pas son rôle.

Je dois aller faire des courses et chercher du bois flotté, à la rivière. Il y a un petit crachin et le ciel est couvert mais comme à chaque fois, je me dis que c’est l’occasion d’activer le soleil intérieur.

C’est génial de constater que le fait de ne plus avoir d’herbe depuis trois jours, ne cause aucune perturbation intérieure. Je comptais sur la lassitude qu’entraîne la routine pour équilibrer le besoin, enfin le faux besoin. Tant que l’envie était présente, tant qu’elle me poussait à investir dans ce produit, il était inutile de lutter contre elle.

J’ai voulu aller au bout du processus, sans nourrir l’illusion quant à l’efficacité du produit, et ses effets.

J’ai regardé la situation depuis le cœur, de façon neutre, et écouté les revendications des voix qui motivaient ce geste puis en les accueillant à mesure qu’elles se faisaient entendre, peu à peu nous sommes arrivés à cet accord : « on passe à autre chose ». Sans chercher à savoir dans quelle direction le désir se manifestera, sans projeter ou anticiper mais en maintenant la cohésion et la paix intérieures afin de nourrir la confiance en l’amour.

D’ailleurs le coup de fil d’une amie en quête de quelque chose à fumer, juste au moment où je me laissais aller à dessiner, n’est pas venu par hasard. J’aurais pu tomber dans le piège d’autrefois qui consistait à m’associer à d’autres fumeurs pour aller « braver la loi », jouer de cette complicité enfantine mais j’ai maintenu ma position, mon envie de changement. Je lui ai dit les quelques phrases qui nourrissaient ma décision comme « on vaut mieux que ça », « on étouffe notre potentiel, notre désir »…

C’est aussi ce qui m’a aidé à lâcher le truc. En ne jugeant pas la situation, j’ai pu en voir les profondeurs, les effets réels et pas les croyances que je nourrissais à ce sujet.

Hormis le fait que les vendeurs de ce genre de substances sont des arnaqueurs, que l’argent finance les achats d’armes, tout ce qui est occulte, c’est un « bouffe énergie » et un « coupe motivation ».

Les désirs sont tués dans l’œuf et on peut passer sa journée à tuer le temps !

Puis la connexion à l’âme est floutée par la culpabilité mais ça m’a permis de la libérer.

Le mental est certes « calmé » mais il devient inopérant.

Je n’ai pas essayé de chercher des arguments pour et contre, en lisant des infos à ce sujet, j’ai écouté les voix intérieures et pris la décision de passer à autre chose quand j’ai senti que c’était le moment.

La facilité avec laquelle je m’en passe est encore une preuve que la peur du manque s’étiole. Le sevrage des médicaments est toujours d’actualité mais ça ne m’accapare pas l’esprit parce que j’ai lâché les attentes à ce niveau-là aussi.

Je ne fixe pas d’objectif de réussite, de timing, je continue de suivre l’élan et d’augmenter la confiance en ma capacité de gérer ce qui se manifeste intérieurement, par la pratique de l’alchimie émotionnelle, par le retour au cœur.

Je sens que le stage pourrait être un élément moteur, un booster non seulement par le fait de changer de statut, d’être autonome financièrement, au moins pour un temps, mais aussi parce que le lien social est déterminant dans le processus de guérison.

Quand j’ai eu foi au Christ, j’ai tout arrêté du jour au lendemain sans avoir de symptômes de manque ou d’angoisse et l’énergie christique, l’amour divin qui a motivé ce désir et l’a concrétisé dans la matière a continué son effet au travers des membres de l’église, de leur amour pour moi.

Il est évident que le fait d’être estimée par beaucoup de gens, de partager la foi par des discours, des cours, d’échanger dans un cadre respectueux, a enclenché le processus de guérison dans ma relation aux autres. Je ne sentais pas le besoin d’être reconnue par l’extérieur parce que je m’étais volontairement exclue de la société mais je peux constater que cette reconnaissance a favorisé la libération du sentiment d’être incomprise.

Vouloir devenir autonome affectivement ne veut pas dire se couper du monde, des autres, mais c’est assumer son individualité afin d’aller vers l’extérieur en étant libre et capable de donner tout autant que de recevoir.

L’être humain n’est pas fait pour vivre seul, isolé, mais tant que la paix en soi n’est pas réalisée, les relations seront des jeux de miroirs où l’autre sera l’expression de son ombre, où les rôles et les stratégies ne feront que mimer l’amour.

L’humanité se meurt d’attendre que ce soient les autres qui fassent le premier pas, dans tous les domaines, mais si chacun devient responsable de son monde intérieur, si chacun fait ce pas en direction de son cœur sacré, ça change tout.

On attend de recevoir de l’extérieur ce qui est en nous !

Bon je papote mais il est l’heure d’aller sous la douche, histoire de nettoyer les énergies de cette nuit qui a été encore très mouvementée ! Je ne cherche plus à savoir ce qui s’est passé ; je me contente de savoir que je voyage pendant la nuit et demande à aller dans des temples pour faciliter l’intégration des nouvelles énergies et libérer les anciennes.

 

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci

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