par Christian Duval
La difficulté que nous rencontrons en ce monde pour actualiser nos désirs et réaliser nos rêves vient du fait que rien ne peut se concrétiser au sein de cette matrice régie par l’astral sans intervention de nos sentiments et de nos émotions.
La pensée (plan mental concret) transmet une information sous forme d’image (plan astral) génératrice d’une émotion qui agissant sur notre structure ADN modifie notre biochimie cellulaire et transmet l’information au corps éthérique (sensoriel) qui ensuite s’actualise dans le corps physique (plan matériel) et agence les particules de Lumière (photon) selon la « forme pensée imagée ressentie ».
Au sein de la soupe « cosmique » (Lumière Source ou Matériau universel) toutes les informations Source se trouvent sous forme « d’onde quantique » et dès que nous portons notre Attention sur une Intention (idée précise), l’onde quantique se transforme en particules et électrons qui, s’amalgamant, engendrent la forme-pensée (le concept imagé) : là où se porte notre Attention l’intention s’actualise. Ce point d’attention est localisé dans notre cerveau au point dit « 3° œil » et tout ce qui est visualisé à partir de ce point devient notre réalité.
La double vision
C’est à cet endroit précis qu’a été « implanté » en parallèle du programme 3 D le programme de 3D dissocié qui nous relie à la matrice d’illusion et nous donne cette sensation de bien et de mal alors qu’en fait il n’y a ni bien ni mal mais juste une force double qui se manifeste en tant que yin et yang qui, en s’épousant mutuellement, génèrent l’énergie matière du monde manifesté.
Lorsque nous évoluions dans les mondes unifiés il suffisait que notre Conscience porte son Attention sur un concept possible pour que celui-ci s’actualise en tant que forme-pensée génératrice de l’actualisation du concept. Notre Attention créait directement à partir de la Lumière qui d’onde devenait particules agencées sous la forme choisie. Le processus était valable pour toutes nos créations, nous créions directement par la pensée aussi bien les objets dont nous avions besoin que nos corps qui, s’auto-régénérant, ne vieillissaient pas. Nous disposions du pouvoir de créer grâce à la Lumière astrale qui en tant qu’ondes colorées coopérait à nos créations.
Notre immersion dans la matrice dissociée a changé la donne car les plan astral et mental sont devenus des voiles donnant l’illusion de séparation. Ceci est dû au fait que nous trouvant dans un monde au sein duquel nous n’avions aucune expérience et ayant perdu momentanément la mémoire de nos origines, nous avons eu peur de ne pas exister et, activant les potentiels possibles contenus dans la substance matricielle, nous en avons conservé les mémoires que nous avons cristallisés dans nos corps (mental, astral, sensoriel) et ainsi ces mémoires ont formé une couche de scories élémentaires qui nous ont amenés à ne plus pouvoir percevoir les informations source.
Tant que nous vivions dans nos corps unifiés capables de s’auto-régénérer en permanence, nous expérimentions la jeunesse éternelle et pouvions ainsi vivre plusieurs siècles sans perdre aucune de nos facultés intellectuelles, énergétiques et physiques ; et lorsque nous décidions de changer de corps il nous suffisait de cesser de porter notre Attention sur notre forme corporelle pour en créer une autre ( via l’imagination) et y transférer la totalité de notre connaissance mémorielle et ainsi nous étions « immortels » puisque nous n’oubliions rien de nos vécus antérieurs.
Lorsque nous sommes descendus en cette matrice et avons perdu cette possibilité, nous avons eu peur de perdre les mémoires de nos acquis expérientiels et avons cristallisé celles-ci dans notre programme mental et astral qui ainsi a formé notre mémoire karmique. L’unique raison de cela est liée à notre peur de la mort : non seulement nous sentions nos corps décliner et vieillir mais nous avons eu tellement peur de mourir (au niveau de notre conscience) que nous avons opté pour cette cristallisation de mémoires karmiques.
À chaque nouvelle vie nous nous récréons un nouveau corps mais notre mémoire antérieure n’est pas activée, elle est passive et enregistrée dans notre subconscient relié à l’inconscient collectif, et les événements de notre vie actuelle viennent réveiller ces vieux programmes afin que nous les actualisions ou les éradiquions car tant qu’ils demeurent ils constituent un « voile » et notre « conscience » reste dépendante du programme de la matrice dissociée.
Dans la fréquence unifiée il n’existe aucun « temps » entre le moment où l’on pense à une forme et le moment où celle-ci s’actualise : dès qu’on porte son Attention sur une idée, celle-ci s’actualise et devient partie intégrante de notre expérience puisque tout Créateur est investi dans sa création. En d’autres termes on pourrait dire « on devient ce qu’on pense dans l’instant » car Penser c’est créer.
L’oiseau a été conçu pour voler et son corps est l’extension matérialisée de cette possibilité ; ainsi la conscience expérimentant la forme d’oiseau actualise la perfection de ce qu’est le vol parfait et chaque oiseau en fait une expérience unique. L’homme a été conçu pour créer et la pensée est son outil : le corps que l’on habite est l’actualisation de nos pensées. Là où se pose notre pensée, notre corps apparait.
Lorsque notre Attention est attirée vers un ailleurs nous ne sommes plus Présents et donc moins attentifs. C’est ce qui se passe lorsque nous accomplissons un acte en pensant à autre chose : nous ne sommes pas Présents dans l’acte et nous sommes là où notre pensée est concentrée. Nous pouvons ainsi parler à quelqu’un sans être Présent ni à l’écoute, car nous sommes en train de penser à hier, demain ou à autre chose.
L’espace temps et l’illusion
Dans la fréquence dissociée le temps semble fractionné en passé, présent, futur et il faut un certain temps pour aller d’un endroit de l’espace à un autre ou pour actualiser une pensée dans la réalité temporelle. L’Information émanant du plan causal (mental abstrait)- où notre Soi puise un concept possible à actualiser – est transmise sous forme d’onde mentale à notre intellect. Celui-ci la transforme en idée concrète (image de l’objet ou de la situation) qui ensuite est transmise au corps astral. Ce dernier va susciter une émotion activant les schèmes de nos programmes ADN qui vont ensuite se transférer au corps éthérique via nos perceptions sensorielles (ressentis), et ainsi l’information va pouvoir s’actualiser dans le corps dense qui en est la concrétisation dans la densité matérielle.
Pour circuler du plan causal au plan physique, l’information met un « certain temps » car a chaque fois qu’elle traverse un plan (mental, astral, sensoriel) elle est confrontée au « programme résiduel » résultant des cristallisations mémorielles des schémas de nos vies antérieures, et cela s’accomplit comme une sorte de lutte intérieure si l’information nouvelle n’est pas en correspondance « répondance » (sic) avec l’ancien programme.
Tant que le mental n’a pas accepté la nouvelle information (parce qu’elle ne fait pas partie de son programme) la lutte persiste et il arrive souvent que l’intellect triomphe et relègue ainsi l’information nouvelle dans une zone de rejet (comme la corbeille de notre boîte mail) et celle-ci est ainsi en « souffrance » et ne peut pas être transférée au niveau du corps astral.
Chaque mémoire est inscrite simultanément dans le corps mental, astral et sensoriel et tant qu’une vieille mémoire demeure, les nouvelles informations sont rejetées. La difficulté survient alors car on a beau se gargariser de nouvelles idées (pensées positives) ou de nouveaux concepts supra-luminiques, rien ne semble fonctionner car notre cerveau est une banque-mémoire et tant qu’une chose n’a pas été vécue et ressentie elle ne peut être acceptée comme réalité. Et comment peut-on ressentir une chose qu’on n’a jamais pu expérimenter ?
Ainsi dans notre vie présente si nous n’avons vécu que dans une ambiance de pauvreté il nous apparaît difficile de ressentir ce qu’est l’abondance, on a beau tenter de visualiser, d’imaginer des scénarios mentaux : tant que nos cellules ne ressentent pas cela comme une réalité, rien ne change.
Toute nouvelle information passe donc nécessairement par l’intellect qui accepte, trie ou rejette. Si l’information arrive à passer et à être transférée au corps astral, celui-ci peut à son tour faire obstacle car il peut y avoir une interférence entre ce que l’on pense (mental) et ce que l’on ressent (émotions). Il arrive souvent que nos émotions soient en conflit avec nos pensées (on peut adhérer à une croyance religieuse mais ne pas coller aux rituels que celle-ci nous demande d’accomplir) et ainsi l’information reste bloquée au niveau émotionnel.
L’information qui arrive glorieusement à traverser la couche mentale et la couche émotionnelle pour arriver à la couche éthérique est à nouveau confrontée aux mémoires sensorielles, et là encore elle est testée. Et si nos sens ne sont pas en accord avec certaines idées ou émotions, rien ne change encore. Seule l’information qui est suffisamment forte peut triompher et s’actualiser dans le plan physique et c’est pourquoi lorsqu’on veut actualiser quelque chose de novateur en notre vie ou en notre corps, il faut nourrir cette idée d’attention permanente afin qu’elle puisse disposer de suffisamment d’énergie pour traverser tous ces plans.
Tous ces corps intermédiaires sont liés aux 5 éléments : l’information vient du plan causal (feu éther ou 5° élément qui correspond à la Lumière Source contenant tous les possibles), elle est transmise au corps mental (air) puis au corps émotionnel (feu), ensuite au corps vital (eau) et enfin au corps physique (terre). L’expérience nous démontre bien que nombre de nos semences issues de la Source ne donnent pas fruit car elles sont détruites par ces différents passages par l’air, le feu ou l’eau. (Trop de vent, trop de pluie ou trop de soleil détruit celles-ci).
Nous vivons donc dans un monde d’illusion où notre conscience, enfermée dans un horizon limité, doit s’ouvrir à d’autres plans (invisibles) pour percevoir et actualiser d’autres potentiels.
Nous pouvons donc passer notre existence à végéter dans un monde limité en ne nous nourrissant que ce de qui est visible et nous semble vrai, et ainsi nous restons confinés dans l’illusion du monde, et ce qui est invisible ne nous paraît réel que lorsqu’un individu plus hardi réussit à le rendre réel dans le visible. Mais nous pouvons aussi ouvrir notre conscience à l’invisible et accepter certaines idées novatrices comme « possibles » afin de les intégrer dans notre réalité et ainsi participer à la cocréation d’un univers plus ouvert et riche en expériences.
La difficulté, comme je l’ai déjà énoncé, c’est que penser ne suffit pas car notre cerveau ne peut enregistrer une nouvelle donnée qui ne fait pas partie de ses programmes pré-enregistrés. Il faut donc arriver à convaincre notre cerveau que ce que l’on perçoit comme possible l’est véritablement et pour cela il faut lui donner l’impression.
A suivre …
kristian Duval
Source: http://lagazettedewydyr.over-blog.com/
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