lampe

Au lendemain du Solstice 2012 signalant la fin du joug millénaire accablant l’humanité et le début d’une Ère Nouvelle intégrant les valeurs du Féminin, je jette un coup d’œil aux en-têtes des journaux et prête l’oreille aux nouvelles internationales à la radio. Peu de bonne nouvelles, il faut l’admettre! Ça me fait frissonner d’entendre que la vente des armes à feu a grimpé d’environ 50% aux États-Unis, suite au récent massacre d’enfants.

Bien protégée dans ce « monde à part » qu’est notre petit village des montagnes du Nord, je ne ressens nullement la peur. Quelle est donc cette tristesse que je ressens parfois, surtout en me levant le matin? D’où me vient ce soupçon de déception?

Ça fera bientôt quarante ans que je connais les prophéties et que j’attends un monde meilleur. Je n’ai pourtant pas à me plaindre. Si je consulte mon cœur, je reconnais qu’une plus grande légèreté m’habite, une confiance accrue en la Vie, une poussée de créativité qui m’apporte de la joie, ainsi qu’une sérénité et une gratitude plus constantes.

Pourquoi cette tristesse, alors? Je me rends compte qu’il m’est difficile de me sentir vraiment bien quand la majorité de mes frères et sœurs sont en souffrance. Ma question persistante, c’est « Que puis-je faire de plus pour améliorer la situation? »

Je me souviens de cette parabole de l’Évangile où JésusYeshuaSananda nous dit de « garder notre lampe allumée », jusqu’à la dernière heure, jusqu’au matin, ou jusqu’au retour du Maître. Quel Maître? Le Maître en chacun de Soi? Le Maître qui est Soi? Notre propre Lumière intérieure enfin révélée à notre conscience?

Plutôt que de continuer à me sentir impuissante et déçue, je me résous, plus que jamais, à garder ma Lumière allumée, même si ça ne devient qu’une petite chandelle dans l’obscurité. Je choisis de continuer, malgré les moments de doute…

Mon cœur semble avoir une certitude que mon mental ne partage pas, alors je choisis, seconde par seconde s’il le faut, de demeurer en mon cœur, là où je perçois la chaleur de ma Lumière intérieure.

Au lieu de tenter de repousser la tristesse et de poursuivre ce qui pourrait me procurer la joie, j’accueille les deux, tristesse et joie, et me rends compte qu’elles ont toutes deux leur place et qu’elles peuvent coexister dans mon Grand Être. Alors je retrouve l’apaisement de savoir que je ne suis pas « pognée » avec la tristesse pour toujours et que je n’ai pas perdu la joie.

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MON NOUVEAU CONTRAT AVEC LA TERRE

J’accueille la Terre sur laquelle je vis

et celle qui compose mon Corps.

J’honore mon Corps comme étant la Terre-Mère

et je le prépare à accueillir le Ciel.

J’ouvre mon Âme à accueillir son Époux

Qui est mon propre Esprit.

Je choisis la Joie qui fait vibrer mon Corps

Ainsi que la Terre-Mère.

 

Je découvre la Joie sous ma TristESSE (¹).

Je récupère l’ESSE de ma Tristesse,

et  le « triste » se dissout.

Je choisis de recevoir toute la Joie

du Coeur de mon Être Réunifié

et de la répandre par toute la Terre.

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(¹) Esse – signifie « Être », selon sa racine latine.