par Lilaluz
Les processus de déverrouillage de nos peurs et limitations sont suffisamment avancés : qu’avons-nous à perdre qui ne soit déjà diminué, réduit, passé à la moulinette ? Les illusions tombent les unes après les autres. Les vérités solidement cachées, les tromperies, se révèlent en suivant un plan qui est écrit depuis longtemps. Cela a commencé. Le grand déchaînement ne s’arrêtera plus, il faut aller jusqu’à la vérité, jusqu’à l’éventration du mensonge. Nous savons intérieurement que l’Esprit de la Vie n’a aucune limite, Il ne s’arrête à aucun de nos préjugés, à aucun de nos organigrammes, à aucune de nos prévisions. La Vie se définit par le mouvement et l’intégration de données en temps-vérité, en instant- vibration. Il faut suivre et s’ouvrir, sans restriction. S’ouvrir ne signifie pas « fusionner avec », mais se laisser « imprégner par ». On conserve sa propre compréhension, mais l’énergie est amplifiée, élargie, l’esprit voit autrement, comprend la Vie à partir de ses besoins à Elle. De ses cycles, qui sont beaucoup plus grands et tout aussi pertinents que nos cycles individuels.
La seule stabilité c’est Soi. Le niveau de connaissance que l’on a de soi crée le chemin vers l’Unité de conscience avec la multitude des mondes où la vie s’est projetée. Le parcours individuel renvoie aussi au cheminement collectif, l’un va difficilement sans l’autre. Cependant, l’empreinte de lumière est la seule trace que nous puissions laisser dans les multiples voies de l’Univers, la seule trace qui nous appartienne vraiment. Notre signature vibratoire.
Ici, sur Terre, la seule certitude que nous ayons dans ce grand magma d’énergies est notre corps, qui reste, malgré les désillusions et les déverrouillages, notre écorce, notre protection. La lumière de notre foyer intérieur est déterminée par l’énergie avec laquelle notre âme accepte de s’exprimer. Notre conscience s’inscrit dans des strates vibratoires, des segments plus ou moins vibrants d’énergie agglomérée en paquets formant de la matière dont notre réalité ordinaire n’est qu’un fragment, une frange de ces multiples plis d’énergie. Tel un pli d’éventail, nous choisissons un fragment de notre être pour découvrir comment notre énergie personnelle va se déposer : la trace qu’elle laissera dépendra de notre sincérité, de la vérité avec laquelle notre énergie la plus essentielle fut exprimée.
Pendant notre vie sur Terre, l’Esprit créateur n’est plus autant notre Père. L’Esprit créateur est devenu une Mère. Une nounou bienveillante, accueillante, fertile sur laquelle les myriades de vies vont leur chemin ; du déploiement initial au flétrissement final. Nous sommes des germes d’énergie qui veulent retrouver leur Origine, élèvent intensément leur esprit pour retrouver le Souffle qui les a amenés… à l’égal de tous les petits êtres, plantes et semences enfouissant leurs radicelles dans l’humus formé par les cycles des vies passées, nous construisons nos vies sur le visible, oubliant toutes les fréquences accessibles par l’œil de l’Invisible, nous nous concentrons sur nous-mêmes puis nous déployons notre Etre, nous révélons notre Essence par nos œuvres. La réalité est simple, elle est basée sur des cycles et des spirales, sur l’échange continuel entre ce qui est à l’intérieur et ce qui vient de l’extérieur. Lorsqu’un cycle se termine, la conscience naît à une autre fréquence, elle monte en spirale vers un autre « monde », qui n’est en fait qu’un nouveau « point de vue » de la conscience sur elle-même et le monde qui l’entoure. Ainsi, il n’y a jamais de fin, mais des mutations d’une forme à une autre, d’un type d’expression à une autre, d’une compréhension à une autre. Ces nuances nous les comprenons de manière linéaire, alors qu’elles préexistent depuis l’Origine, depuis la création. En nous, se trouve le Plan, celui-ci peut se déployer – maintenant- grâce à l’expansion de la Conscience collective.
La Vie est curieuse de tout, se nourrit sans cesse de ses propres expériences, les réunit, les simplifie afin que l’énergie ne soit pas utilisée pour rien : tout correspond à un équilibre, les dimensions élargies trouvent leur reflet – leur fractal – dans les dimensions repliées où nous vivons. Lorsqu’Elle nous a donné ce germe qui nous pousse à cultiver notre lumière, Elle prévoyait qu’un jour nous serions solidaires, comme les plantes, les insectes et les animaux savent vivre en harmonie en même temps qu’en compétition.
Nous nous auto-régulons, nous plaçons des obstacles, des déboires pour renforcer notre confiance en nous-même, pour que le Cœur puisse forcir et que l’Arbre auquel nous pouvons nous comparer, continue à donner ses fruits sucrés. Si la Vie nous tire le lait c’est pour mieux nous boire, lorsqu’Elle nous blesse, c’est parce que la sève du cœur est un nectar.
Nous sommes rassemblés sur ce bateau ivre, pour apprendre l’équilibre et ne plus chuter dans la densité. Revenir vers la Lumière demande une Méta-morphose, une trans-Formation, le passage d’un état à un autre, une demi-mort … pour une vie nouvelle : depuis toujours nous le savions, alors pourquoi s’agiter encore ? Pourquoi douter et pleurer ce qui est déjà mort ?
Le passé se transforme avec nous. Notre conscience s’ajuste aux détails et réécrit l’Histoire. En vérité, nous voyons avec d’autres yeux et notre regard sur la danse du monde change : nous avons muris, nous sommes décidés à refaire la paix avec la Vérité, à recréer la dignité. Cette vérité nous porte à nous voir sans fards ni artifices, à saisir la beauté de notre courage, de nos parcours, la force d’âme qu’il nous a fallu déployer pour obtenir enfin l’estime que nous nous devons. Nous devenons conscients de ce que nous n’accepterons plus… Nous délimitons pour mieux revenir à nous-mêmes. Individuellement et collectivement, l’identité se révèle.
Que l’énergie bienheureuse de la Terre entre dans votre cœur et qu’enfin vous vous sentiez Solidaires des gens qui vous ressemblent car bientôt sans cette solidarité, vous ne seriez plus rien.
Source: http://www.lilaluz.net/