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Samedi 22 décembre,

Encore une magnifique journée à venir ! Celle d’hier restera inoubliable dans ma mémoire ! Je me doutais de l’importance du soulèvement des voiles de l’oubli, de l’amour que dissimulait la découverte pas à pas de soi-même, de son être véritable. Chaque fois que je m’interrogeais sur le pourquoi de la non-manifestation facile de ma présence, je finissais par me dire que je ne voulais pas être privée de la joie de découvrir par moi-même et surtout, de pouvoir le déguster, bouchée après bouchée, de m’en délecter plutôt que de me goinfrer d’un coup et de trouver la chose indigeste. J’ai mille fois raison d’écouter toutes les voix en moi car chacune d’elles m’apprend un peu plus de tout ce que je suis.

Il en est de même avec la vision du monde invisible. Si j’appelle à voir un maître, un être réalisé, le Christ même, ne serais-je pas tentée de croire que ce qui est extérieur à moi est supérieur ? Et même si j’appelle ma présence divine à se manifester à mes yeux, ne serais-je pas en admiration et du coup je perdrai l’amour de ma personnalité humaine, de cette vie, en admirant cette part lumineuse de moi-même à laquelle j’aurais du mal à m’identifier étant donné l’immense décalage entre ces deux aspects de moi-même. Je finirais par être dépendante de cette version de ce que je suis, me plaçant en disciple plutôt que de rechercher ma propre souveraineté dans la fusion de tout ce que je suis, à partir de ma personnalité humaine et non l’inverse. Si  j’habite cette partie de moi-même, si ma conscience est ici, c’est parce que c’est ici que je peux expérimenter, apprendre dans la matière, dans l’interaction  humaine. Là encore, tout est très bien, parfait ! Même si je râle souvent de me sentir limitée, c’est justement cette limite qui me pousse à me transcender, à transcender ce que je suis au niveau humain et surtout la conception que j’ai de l’amour. De même que si ma lumière venait dans mon corps humain, d’un seul coup, non seulement, j’en serais peut-être cramée mais en plus ça me priverait de la découverte qui se réalise surtout par l’acceptation de mes « défauts », de mes limites. Comment pourrais-je remplir mon cœur d’amour inconditionnel et de lumière et ainsi atteindre l’illumination, si tout m’était donné d’un coup. Je sais que dans une autre dimension, je suis parfaite. L’intérêt de cette incarnation, c’est d’amener la matière, tout ce qui est dense, à être sublimé par l’amour inconditionnel, par un apport d’amour à mesure de mon ouverture de cœur qui crée mon ouverture de conscience et me fait grandir, rejoindre mon immensité en conscience. Si la vie devait être dans les mondes spirituels, à quoi bon être incarnée, vouloir l’inverse, ce serait fuir ma mission alors autant se défoncer quitte à être ailleurs.

Ce qui m’avait perturbée quand je suis rentrée dans l’église et que j’ai été « lavée » de mon passé, guérie de ma toxicomanie, c’est premièrement que je n’ai rien compris, ce qui m’a amenée à me sentir comme une marionnette et m’a volé mon propre pouvoir, me faisant passer d’un conditionnement à un autre sans pour autant me libérer.

Ce n’est pas que je veuille mériter ma liberté mais plutôt que je veux être consciente de ce que je suis, par l’expérience, l’apprentissage dans la chair, la connaissance à travers tout ce qui me constitue. Je veux que la lumière vienne jusque dans les moindres recoins de ma personnalité humaine, que l’amour et la lumière pénètrent jusque dans mes viscères, mes fibres, jusqu’au bout des ongles. Le plan que mon aspect divin a conçu est parfait.
Le merveilleux de cette période bénie, c’est que nous avons accès à toute connaissance nous permettant d’accéder à notre divinité intérieure, librement, depuis notre cœur. Nous connaissons le chemin depuis deux mille ans mais ce qui a changé c’est que les énergies envoyées nous permettent d’emprunter ce chemin beaucoup plus facilement, sans passer par des intermédiaires, des églises.

Et surtout, nous avons grandi par les expériences dans nos nombreuses vies sur terre. L’humain, en général, est beaucoup plus tolérant. On ne brûle plus les sorcières, les notions de bien et de mal sont relativisées. Le racisme a diminué, l’homosexualité n’amène plus dans les camps de concentration. La sexualité est envisagée autrement, la femme retrouve une place plus juste. Même si cette vision des choses n’est pas étendue à l’ensemble de la population, il semble que le pourcentage suffisant ait été atteint pour que nous ayons « mérité » l’envoi de cette lumière divine actuellement.

Cette lumière éclairant nos ombres nous permet de les aimer et, en les aimant, on se hisse au-delà de la dualité, de la notion de bien et de mal, de la séparation. Cette découverte, nous la faisons par nous-mêmes, de l’intérieur.
Je peux témoigner de la puissance des énergies d’hier parce que ce fut un délice puisque les nombreuses libérations effectuées avant, et surtout l’acceptation de ce qui est, ont fait que je n’ai pas eu à vivre de situation désagréable me montrant ce qui n’est pas de l’amour en moi. Quand on vide son inconscient et son corps mental des fausses croyances et quand l’amour et la lumière sont déversés sur nous, ça nous ouvre encore plus le cœur et écarte un peu plus le voile nous permettant d’accéder à notre grandeur. Ce processus amplifie notre foi en l’humain divin, ce qui change totalement le regard que l’on porte sur soi. Ainsi, notre perspective change, notre vision s’élargit et notre cœur grandit, s’épanouit.

Plus on prend conscience de l’illusion de la séparation et plus on perçoit le divin en soi. En étant dans l‘acceptation de ce qui est, on se situe dans le cœur et on réalise que tout ce qui nous compose marche main dans la main. Que chacun de nos corps est indispensable au processus d’élévation. De cette compréhension que l’unité amène l’harmonie, découle la vision que l’humanité est UNE, que chacun est indispensable à la création de la nouvelle terre. Que ceux de l’ombre ont leur utilité, leur raison d’être…Nos propres ombres, une fois aimées, nous révèlent notre lumière…Alors, une fois de plus, TOUT EST BIEN !

Je viens d’aller sur le site de Louis où j’ai pu voir qu’il a diffusé mon premier article ! Évidemment, mon ego est content et je le laisse savourer la joie de sa participation à cette expression de mon âme ou de ma présence divine, peu importe puisque c’est une création commune. En effet, sans mes mains pour pianoter sur le clavier, sans mon corps mental pour traduire en mot l’expression de mon cœur, sans mon corps émotionnel dont la passion et les expressions guident ma compréhension, sans l’amour inconditionnel de soi qui crée l’unité en soi, pas de lumière de ma présence. Je ne m’identifie plus à un de mes corps mais à l’ensemble de ce qu’ils sont, de ce que Je Suis !
Bon, présence divine et tous mes corps réunis, on se le dégotte ce ticket gagnant qui va nous permettre de faire ce site, pour exprimer ce que nous sommes de particulier, dans la liberté, sans limites, sans avoir à mendier l’aide de quiconque d’extérieur. Nous sommes suffisamment complets pour nous suffire à nous-mêmes. Maintenant que nous sommes la famille que nous avons toujours rêvé d’avoir sans pour autant renier notre famille biologique qui nous a permis de naître sur ce monde et qui nous a formés de telle sorte que nous sommes ce que nous sommes aujourd’hui, conscients et amoureux ! Hommage à ma famille, mes racines dans la chair, mon patrimoine génétique, celui que j’ai choisi pour sa spécificité, son potentiel créatif. Merci à ma mère qui soutient mon existence physique me permettant l’exploration de soi et l’auto-guérison complète et définitive. Merci à mon père que j’aime sincèrement et que je remercie de m’avoir transmis génétiquement, le sens artistique de la musique, du dessin, de l’art en général, la sensibilité du cœur. Merci à ma mère pour son goût de la terre, son sens de la droiture, son authenticité. Il y a quelques temps, je pleurais sur les innombrables « tares » qu’ils m’avaient léguées, je ne voyais que leurs défauts et m’en sentais prisonnière malgré ma foi en l’humain divin. Il a fallu lire les messages d’Ashtar transmis par Simon Leclerc, de Jeshua transmis par Paméla Kribbe, pour retrouver la source de mes origines cosmiques même si ma foi en Jésus Christ m’avait donné espoir et ouvert le cœur. Il a fallu leurs mots remplis d’amour, de réconfort, de non-jugement, de patience et de compassion envers l’humain, pour m’amener à me voir autrement, à croire en ma beauté, en ma puissance, pour arriver enfin à m’aimer.

Ensuite, comprendre que par la loi de résonance et d’attraction, j’attirais des situations qui me montraient ce qui à l’intérieur de moi n’était pas juste, appelait à être vu, aimé et libéré. Le « hasard » qui m’a amenée sur le site de Louis pour y découvrir les techniques d’Inelia de libération de la peur. J’avais déjà vu la vidéo où elle témoignait de l’aspect divin de l’humain et je n’avais pas hésité à la croire. J’avais déjà téléchargé sa technique mais la simple idée de regarder mes peurs en face m’effrayait ! Je ne regrette vraiment pas d’avoir osé le faire et je reste ébahie par la puissance de cette technique pourtant si simple. On croit bêtement que l’extraordinaire doit se manifester de façon spectaculaire, que la guérison est amenée par des médecins qui ont dû faire des années d’études laborieuses pour être compétents alors qu’il suffit de se regarder en face, honnêtement, avec amour et compassion pour que l’énergie d’amour divin circule à nouveau librement apportant avec elle la guérison immédiate.

Bon, je vais en courses, à la poste pour voir si la mère Noëlle est passée et plein d’autres trucs encore. Dans ma tête, dans mon cœur ça fuse !
Un peu fatiguée, ce soir, un peu confuse par moments. Toute chamboulée mais en paix. Je n’ai pas fait grand-chose de concret pourtant ce ne sont pas les activités qui manquent ! Le ménage, on verra demain. Je me suis contentée de balayer deux ou trois fois dans la journée à cause de la chienne qui perd ses poils par touffes.
Aujourd’hui, je me suis habillée en fille ! J’ai eu une poussée d’énergie à en avoir chaud et je me suis retrouvée en jupe. Bizarre, moi qui suis toujours en pantalon ! Je fais comme ça me vient sans me poser de questions.

L’important c’est d’être en paix, d’être bien, ici, maintenant. Le reste…
Je me rends compte, depuis hier, que je salue tous les voisins avec joie, sans aucune arrière-pensée, spontanément, sincèrement. Dire qu’il y a quelques temps, il me fallait une certaine dose de cachets pour oser affronter l‘extérieur !

Je suis allée au jardin, lire un chapitre du livre publié par Paméla Kribbe, « Les messages de Jeshua », pour profiter des rayons du soleil et m’y connecter discrètement mais sûrement. Il parle de l’importance de guérir l’enfant intérieur, les blessures de notre âme imprimées au moment de la naissance cosmique. La première fois que j’ai lu ce message, les larmes ont coulé tant ça résonnait fortement en mon cœur. J’ai compris pourquoi, malgré le fait d’avoir pardonné à mes parents mes souffrances d’enfant, je gardais une profonde tristesse, un poids sur le coeur dont je ne trouvais pas l’origine. J’ai compris aussi que mon âme avait justement choisi cette enfance particulière pour que j’aie l’occasion de guérir l’enfant intérieur. J’ai dévoré tous les messages de Jeshua, mais ses méthodes de guérison par la visualisation n’étaient pas aussi abordables que celles d’Inelia bien que le principe soit le même. Peut-être aussi que je n’étais pas prête ou que la visualisation était trop abstraite. Le fait d’avoir dessiné chaque chakra, de les avoir étudié un par un et d’avoir compris leur sens et les corps auxquels ils étaient associés, m’a permis de mieux me connaître de l’intérieur, d’une façon ludique. Chacun a une sensibilité particulière et doit trouver la technique qui lui parle puis se l’approprier, se l’arranger à sa façon. Le cœur, le mental et les mains, les sens  associés donnent en général de bons résultats. En fin de compte, les messages sont faits pour éveiller notre propre divinité, pour éveiller l’étincelle et non pour nous guérir. Les techniques sont des outils que chacun doit faire à sa main.

La journée s’est écoulée tranquille, sans souci, seconde après seconde. Je craignais de m’ennuyer à être dans la voie du juste milieu, moi qui ai passé ma vie sur les montagnes russes des émotions extrêmes, mais la neutralité apporte une paix délicieuse qui se répercute autour, et on respire !