La-Voie-Du-Milieu

Lundi 14 janvier, 

Debout depuis 5h du matin, je me suis collée à la réalisation du blog. J’y suis depuis deux heures et je me suis arrêtée pour écrire.
J’ai encore mis le feu à la cheminée ! C’est tellement récurent que je commence à m’y habituer et presque à en rire ! L’odeur est horrible mais il semble que ce soit le seul désagrément. J’ai fermé la trappe complètement en espérant qu’elle ne s’ouvre pas toute seule ! C’est déjà arrivé quand il y a un manque d’air. D’ailleurs, en général, dès que le soleil se couche, la différence de chaleur doit créer un choc thermique qui étouffe le feu. Enfin, je ne suis pas spécialiste ! J’ai eu le réflexe de m’adresser à ma peur du feu et de ma puissance divine puisque ça semble être associé. La trappe fermée et la libération de la charge émotionnelle ont apparemment calmé les choses. Il y a tout de même de belles auréoles blanches sur le tuyau ! J’ai encore frôlé la cata ! Se chauffer au bois demande une attention et une vigilance de tous les instants. Pour qu’il y ait suffisamment de tirage, il faut laisser entrer de l’air par la trappe mais pas trop longtemps, sinon, ça crame ! J’étais tellement absorbée par le blog que j’ai complètement zappé le poêle !
Les messages dans cette expérience sont nombreux :
La nécessité d’être attentive, dans le moment présent.
Le besoin de libérer des peurs, en l’occurrence celle du feu, de la puissance divine
L’importance d’être dans la voie du juste milieu en toutes choses.
Ce qui me rassure, c’est que malgré la récurrence de la chose, ma réaction évolue de façon positive. La première fois, ça m’a valu une poussée d’adrénaline qui m’a fait courir aux toilettes ! La deuxième fois, j’ai commencé à me dire qu’il y avait quelque chose à comprendre mais comme la peur était encore trop présente, je n’ai pas eu le réflexe de la libérer. La troisième fois, j’ai eu le bon réflexe et c’est là que j’ai associé la peur de ma puissance divine à celle du feu.
Puis des images de vies passées me sont venues. Comme j’ai reçu la visite de personnages que j’ai incarnés dans des vies passée, le 21 décembre 2012, je me suis dit qu’un d’eux avait besoin d’être guéri de la peur du bûcher.
Cette guérison m’a libérée de la peur d’oser affirmer ce que je suis et motivée pour me mettre enfin à la réalisation du blog que je voulais faire depuis deux ans !
Sachant que nos incarnations ont pour but de nous faire comprendre ce qu’est l’amour inconditionnel, ce que sont les énergies et la maîtrise de celles-ci pour élever notre conscience et notre cœur, il semble logique que nous ayons été tour à tour victime, bourreau et sauveur.
J’ai mis trente ans à accepter l’idée de la réincarnation parce que ça impliquait cette vérité et vue mon enfance de victime, il est clair qu’au niveau karmique, j’avais de quoi culpabiliser éternellement.
Je pense que toutes ces mémoires appellent à être guéries et que c’est en nous aimant inconditionnellement, aujourd’hui, que nous pouvons le faire.
Le fait d’être dans l’acceptation de ce qui est, de ce que nous sommes en totalité, permet de voir les notions de bien et de mal sous un angle nouveau. Tout étant issu de la source et la vie sur terre étant une école, cette façon de diviser devient obsolète tout comme celle de culpabilité.
C’est avant tout nous-mêmes que nous devons pardonner. C’est peut-être ce qui est le plus difficile parce que bien souvent, nous n’en sommes pas conscients.
Ce que j’ai vécu hier, me le confirme. Je n’aurais jamais imaginé avoir imprimé enfant, l’idée que je pouvais m’être sentie complice des agissements de mon père, simplement parce que j’avais accepté le billet de 10 francs qu’il m’avait donné après avoir abusé de moi. La culpabilité que je sentais monter régulièrement et que je n’arrivais pas à libérer totalement venait de ce moment traumatisant !
Il a fallu que je m’interroge sur ma difficulté à recevoir, pour le comprendre.
La façon dont j’ai réagi quand un voisin est venu me donner du bois a été si étrange, au point que j’ai eu des symptômes physiques soudains, que je me suis dit que ça reflétait un conflit intérieur. C’est ce qui m’a poussée à chercher et à trouver.
Cette culpabilité explique aussi pourquoi j’ai tant de mal avec l’argent, tant de mal à me valoriser et à trouver ma place dans la société.
Le fait d’avoir parlé à l’enfant que j’étais à l’époque, m’a permis de libérer la charge émotionnelle qui accompagnait cette fausse croyance. Les larmes qui ont coulé en sont l’indicateur.
Des larmes de compassion pour l’innocence de cette petite fille.
J’ai consolé cette enfant que j’étais en lui disant que je lui pardonnais, que sa réaction, pouvait sembler légitime à l’époque mais qu’elle n’avait plus à se sentir coupable. Que cette culpabilité avait joué un rôle utile et important. Que grâce à elle, nous nous étions maintenues du côté des « faibles » et n’avions pas été bourreau, que nous n’avions pas non plus cherché à nous venger en reproduisant la violence sur autrui. Que nous allions cesser de nous punir pour ça.
Qu’en plus ce n’est pas grave puisque maintenant, nous savons qui nous sommes et que le pouvoir de notre présence divine ainsi que son amour et sa lumière, peuvent nous guérir de tout.
Que la période que nous vivons actuellement nous permet de recevoir des énergies spécifiques d’élévation, de libération, de compréhension.
Que  la possibilité de voyager sur les lignes temporelles et de lui parler nous permettait de guérir le passé, de vivre mieux dans le présent et de créer un futur magnifique. Que notre âme avait choisi ce parcours afin que nous goûtions à la joie d’être affranchie, de pouvoir guérir jusqu’à ses propres blessures et ainsi nous élever, ensemble de retour vers la source, à la maison.
Je l’ai invitée à continuer de s’exprimer à travers l’adulte que je suis, apportant sa fraîcheur, son innocence, sa joie de vivre, sa créativité, sa pureté…
J’avais revu cette scène de mon enfance lors de l’exercice de reconnexion à l’argent mais je n’avais pas saisi la notion de culpabilité que mon inconscient avait imprimée. Il est clair que ma vision d’adulte à propos de l’argent ne pouvait pas être positive. De même que ma difficulté à accepter l’aide extérieure.
J’espère maintenant que la vie quotidienne me montrera l’efficacité de la prise de conscience, dans les situations relatives au donner/recevoir, qui ne seront plus empreintes de peur et de mal-être.
Quand j’ai lu le texte de Murielle Robert, dans la presse galactique, qui parle des énergies du 20, somme de la date du jour, j’ai été très touchée de voir que ce que j’avais vécu correspondait à ce qu’elle disait. La reconnexion avec son passé et les libérations à faire qui amène le divin en nous à s’exprimer plus librement et ouvertement, qui permettent au cœur de s’ouvrir davantage… Je résume mal mais je vous conseille la lecture de ce texte paru hier, 13 janvier. Je ne suis pas très chiffres, nombres, calculs, mathématiques…mais je dois dire que là, j’ai été épatée.

Bon, je sors la chienne et me recolle à la réalisation du blog. Je suis assez contente de moi, ça avance. Il m’a fallu six heures étalées sur trois jours et un petit coup de pouce de Louis pour commencer à me sentir à l’aise avec le truc.

Plus ça va et plus je me demande si c’est approprié de vouloir, de décréter, de prier. Encore moins de « commander ». J’avoue que cette méthode me semble trop issue de l’ego et me fait même un peu peur ! Il y a un côté dictateur, qui fait froid dans le dos.
Puisque c’est notre présence divine qui nous guide avec sa vision élargie.
Puisque nos « galères » nous montrent où on se plante et que la « solution » c’est d’être centré dans le cœur.
Puisque nous sommes déjà réalisés au niveau de notre conscience, pourquoi vouloir interférer avec l’intelligence qui nous habite ?
Notre pouvoir, en tant que personnalité est limité à nos capacités humaines.
Le choix que nous avons c’est de faire confiance ou pas à cette présence divine.
De nous positionner dans le cœur en étant dans l’acceptation de ce qui est, de ce que nous sommes. De suivre le courant de la vie et ainsi la laisser s’écouler en soi, librement.
Même le fait de chercher à comprendre toute chose est un processus du mental qui ne fait que grossir l’ego et reflètent nos peurs, nos doutes.
Si on veut vraiment être dans le cœur, il faut cesser de chercher à comprendre, à tout prix, et plutôt amplifier sa confiance en l’être divin qui nous anime.
Rien que ce mot « anime », fait ressortir l’idée que de penser et d’agir ainsi, ça serait comme être une marionnette qui est manipulée.
C’est l’ego qui pense ainsi. Le cœur lui, accepte.
Si le cœur est le carrefour de ce que nous sommes, en étant situé là, en ayant totalement confiance en la vie, il y a de grandes chances pour que tout autour se conforme à ce positionnement sans même avoir à le vouloir, le décréter, ou le comprendre. Simplement par la loi d’attraction.
Celle-ci ne nous est pas enseignée pour que nous l’utilisions comme une baguette magique mais pour que nous comprenions que tout est énergie et que celle-ci obéit à des lois universelles précises. Cette connaissance nous permet juste de savoir à quoi nous jouons et comment se libérer de l’emprise de l’ego.
Tant que je suis dans l’exercice, même de libération, je suis dans le mental et pas dans le cœur. Tant que je cherche à contrôler ma vie, c’est la même chose, c’est le mental qui se manifeste.
Le concept de maîtrise des énergies nous amène à croire qu’il nous faut jouer les apprentis sorciers mais je ne pense pas que ce soit le cas.
La maîtrise, à mon avis, c’est d’arriver à rester centré, ancré.  A se souvenir que nous sommes aussi divins et que nous devons faire confiance à cet aspect de nous.
Plus je cherche à libérer des peurs et plus je dois en libérer. C’est comme si c’était sans fin. Bien que je sente un mieux-être.
Par la loi de l’attraction, je peux me dire que mon âme a voulu que j’apprenne à vivre à partir du cœur et à cesser de croire que j’étais manipulée dès lors que je lâchais prise, dès lors que je croyais être dirigée abusivement par mon aspect divin. Si j’ai eu une vie de moine ascète où j’ai du vivre des frustrations, des privations, va savoir si je n’ai pas accumulé de la rancœur vis-à-vis de mon aspect divin. D’ailleurs, j’ai beaucoup de mal avec l’autorité. Le simple fait de dire Dieu le père, me coûte et sonne faux en moi. La moindre contrariété me met mal. Je pourrais me dire que c’est normal vu le père que j’ai eu mais il me semble que c’est plus profond que ça.
Et si j’étais restée bloquée sur la blessure du sentiment d’abandon, de rejet, lors de la naissance cosmique ? Et si ma perception de la source avait été faussée et que l’idée de séparation avait créé un sentiment d’infériorité ?
Le fait que je sois née femme, abusée par mon père, du côté des « victimes » est peut-être tout simplement l’effet de la loi d’attraction parce que ma vision de moi-même et de la source est totalement faussée, depuis l’origine, avant même de venir m’incarner. Sinon pourquoi aurai-je dû venir sur terre jusqu’à maintenant ?
Maintenant que j’ai goûté à l’amour divin, que je connais cette loi universelle, il serait peut-être temps de faire confiance à mon aspect divin, avant toutes choses, de me faire confiance.
Tout ce que j’ai vécu, compris était peut-être simplement pour que je puisse arriver à m’abandonner à cet être supérieur. Je recommence ! « Etre supérieur » !
Toujours ce besoin de comparer, de se situer.
Si je suis éternelle et divine, l’espace et le temps n’ont aucune valeur. Seul compte ma capacité à ouvrir mon cœur à la vie.
Puisque ma personnalité humaine et mon moi divin sont UN, une entité multidimensionnelle, pourquoi séparer, comparer ?
Le « défi », c’est de nourrir la foi en l’humain divin malgré l’aspect humain assujetti au temps, à l’espace, la naissance et la mort. « Assujetti » ! Encore une fois, je me considère comme un sujet au niveau de la personnalité !
D’un autre côté tant que je serai dans ce corps limité, est-ce que je pourrai changer ma perception en permanence ?
C’est ce que semble proposer l’ascension, changer de dimension, de perception. On en revient toujours à la même chose : le cœur.
La solution :
Etre ce que je suis, accepter tout ce que je suis, sans chercher à comprendre, à changer quoi que ce soit puisque par la loi d’attraction, c’est mon positionnement dans le cœur qui modifiera ce qui doit l’être.
Le plus difficile est d’avoir une totale confiance en l’être divin pour s’abandonner totalement.
Qu’est-ce que je risque ?
D’autant que j’ai déjà vécu ce lâcher prise et connu les bénédictions qui en découlent. Quand j’ai cru en Jésus Christ, que je l’ai senti au niveau du cœur d’une façon qui fait que je ne pourrais jamais renier ma foi en lui, en ce principe divin universel, c’est parce que j’ai lâché prise, que j’ai eu totalement confiance, que j’ai pu arrêter la défonce du jour au lendemain, sans être malade, sans souffrir de manque. Ce qui m’a convaincu, c’est l’amour que j’ai ressenti, l’énergie chaude, une sensation proche de l’extase.
Oui mais là encore, il a fallu que je comprenne pour accepter.
Alors être dans le cœur oui mais sans pour autant lâcher son ego. Agir et penser à partir du cœur serait plus approprié. Encore cette idée qu’il faille éliminer une partie de soi-même, celle qu’on domine mal…
Je Suis UN

Il semble que la mort rôde aux alentours. Un camion de pompiers, puis un hélicoptère…Le voisin du deuxième a dû faire un malaise.
Effectivement, je suis tombée nez à nez avec deux hommes qui tiraient un chariot avec un corps dessus entouré de plastique !
Je m’étonne de ne pas ressentir de peur, un vague sentiment de tristesse, sans plus. Je ne le connaissais pas plus que ça et pourtant ça me laisse une drôle d’impression.
Peut-être la peur instinctive de la mort. L’idée qu’il faille s’en aller un jour ou l’autre. Ce qui me conforte c’est qu’il était assez mal en point, au bout du rouleau et que là où il est maintenant, il ne souffre plus. Ce face à face avec la mort me pousse à me dire : « Tu es en vie alors sois vivante ! Profite de la vie, de tes sens, du mouvement ! Honore cette vie, ici, maintenant, sans penser à demain !»…

Un tour au jardin, quelques bûches fendues, ça fait du bien de prendre l’air, de se reconnecter à la terre! J’ai arraché quelques poireaux, petits mais parfumés et du plan de salade que je n’ai pas encore repiqué mais qui est suffisamment grand pour être consommé. J’ai envie de vert, de me nourrir du vivant.

J’hallucine, je viens de tomber sur un texte de Mickaël Brown, sur la presse, qui parle justement de ce à quoi je cogitais, ce matin ! J’ai bien aimé ces textes précédents, ça me parle ! Par contre, 12 pages !…
J’ai commencé mais j’y vais pas à pas, parce que d’être tout le temps dans la tête, ça épuise. Je suis ici pour vivre, bouger, manger, utiliser mes sens et pas seulement ma tête et mes yeux pour lire et mes mains pour écrire ! Je vais finir par n’être plus qu’une tête avec deux mains ! Heureusement que la chienne me pousse à sortir régulièrement!

Je viens de libérer les fausses croyances concernant ma présence divine. Mon regard faussé, l’idée d’être inférieure à cet aspect divin en moi que j’ai du ma à voir comme mon égal. Auquel j’ai tant de mal à m’identifier malgré ma foi.
Comme si je restais dans l’attente de reconnaissance de mes parents divins.
Je me sens comme une enfant perdue, abandonnée. Je laisse les larmes couler…Peut-être l’enfant intérieur qui appelle la consolation de ma présence divine. J’accepte cet aspect de moi qui est fragile, incertain en manque d’amour et de reconnaissance, je l’entoure de mon amour et de ma lumière divine.

J’ai reçu un mail d’une lectrice de la presse galactique qui m’a bouleversé. Je ne sais pas si c’est la détresse exprimée qui a réveillée ma propre souffrance. Je suppose que oui. Mais dans ces larmes, il y a aussi l’espoir. Une vision de la puissance de l’amour. Le simple fait d’échanger des mails avec des personnes qui sont sur la même longueur d’ondes me réconforte et me fait oublier la frustration de ne jamais avoir été comprise par mon entourage. Même si j’ai choisi de vivre seule et que je n’en souffre pas puisque la relation intime avec mon âme, me comble, le fait de créer des liens au niveau de l’âme, ouvre encore plus mon cœur.
La réalisation d’un monde d’amour, de fraternité, de paix et d’égalité se fera par l’humain dont le cœur est ouvert.
Ce projet formidable se construit pas à pas, cœur à cœur, dès lors que deux âmes échangent l’amour divin en eux, qu’ils soient conscient ou pas d’être humain divin.
C’est larmes sont l’expression de ma gratitude envers la vie, envers la source. La reconnaissance du privilège que j’aie de pouvoir être ici et maintenant, et de pourvoir œuvrer à la réalisation d’un rêve magnifique, celui de l’humain qui aime son prochain ! Un monde où l’amour règne enfin ! Où comme le dit la conscience d’Orion, à travers Michèle Erena, il est question de JE-NOUS.
De laisser notre ego se mettre à genoux devant l’être divin pour qu’enfin notre cœur puisse être le moteur de tout.
Rassures-toi mon ego, il n’est pas question que tu te rabaisses mais simplement que tu te places au niveau du cœur, accueillant l’humilité comme une force et faisant de ce geste comme un sacrement.
L’adoubement du chevalier au service de l’amour, de l’astre roi, du christ intérieur, que tu peux choisir d’être. Faisant de l’étincelle divine un soleil.