par Line Bolduc
Avant d’être conférencière, auteure et formatrice en entreprise sur des sujets touchant la santé globale, le mieux-être et la joie de vivre, j’ai été diplômée en diététique, matière dans laquelle j’ai œuvré 11 ans. À travers cette pratique j’ai enseigné la compréhension de la saine nutrition mais aussi de la gestion du poids santé. Comment mettre en pratique différentes méthodes pour maintenir énergie, vitalité, saines habitudes de vie et éviter l’effet yoyo des régimes qui ne font que susciter des reprises de poids – bien souvent accentuées – et un lot de frustrations. A travers toutes ces années d’expérience, j’ai pu identifier entre autres, ces 10 pistes de réflexions ou de solutions qui peuvent vous amener à vous interroger sur votre propre réalité.
Le surplus de poids n’est souvent que le symptôme. Que vous dit-il en réalité ? L’embonpoint et l’obésité ne sont que les symptômes de quelque chose de plus profond. Il y a donc une cause cachée. Ce qui explique le peu de résultats de bien des régimes traditionnels. Ils agissent sur les symptômes et lorsque qu’ils arrivent à fonctionner, c’est souvent que la personne a atteint un niveau de préparation intérieure qui lui permet de réajuster son poids dans un contexte d’évolution de sa conscience sur un plan plus élargi que le simple besoin de maigrir. La personne a pu enfin mettre davantage en avant-plan le plaisir et l’amour d’elle-même, identifier les causes cachées et ainsi le succès est mieux favorisé.
Notre digestion serait-elle le reflet de nos états d’âme ? Si elle présente des aigreurs, demandons-nous ce qui nous irrite, nous stresse actuellement. La sérénité, la paix intérieure sont des nourritures tout aussi importantes que la nourriture du corps physique. Je me plais parfois à mentionner cet exemple en lien avec l’importance de notre implication pour notre santé. Imaginez que vous avez un poêle à bois et que vous lui dites tout bonnement « Donne-moi de la chaleur ». Ça ne donnera rien. Il lui faut du bois. Dans notre vie c’est pareil. On aura beau dire « je veux la santé », mais ça prend le nécessaire pour l’alimenter. D’ailleurs, la santé, c’est bien plus qu’une question de poids. Une personne peut être très mince et manifester un piètre état de santé.
L’impact des émotions
Les théories diffèrent à ce sujet. Certains diront que c’est l’obésité qui finit par générer des émotions et d’autres diront le contraire. Mon but ici n’est aucunement de défendre ou contrarier une quelconque idéologie. Je vais vous parler en fonction de mon expérience.
Le jour où j’ai vécu des problèmes de poids (à l’adolescence), ce fut directement relié à une explosion de souffrances émotionnelles au plus profond de moi et tant que je n’ai pas eu fait le ménage, je n’arrivais pas à changer les choses. Les émotions négatives qui s’accumulent au fil des années et qui sont non résolues finissent un jour ou l’autre par créer un ombrage à notre mieux-être. Je crois fermement que notre monde intérieur est aussi majoritairement responsable de la qualité de la santé de notre corps. La façon dont on traite notre corps influence elle aussi l’éclat de la joie de vivre qu’on ressent.
Nous sommes une unité psycho-physique indissociable. Donc, pour bien des gens qui sont dans un processus d’amaigrissement, il est fréquent de voir la partie du ventre qui est vis-à-vis l’estomac, garder un pli graisseux plus longtemps qu’ailleurs. On dit que les émotions laissent leurs traces dans le corps et cette zone du plexus serait particulièrement sensible à nos réactions émotionnelles conscientes ou inconscientes. Un bel exemple de ça est que si nous sommes en train de manger et que nous apprenons une mauvaise nouvelle, on n’a soudainement plus faim. Ou encore, si on vit quelque chose qui nous stresse ou nous perturbe, on se retrouve alors souvent avec le ventre plus gonflé. Et plus on fait du nettoyage dans notre monde intérieur, plus cet état pourra se résorber.
Selon moi, la santé de nos cellules est un miroir assez fidèle de nos pensées et émotions. On cherche parfois à maigrir mais en mettant l’accent sur le processus physique principalement. Se peut-il qu’il faille aller un peu plus loin, à savoir pourquoi le besoin de ce problème persiste? Je sais que ça semble particulier quand je dis ‘le besoin’ de ce problème mais le jour où j’ai lu cette théorie dans un livre de Louise Hay intitulé « Transformez votre vie », j’ai compris bien des choses. Il y a bien des mécanismes de protection inconscients dans ces états. Dans le cas de l’obésité ou d’un embonpoint significatif, est-ce possible que ce soit relié :
- À un besoin inconscient d’être vu ou reconnu, de prendre sa place, à un besoin inconscient de se faire remarquer, car peut-être que la personne s’est sentie en manque d’attention autrefois ou même actuellement.
- Au fait qu’être beau ou belle représente une menace quelconque.
- À un besoin de protection inconscient contre les abus, les critiques.
- À une manière de se rendre moins attirant sexuellement pour se protéger (je le vois régulièrement en consultation privée chez des gens qui ont été abusé sexuellement).
- À une façon inconsciente aussi de rejeter sa féminité ou masculinité.
- À la peur de manquer de quelque chose, se faire ainsi des réserves de cette façon.
- Au besoin de combler un vide par la nourriture (compensation) tel l’ennui, la peine, la solitude, la dépression, etc.
- A une compensation émotionnelle, de l’insatisfaction, du stress.
- A une trop grande sédentarité, une mauvaise alimentation bien entendu.
- Il importe de considérer tout ce qui est changement hormonal, condition médicale particulière, arrêt du tabagisme, médicaments, environnement psychologique et social, l’hérédité des habitudes (si un des deux parents est en surplus de poids un enfant aura 40% de chances de devenir en surpoids, si les deux parents le sont, le taux monte à 80%), etc. De là, l’appui d’un médecin.
Quoi faire pour y arriver ?
Le retour à un poids santé passe par une préparation mentale comme une personne qui décide d’arrêter de fumer pour x raisons (exemple, une femme qui veut avoir un enfant et se libérer de cette habitude nuisible pour le bébé, c’est une superbe motivation). Même chose pour le poids santé. Quelle est votre motivation heureuse pour le faire (plus de flexibilité, de santé, d’estime et d’amour, de joie, de liberté d’être, vous sentir plus sexy, etc…)
Oui vos habitudes de vie sont importantes. Le simple fait de déposer votre fourchette entre chaque bouchées, de prendre le temps de laisser le cerveau reconnaître le seuil de satiété, de prendre plaisir à savourer est très aidant. Manger sans être rempli à outrance. Arrêter quand on sent qu’on en a assez pour se rendre jusqu’au prochain repas, privilégier les aliments sains, être plus en mouvement, exprimer vos émotions, vous faire aider, voilà autant de petites clefs pour avoir un poids santé. Un avis médical est toujours prioritaire, mais on a la responsabilité de s’aider soi-même et d’aider le médecin à aider au besoin.
Quoique très pertinentes, ces réflexions sont assez sommaires et ne répondent peut-être pas complètement à vos besoins spécifiques. Une des raisons pour lesquelles j’adore mon métier de coach est justement lorsque je travaille individuellement avec un client et que je peux l’aider à trouver les meilleures solutions pour ses besoins personnels. Pour découvrir une multitude de réponses à vos questions et des solutions pour ajuster votre poids au besoin, je vous conseille mon livre Destination plaisir et mieux être et le CD Atteindre et conserver son poids santé par le plaisir en téléchargement sur mon site. Je fais de la consultation privée par Skype pour la francophonie mondiale et tous les détails sont sur ce même lien. Je vous invite cordialement à vous inscrire à mon infolettre gratuite sur ce site. Bienvenue sur ma page Facebook.
Source: http://lasolutionestenvous.com/