Betty Quirion
La fin d’un rêve d’individualité. Par peur et par habitude, nous accumulons des connaissances, des biens matériels, des sensations fortes, des performances, des relations. Nous accumulons aussi des systèmes de protection et de défense. Nous accumulons parce que nous avons l’impression d’être des entités séparées vivant dans le manque et l’insécurité.
Et selon notre imaginaire, tout ira mieux demain si et quand tel ou tel changement a ou aura lieu. Par refus du désagréable et du douloureux qui sont inhérents au monde manifesté, les années passent et le meilleur est toujours à venir. Pour les traditions spirituelles, cet état de fait relève d’un dysfonctionnement, d’une illusion, d’un « rêve » auquel il convient d’échapper.
À la suite de constats honnêtes sur elle-même, Betty a cessé cette identification au «rêve» en octobre 2008. Faisant fi de cette habitude d’accumuler, et d’attendre un futur meilleur, Betty nous invite à explorer nos fonctionnements physiques, émotionnels et mentaux, nos croyances, nos habitudes avec une approche nouvelle, un regard neuf. Il s’agit d’observer le personnage limité qui semble être «nous» en regardant son fonctionnement de manière passive. Or, il est facile d’être récupéré par la compulsion de vouloir modifier ce qui se présente pour l’adapter et le réinterpréter. Mais croire en une nouvelle interprétation maintient et renforce le personnage illusoire. C’est pourquoi Betty nous invite à surprendre sur le vif ce mécanisme récupérateur. Maintenir l’attention dans l’instant libère l’énorme quantité d’énergie utilisée dans nos fonctionnements habituels, la rendant ainsi disponible pour voir, et découvrir par une prise de conscience irréversible, que notre vie est une construction mentale robotique, mécanique, un rêve, une reproduction sans fin. Et lorsque le rêve est vu, celui qui regarde constate qu’il est la vision même.
« Êtes-vous prêts à accueillir la fraîcheur de la connaissance qui vit dans l’instant, ou désirez-vous poursuivre votre quête d’individualité, accablés par le poids de votre savoir qui se recycle continuellement ? »
Auteure : Betty Quirion
Editeur : Ariane
Trouvé sur http://alchymed.com/