Parce que c’est le seul moyen d’être heureux ! Tout simplement…
par Gaëlle Le Reun
Regardez votre vie. Est-ce que de temps en temps vous vous dites des phrases comme : «Tiens, j’aimerais apprendre à faire de la poterie, parce que je sens que j’ai quelque chose à exprimer avec ça, mais c’est trop cher» ou «C’est la rentrée, les enfants ont grandi, il va falloir renouveler leur garde-robe, pff, ça va grever le budget…» ou encore «On s’offrirait bien un week-end en amoureux pour se retrouver à deux, se parler de nous et voir où en sont nos liens d’amour, se prendre du temps en dehors du quotidien pour évoquer l’avenir, oh, mais ce mois-ci ce n’est pas trop raisonnable» ou enfin «Oh là là, vraiment ce projet me tient à cœur, mais ce n’est même pas la peine d’y penser…» ? Si vous êtes honnête, vous reconnaissez qu’il y a un problème avec l’Abondance : vous ne croyez pas qu’il est possible de vivre selon vos aspirations les plus profondes. Vous êtes en mode « manque » et pas en mode « Abondance ».
Pour résumer, dès que vous vous dites « ce serait bien mais on n’a pas les moyens » ou « ce serait bien mais je n’aurai jamais le temps », vous vous coupez de votre droit à l’Abondance. La question qui vient immédiatement après celle-ci, c’est : mais est-ce possible de vivre toute cette Abondance en permanence ? Ma réponse tient en 3 points : le droit à l’Abondance, la possibilité de la vivre et même le devoir d’Abondance. Explication.
Vous avez le droit de vivre l’Abondance
Aujourd’hui, si vous voulez vivre comme vous en avez envie, vous offrir de quoi vivre, créer une activité économique, faire plaisir à vos proches, réaliser vos rêves… vous avez besoin d’argent. Que ce soit pour maintenir votre corps en vie (manger, boire, avoir des vêtements, vous protéger du chaud ou du froid, vous loger, obtenir des médicaments si vous avez des problèmes de santé…), pour satisfaire votre plaisir (vous offrir un bon chocolat chaud parce qu’il fait froid dehors, acheter cette petite robe rouge qui vous va si bien, aller au cinéma voir ce film comique…), pour aider les autres (soutenir financièrement votre frère qui a du mal à trouver du travail, payer des études à vos enfants…), pour donner du sens à votre vie (reprendre une formation pour exercer un métier qui exprime vos talents, prendre des cours de piano car vous sentez que vous avez quelque chose à exprimer avec la musique…), tout ceci s’achète aujourd’hui, s’acquiert en échangeant de l’argent. Se rebeller contre le fait que l’argent existe revient à se rebeller d’avoir besoin de vous nourrir, et de manière plus générale d’avoir besoin de ce qui vous est nécessaire pour vivre. Cela ne sert à rien.
Puisque le fait même d’être en vie génère un certain nombre de besoins (vous nourrir, vous loger, vous vêtir, vous épanouir dans votre créativité, apporter votre contribution au monde), pourquoi n’y aurait-il pas la ressource correspondante ? Vous croyez vraiment qu’on vous a donné la vie pour vous priver d’une partie de cette vie ? Si vous pensez à tous les « miracles » qui se sont produits pour que vous veniez au monde, c’est-à dire-la rencontre improbable entre ce spermatozoïde (parmi des millions d’autres) et cet ovule, et pour que vous vous mainteniez en vie jusqu’au jour d’aujourd’hui, c’est-à-dire toutes les réactions physico-chimiques nécessaires à la création puis la croissance puis le fonctionnement de tous vos organes et ceci à chaque seconde… Pensez-vous que cette magnifique organisation s’arrête là et ne s’applique qu’au corps humain ? Moi non. Je pense au contraire que cette force d’harmonie dynamique qui crée la vie est à l’œuvre en permanence et que c’est à nous de nous inscrire dans son rythme, comme nous le faisons subconsciemment pour rester en vie. Ce flux, pour moi, ne concerne pas que le corps physique, mais notre vie toute entière et est là pour nous permettre de vivre pleinement, de jouir totalement de tout ce que notre corps physique nous permet de vivre.
Sinon, cela reviendrait à dire que nous sommes nés pour vivre la frustration, avec un corps et un mental à satisfaire mais que nous ne pourrions les satisfaire. Regardez le monde autour de vous : les plantes se re-sèment (et toutes les graines ne germent pas, de manière à garder un stock disponible pour perpétuer l’espèce), les animaux se reproduisent (et gèrent leur reproduction en fonction des ressources disponibles). Pour moi, ce serait bien étrange que la seul espèce dotée de conscience sur cette planète, c’est-à-dire la seule espèce capable de faire des expériences, soit là pour faire l’expérience de la frustration.
Il est possible de vivre l’Abondance
Comment savons-nous qu’il est possible de vivre nos désirs, nos projets, nos idées ? Parce que ces désirs, ces projets, ces idées arrivent dans nos têtes. C’est ainsi que si on regarde l’évolution de l’humanité et des biens matériels ou immatériels qui sont venus sur cette planète au fil de l’histoire : ils sont apparus tout simplement au fur et à mesure des besoins qui se présentaient. Et s’il est vrai que les ressources en pétrole sont limitées, il y a bien d’autres sources d’énergies renouvelables qui ont d’ores et déjà été découvertes et qui pourront remplacer le pétrole, et bien d’autres encore qui ne sont pas encore découvertes. A chaque difficulté qu’il a rencontré, l’homme a su les résoudre. Quand il a besoin de quelque chose, l’homme le crée. Dans un monde en perpétuelle évolution, pour résoudre ses besoins de communication, l’homme a créé la voiture et soudain son horizon n’était plus aussi limité que celui qui allait à cheval. Il en va de même pour tout. C’est la vie et son pouvoir créateur qui se manifestent ainsi. On peut même dire que lorsque l’humanité est prête à recevoir une nouveauté technologique, elle se crée. C’est ainsi que la radio a été inventée en même temps par un indien et un américain d’origine italienne et il est en de même pour la voiture : l’idée et l’expérimentation de la voiture s’est faite simultanément, sans communication entre différents protagonistes, à différents endroits.
Nous ne savons pas ce qu’il nous est possible d’accomplir tant que que nous nous sommes pas imaginés puis lancés dans un projet. Il y a deux siècles, personnes n’imaginait que l’homme pouvait voler, et pourtant. Pour votre vie c’est la même chose : vous ne vivez pas vos rêves justement parce qu’ils restent des rêves… J’y reviendrai un peu plus loin.
Le devoir d’Abondance
Je rencontre souvent dans mes stages ou parmi les personnes qui suivent mes programmes en ligne un souhait profond d’aider les autres : soutenir un membre de leur famille qui vit une situation délicate, développer une activité de relation d’aide, créer une fondation pour les autistes, faire du coaching de vie dans les maisons de retraite auprès de personnes âgées, créer une école alternative accessible financièrement au plus grand nombre, ou tout simplement cesser de travailler et se consacrer pleinement à l’éducation de leurs enfants. Toutes ces envies, toutes ces actions, pourraient contribuer, chacune à son échelle, à rendre le monde plus agréable à vivre. C’est ce que j’appelle la contribution. Et si nous souhaitons contribuer pleinement au monde alors nos moyens financiers doivent être à la mesure de la contribution que nous souhaitons apporter.
Pensez aussi à la richesse que vous allez créer en montant un projet d’envergure : tout ce que vous allez acheter, que ce soient des biens matériels, des services, des prestations intellectuelles pour mener à bien votre œuvre, bénéficiera à d’autres. En mettant en œuvre votre contribution, vous créerez des emplois qui ont de la valeur, qui donnent du sens à ceux qui les exercent, aidant ainsi vos collaborateurs à satisfaire leurs sept besoins fondamentaux. Une spirale vertueuse en quelque sorte. N’aimeriez-vous pas à être à l’origine d’une telle spirale vertueuse ? Pourquoi attendez-vous des autres qu’ils le fassent ? Si vous souhaitez que cette idée d’abondance se diffuse, commencez par vous-même !
L’Abondance, mode d’emploi
Tout ça c’est bien beau, me direz-vous, mais la suite, c’est quoi ? La suite, c’est de décider de vraiment choisir l’Abondance et de prendre ce chemin. Car encore faut-il avoir conscience de son besoin et décider d’aller dans la direction d’y répondre. Reprenons l’exemple de l’invention de la voiture, destinée à résoudre une problématique de déplacement, problématique qui correspondait à un besoin de l’humanité à ce moment-là. Les créateurs ont commencé a imaginer une solution, puis ils se sont mis à l’ouvrage, ont étudié, ont travaillé, enfin ils sont parvenus à concrétiser un modèle (plusieurs en réalité) et il ont continué jusqu’à ce leur prototype fonctionne parfaitement.
Comment faire, concrètement ? Examinez tous les domaines de votre vie. Décrivez ce que vous aimeriez vivre. Attention : pas ce que la société ou vos parents aimeraient pour vous, pas en fonction de ce que penseraient les voisins ou votre belle mère, pas ce qui rendraient vos enfants fiers de vous. Ce que ce que VOUS voulez vraiment. En effet, un des échecs de la loi d’attraction réside dans le fait que nous nous trompons de désirs : et quand on ne désire pas vraiment ce que l’on veut, on ne l’obtient pas car on n’y met pas l’énergie suffisante et de toute façon, ça ne nous rend pas heureux de l’avoir au final.
Une fois ce travail fait, il va falloir réaligner votre vie sur vos aspirations les plus profondes : en utilisant la loi d’attraction (focalisez dessus), en posant des actes (passez à l’action), en changeant vos croyances limitantes.
Source: http://www.mavraievie.com/