par Lydia – Journal d’un humain Divin comme les autres
La métamorphose continue, enfin la découverte de ce que je suis en totalité, se manifeste au jour le jour, exigeant des rectifications qui seraient impossibles si je n’avais pas pris l’habitude de me centrer, de m’ancrer et de me connecter.
Je me rends compte à quel point c’est devenu indispensable et en même temps de la puissance indéniable que procure ce centrage dans le cœur, en conscience, en étant connecté au divin en soi mais aussi enracinée au cœur de la terre mère.
Le trio corps âme esprit a besoin d’être aligné en permanence et c’est de cette façon qu’on acquiert la pleine puissance dans l’amour véritable pour tout ce qui est.
L’amour vrai de soi est essentiel mais il ne peut se limiter. S’il ne rayonne pas vers l’extérieur, le déséquilibre interne s’en suivra et le mal-être aussi.
Il n’est pas question d’agir pour faire plaisir aux autres mais d’être conscient de qui on est véritablement et obligatoirement on saura que les autres sont inclus en cette conscience divine.
Il y a eu une fête sur la pelouse commune des deux bâtiments où j’habite et comme c’est le nouvel arrivant qui a invité ses amis dont le style n’est pas apprécié par mon voisinage, les réactions ont été diverses et plutôt négatives. La piscine qui avait été installée et remplie à été vidée (par on ne sait qui) et j’ai eu l’occasion de parler avec un voisin avant-hier de cette fête qui m’avait un peu agacée par son caractère bruyant. La musique enfin je devrais dire le bruit, puisque je n’entendais que les boum boum assourdissants de ce rythme qui rappelle l’usine, m’avait gonflée tout autant que les cris des enfants. J’ai évidemment gardé ce jugement abusif pour moi-même et je l’ai offert à la source afin de retrouver une juste vision des choses.
Mes premières réflexions étaient basées sur la peur de subir ça tout l’été mais comme j’avais parlé au voisin de cette situation avant de prendre les cachets, je restais consciente du caractère faussée de ce point de vue et mon propos était dépourvu de jugement négatif.
Puis hier, en allant au jardin on a reparlé de ça avec les deux voisins de jardin et j’ai vu que leur point de vue était assez critique. J’ai donné mon opinion franchement, sans prendre parti. J’ai juste dit que j’avais du mal à communiquer avec le locataire arrivé l’année dernière et que son caractère spécial me renvoyait au mien.
Je n’ai pas cherché à cautionner ce qu’ils disaient à propos du mode de vie de ce voisin du genre rebelle qui partage la garde de ses enfants avec la mère et semble s’en occuper avec sérieux.
Mais tout de même je m’en voulais un peu d’avoir eu des réflexions un peu réac’ quand à son manque de respect puisqu’après tout, il a autant le droit de faire la fête que n’importe quel locataire ici.
J’ai fini par me rendre compte que j’avais été un peu manipulée par le besoin, par mes propres intérêts et que mon discours était influencé par le fait que j’ai demandé à l’un d’eux d’arroser mon jardin quand je serais absente.
L’après midi, je fais la sieste et j’ai dormi pendant quatre heures pour récupérer le peu de sommeil de la nuit passée puis au réveil, j’ai vu que le jeune avait à nouveau invité ses amis. Des personnes avec des enfants et plutôt rebelles dans l’ensemble.
Comme je devais aller arroser le jardin et passer par la pelouse commune où ils étaient, et qu’en plus ils avaient un chien genre pitbull, et ma chienne est en chaleur, je me suis centrée afin d’être objective.
Je me suis ancrée à la terre pour me sentir en sécurité, à ma place, j’ai offert les pensées émotions injustes à la source, celles qui venaient de l’ego qui ne voit que son intérêt et réagit en mode survie, puis j’ai demandé à mes corps d’être solidaires, unis, afin de rester moi-même et d’agir selon ma vraie nature.
Je suis sortie tranquillement et j’ai amené la chienne faire ses besoins dans la nature pour éviter le conflit. Puis en revenant, je me suis dit que je n’avais pas à changer mes habitudes, que les chiens sont souvent plus civilisés que les humains et qu’il n’y avait pas de raison pour que ça se passe mal. C’est ce que j’ai dit au jeune voisin, sur un ton naturel.
Le dialogue a été fluide, respectueux et petit à petit, je me suis rendue compte que j’avais face à moi des gens qui me reflétaient ma propre jeunesse. Je me suis mise à leur place et j’ai considéré que les propos des voisins le matin même étaient ceux de la peur, de l’égoïsme et du rejet arbitraire.
J’ai arrosé en prenant mon temps, comme chaque soir, puis le chat est venu au rendez-vous, comme d’habitude, la chienne a eu un espace réduit mais c’est parce qu’elle est tellement obnubilée par la nourriture que je ne voulais pas qu’elle quémande à leur table.
Bref, tout s’est bien passé, ils ont tout rangé à la nuit et malgré le vin, il n’y a pas eu de débordement. A 22h30, tout le monde était parti et je me sentais bien dans ma peau d’avoir été moi-même, intègre, sans avoir ressenti le besoin de me jeter sur un bout de cachet, par peur ou pour ajuster mon comportement puisque finalement j’aurais été sur la défensive et pour le coup, les choses auraient pu mal tourner. Je n’ai pas ma langue dans la poche et quand je me sens agressée, j’ai vite fait d’aboyer.
J’ai beaucoup appris une fois de plus autant sur moi que sur les autres, les comportements humains, et toujours la peur qui fausse les relations puis j’ai pu encore constater la puissance du centrage.
Finalement, mon idée de voir l’autre dans ses qualités reste une façon de juger, donc un regard egoïque, limité et l’idéal c’est vraiment la neutralité. Si j’agis vis à vis de l’autre en focalisant mon attention sur ses qualités, mon comportement sera faussé et il se peut que je fayotte sans même m’en apercevoir. Par contre si je me centre jusqu’à ne plus émettre aucun jugement, l’objectivité me permet d’être moi-même et dans la justesse, le juste milieu.
Le fait de demander à mes corps d’être unis est vraiment magique parce que ça me donne un sentiment de sécurité, de puissance, qui me rend libre d’être ce que je suis, depuis le cœur.
Ni dans l’accusation, ni dans la compassion ni dans l’indifférence quoi que ça s’en approche mais dans l’authenticité et la permissivité.
Bon je vais voir comment réagissent les voisins ce matin parce que tous les arguments qui auraient pu leur faire croire que j’étais de leur côté, ne tiennent plus la route. Je n’ai plus rien à reprocher à ces jeunes puisqu’ils ont fait preuve de respect. Il y a un conflit d’intérêt puisqu’un des voisins veut avoir la main mise sur le quartier depuis cinq ans, contrôler les choses en maitre. Il fait tout pour rallier les gens à son point de vue quitte à mettre à dos des personnes pour dominer l’ensemble. Le fameux « diviser pour mieux régner »…
Il m’a permis de réviser ma position vis-à-vis de l’autorité en ne me laissant pas manipuler par mes propres ombres et en restant intègre. Mais il faut être vigilante…
Je ne regrette pas du tout d’avoir décliné l’invitation surtout le 14 juillet où les esprits seront échauffés !
Les humains vont vers les autres par intérêt, en pensant à ce qu’ils ont à gagner dans la relation et lorsqu’on cohabite, ça oblige soit à choisir un camp, soit à rester intègre.
Et donc à ne pas craindre d’être seule face aux autres.
Pour rester soi-même, il faut déjà se connaitre et ne pas croire qu’on a besoin de l’autre. Aimer être seul parce qu’on sait que la solitude n’existe pas puisque nous sommes multidimensionnel, préserve des jeux de rôle.
Malgré tout comme c’est la façon dont les gens vivent les relations, il y a vraiment intérêt à être centré pour ne pas se laisser manipuler tant par ses peurs que par les autres.
Et pour ça, accueillir ses propres ombres, offrir cela à la Source, est le moyen infaillible de rester vrai et entier.
J’ai bien l’impression que c’est exactement le propos de cette incarnation; à travers les relations on apprend à se reconnaitre et à reconnaitre l’autre en même temps; parce que lorsqu’on se centre, qu’on s’aligne à l’amour lumière en soi, la séparation n’existe plus. Ni avec le divin intérieur ni avec l’autre en qui on se reconnait.
En venant en son cœur, on se souvient qu’on cocréé les situations du quotidien pour grandir en amour et en sagesse et ce savoir permet de se situer non plus vis-à-vis des autres mais selon notre vraie nature et les lois universelles de l’amour.
Choisir de se centrer en toutes circonstances, permet d’apprendre à manifester sa réalité de façon consciente, délibérée.
Je peux aussi remercier les guides qui m’ont aidée pour cela. Tant ceux de l’invisible que mes compagnons poilus qui me reflètent avec exactitude, mon état d’être, la façon dont les énergies se placent en moi. Féliz, le chat se méfie des gens enfin de ceux qui sont agressifs ou qui n’aiment pas les chats et de le voir tranquille au jardin comme il le fait tous les soirs, m’a rassurée et soutenue.
Je crois que je vais prendre l’habitude de m’ancrer et de me centrer chaque fois que j’irais vers les autres, quels qu’ils soient, que je les connaisse ou non.
Enfin, quand je dis connaitre c’est un bien grand mot parce que nous sommes des êtres énergétiques et sensibles, et à ce titre, notre comportement peut varier du tout au tout.
Si la peur se manifeste, elle peut amener à être agressif et à fausser totalement les relations.
Se libérer des préjugés et à priori est un premier pas qui favorise des relations plus justes. La complaisance n’est pas de l’amour et pour être juste, il faut déjà l’être envers soi-même. Se connaitre et s’accepter en totalité aide à voir l’autre de façon objective, sans lui coller une étiquette qui va induire un comportement correspondant chez la personne sur qui on projette nos propres peurs et jugements.
Idem lorsqu’on aime quelqu’un, il est bon de savoir ce qui créé ce sentiment.
On va se rendre compte que très souvent c’est parce que l’autre nous valorise.
Ce n’est pas vraiment de l’amour mais de l’intérêt.
Quand on est dans l’amour vrai de soi, on n’a plus besoin des autres et les relations ne sont plus basées sur le donnant donnant mais sur le goût d’être ensemble et l’excitation à l’idée de se reconnaitre en l’autre, de découvrir un aspect caché du Soi, de la conscience Une. Et selon cet état d’esprit, on est bien, à l’aise avec tout le monde.
Il y a un échange mais on ne veut plus avoir raison, instruire l’autre, le convaincre, ou chercher à lui plaire.
En agissant selon le cœur, l’élan, l’intuition, sans craindre de déplaire, d’être rejeté, on aura de vraies relations où chacun de sentant respecté sera amené à laisser briller sa lumière.
Ce qui veut dire qu’il sera vrai, authentique, sincère.
Ce qui rend les relations conflictuelles et inégales, c’est l’ignorance de sa vraie nature et de celle de l’autre; Le fait d’ignorer notre pouvoir créateur par la pensée, l’intention et l’émotion.
On croit qu’il faut dominer l’autre pour exister, se sentir valeureux. Et pour savoir qui on est en vérité, il faut être connecté à son intuition, au féminin intérieur. Un homme qui se fie à son intuition agira de façon pacifique et cherchera l’équilibre, l’harmonie.
On nous apprend à devenir responsable matériellement alors que c’est avant tout la maitrise de nos pensées et de nos émotions qui nous rend libre…
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