inelia29Inelia Benz

Hier j’ai fait une erreur qui m’a coûté 25$. Ce n’est pas beaucoup mais vous savez, c’était dû à une négligence de ma part. Ça m’a rendu furieuse et j’ai culpabilisé d’avoir fait une erreur. J’étais furieuse d’avoir fait une erreur par manque d’attention. Dieu merci, l’erreur était d’importance mineure et elle n’a fait que blesser mon égo, rien de plus.

 

Toujours est-il que des erreurs sont commises tous les jours. On prend de mauvaises décisions, on dit des bêtises, on lit le mode d’emploi de travers ou bien on ne prend pas la peine de le lire. On casse ou on perd des choses. Les erreurs peuvent nous coûter très cher. On peut par exemple tuer quelqu’un en brûlant un feu rouge.

Mais une erreur, qu’est-ce donc exactement? Est-ce réellement quelque chose de non intentionnel ? Ou bien est-ce une mauvaise décision ? Ou un manque d’attention ?

Cela peut être une de ces choses ou bien toutes à la fois.

Être coupable d’une erreur n’est pas la même chose que d’éprouver un sentiment de culpabilité à propos d’une erreur. Culpabiliser est la mauvaise réponse. Reconnaître qu’on est coupable, sans aucune réserve, est la bonne réponse.

J’ai été élevée dans la croyance selon laquelle commettre une erreur est l’une des choses les plus terribles que l’on puisse faire. Peu importe si l’erreur était commise par ignorance, par manque d’expérience, du fait d’une mauvaise décision ou d’un manque d’attention. Elle était punie et punie sévèrement. Pendant des années, ma réaction a été d’éviter à tout prix d’accepter toute culpabilité (au sens juridique du terme). Je prétendais ne pas avoir commis d’erreur. Je plaidais mon innocence. Je ne me serais pas levée pour dire « ben oui », je me suis trompée, je n’ai pas fait attention, je n’ai pas lu le mode d’emploi, je n’ai en fait aucune idée de ce qu’est faire une erreur. Même si C’ÉTAIT DE MA FAUTE. Et même si je reconnaissais la « faute « , j’inventais un super prétexte qui accompagnait mes excuses : « Je suis tellement désolée de t’avoir insulté mais j’étais fatiguée et tu n’arrêtais pas de me casser les pieds. » Non coupable, je suis innocente, c’était vraiment de ta faute mais je vais m’excuser parce que je suis vraiment quelqu’un de bien.

Et mon ERREUR, c’est ce que j’essayais d’éviter dans toutes ces situations. Je ne pouvais pas avoir de défauts. Je devais être parfaite parce qu’ainsi, je serais aimée et acceptée. Et en plus, si une erreur causait des dégâts sur les biens de quelqu’un d’autre, les compagnies d’assurance et les juristes me disaient carrément de ne RIEN dire. De ne RIEN reconnaître. Et de les laisser me tirer d’affaire ainsi que leur argent et le mien.

Une fois adulte, alors que mes figures d’autorité personnelles n’étaient plus là, lorsque je faisais une erreur, je ne la reconnaissais à personne et je me punissais moi-même. Je bloquais le flux divin et tombais très très malade. La maladie provoquait souvent de terribles souffrances physiques. Tout cela parce que je ne pouvais pas me regarder en face et dire « cette fois, t’as merdé. Mais c’est bon, tu auras d’autres occasions. »

Les erreurs et la culpabilité sont des choses différentes. Nous sommes certes coupables de nos erreurs mais nous ne devrions pas nous culpabiliser. Culpabiliser est une perte de temps. Se sentir responsable est quelque chose de complètement différent. Lorsque nous prenons la responsabilité de nos erreurs, trois choses se produisent. Nous sommes d’abord capables de reconnaître ce que nous avons fait et de nous excuser auprès des éventuelles victimes. Et puis nous pouvons tirer un enseignement de notre erreur et ne pas la répéter. Et, plus important encore, la résolution positive et l’acceptation d’une erreur personnelle fait que nous retirons un chaînon de la chaîne des liens karmiques qui nous empêche de réaliser notre mission de vie. Cela nous libère parce que ça nous permet de nous assumer, d’être capable de répondre à ce qui arrive d’une manière positive.

Aujourd’hui, quand on m’a posé des questions au sujet de l’erreur que j’avais faite hier, j’ai d’abord réagi à l’ancienne : inventer un prétexte, accuser quelqu’un ou n’importe quoi d’autre, trouver une manière de m’en tirer. Ensuite je suis revenue à la raison et j’ai simplement répondu que je m’étais trompée et je me suis excusée. Ni prétextes, ni reproches, rien. Une leçon retenue et une situation à éviter à l’avenir.

Source: Ascension101.com

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