par Guilaine Lipski

Ce matin  je tire une carte et apparaît de suite : l’ouverture de mon canal, la réception de la Guidance en « grand ». Je n’ai guère le temps de m’émerveiller sur cette superbe nouvelle car immédiatement je contacte une partie de moi inconsciente qui a honte, se sent indigne, se condamne et bien sûr tout cela dans une grande souffrance.

Elle ne veut pas s’exposer…

Alors je lui parle, lui demande de faire preuve d’humilité, de ne pas se placer au- dessus de la Source, qui Elle ne juge pas,  d’arrêter de croire qu’elle détient une vérité et de s’attribuer avec humilité et simplicité le mérite d’avoir osé revenir pour vivre toutes ces expériences sans aucune garantie de réussite, dans une matrice organisée toute entière pour nous limiter, nous aveugler, nous conditionner, nous empêcher.

Je lui explique  qu’en se maintenant dans le jugement donc la souffrance, elle fait le jeu de l’ombre qui n’a même pas à lever le petit doigt pour la détourner de quoi que ce soit, puisqu’elle se punit et se limite toute seule en nous cantonnant toutes deux dans une zone sombre telle, que la Lumière respectant notre libre-arbitre ne peut venir nous en libérer.

C’est assez grandiose de se couper soi-même de ce que l’on souhaite le plus et pourtant c’est le cas bien souvent. Le sentiment inconscient d’indignité nous vole tous les cadeaux que la Vie garde pour nous en secret.

Il est vrai qu’il est vraiment ardu sur terre de  sortir d’une matrice qui nous conditionne dès la conception parfois à ne pas reconnaître la grandeur de qui nous sommes. En fait c’est ça le jeu humain, jouer à cache-cache avec nous-mêmes jusqu’à nous découvrir, nous reconnaître….peut-être !

Il faut des âmes vaillantes qui n’ont peur de rien pour faire ce pari de vivre dans l’oubli de notre potentiel, nos capacités, sachant que nous laisserons  le principal derrière nous : la vérité de qui nous sommes.  Puis  nous ferons le jeu de l’ombre en tombant et en nous condamnons pour cela….

En toute inconscience nous deviendrons notre propre bourreau, aveuglé par une éducation qui nous coupe de nous-mêmes et l’ombre ricanera en se disant « comme ils sont bêtes ces humains et faciles à manipuler » et nous les laisserons continuer de nous mal-traiter parce que nous ne verrons rien.

N’est-ce pas courageux d’oser venir vivre cela ? Est-ce que ce n’est pas déjà une raison suffisante pour nous aimer sans conditions, sans jugements pour ce que nous ne savons pas être encore ? Il semble que non, le juge en nous est intraitable !

Alors nous ferons, un temps plus ou moins long, partie du troupeau, nous ferons comme tout le monde, bien conditionnés par un inconscient collectif religieux et dogmatique,  nous nous ferons du mal tout seul, comme des grands cette fois-ci !

Quoi qu’il se soit passé, il n’y a rien à juger, à cacher, aucune culpabilité à avoir, tout ce que nous estimons avoir raté, toutes nos émotions ne sont qu’apprentis-sages, nous sommes revenus pour cela, tout est bien et tout va bien.

Nous ne savions pas nager, nous sommes venus apprendre et il y a eu des remous, des ratés, des noyades et des tempêtes nous coupant de nos moyens et alors ?

Personne  n’a dit que nous devions réussir du premier coup !!!     PERSONNE sauf nous…parce que papa et maman ne savaient pas ou n’étaient pas là et nous avons grandi coupés de la vérité.

Revenir à l’amour envers ces parties de nous qui ne savent pas, qui ont tellement besoin d’aide.

Accepterons-nous de prendre la main de notre enfant intérieur pour lui offrir ce qui lui manque ? Accepterons-nous d’être une bonne personne pour nous  en nous apportant ce que nous méritons : l’attention, le respect, la compassion, le pardon sans conditions et prendre soin de nos émotions ?

Certes nous ne sommes pas ce que nous voulons, nous sommes ce que nous pouvons être en l’instant et nous avons des failles mais dans le cas contraire que ferions-nous ici sur terre ?

Nous ne pouvons rayonner et offrir à l’humanité que nos guérisons personnelles parce que la connaissance réelle vient de l’expérience vécue et dépassée.

Etre pour soi le parent que nous n’avons pas eu….difficile challenge il est vrai mais incontournable.

De cœur à cœur

Guilaine

Source: http://lapressegalactique.org

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