par Caroline Blanco
J’ai vu toute les vidéos sur ton site et beaucoup de choses sur ce que je vis où ce que j’ai vécu me parle. Et des questions me sont venues et sont toujours les mêmes. Si je suis l’instrument du divin au même titre que les autres règnes où est ma part d’action?? En fait je sais que je me sens perdue car j’étais et suis encore (par peur) une personne volontaire, mais je sens et sais que cela ne fonctionne plus, je vois vraiment que quelque chose guide…mais il y a des vides. Y a-t-il un équilibre à trouver entre être et faire ? Je peux rester sans rien faire et je suis bien mais une chose se réveille et je me rends compte que je suis ailleurs et là je cours et passe à l’action et je sais que c’est pas juste, c’est mot par la peur, ce schémas je l’ai répété plusieurs fois et là je sens que je suis fatiguée, mais je ne trouve pas la porte de sortie. En même temps beaucoup de peur de manquer, de ne pas être utile remontent, j’accueille mais je vois pas le bout et je m’isole.
Bonjour Z.,
« Tu » n’es pas l’instrument du divin tel que tu le perçois. Il n’y a pas d’un côté « toi » et de l’autre « le divin » qui utiliserai le « toi ». La seule chose qui est c’est la conscience pure et cette conscience c’est ce que tu es. Le corps, le rôle, le personnage que tu définis comme « toi » peut être vu comme un instrument permettant à la conscience de se connaître, mais ce n’est pas qui tu es, c’est seulement un instrument qui apparaît dans ce que tu es vraiment, dans la conscience. Du coup, cette personne volontaire que « tu crois être » n’existe pas. « Tu » n’as jamais été volontaire, il a toujours été seulement question de la conscience au sein de laquelle la volonté s’exprimait à travers ce corps.
Où est « ta part » d’action ? Nulle part. L’action est, elle se manifeste, mais n’appartient à personne et n’est engendrée par personne. L’action n’a pas de propriétaire, c’est simplement un mouvement qui survient au sein de ce qui est.
Ce que tu exprimes quand tu dis que tu vois que quelque chose guide c’est simplement la reconnaissance de cette vérité qui se déploie. Cela est encore récupéré par ton mental en tant que quelque chose séparé de « moi » qui « me » guide, alors qu’en fait rien ne peut être en dehors de ce que tu es vraiment : conscience, mais c’est un début. Ce qui importe maintenant c’est cette vision évidente que « tu » n’es pas aux commandes, car la réalisation de cela est un très grand pas.
Pour ce qui en est de ta question au sujet de l’équilibre à trouver entre « être » et « faire », il y a un malentendu. Il n’y a pas d’équilibre à trouver entre les deux parce qu’il n’y a pas de deux. « Être » est notre véritable nature. Que nous le voulions ou non, « être » est ce qui est toujours là et qui ne peut pas ne pas être. « Faire » est seulement quelque chose qui apparaît à l’intérieur de « être ». Faire n’est pas à l’opposé de « être ». Tu peux très bien voir que lorsqu’il y a « faire » cela ne t’empêche pas d’être. Une fois cette notion clarifiée, il n’est plus question de trouver une porte de sortie ou un équilibre. « Être » est notre véritable nature et il n’y a rien que nous pouvons faire pour « être » et rien non plus que nous pourrions faire pour ne pas « être ». Ce qu’il se passe pour beaucoup c’est qu’ils ont entendu qu’il suffisait seulement « d’être » et non de « faire » alors, le mental récupère cette notion et, croyant qu’il doit « être » il se met à essayer de seulement « être » et de ne plus « faire », mais cela est totalement faux, c’est une distorsion du mental qui ne comprend pas la simplicité de notre vraie nature.
L’équilibre que tu cherches est simplement un besoin d’harmonie, un besoin de laisser librement le mouvement de la vie se déployer. En réalité, cette harmonie est déjà là. Dès qu’il est vu que « être en train de faire » est aussi « être » et que « faire » n’est jamais en dehors de cette êtreté que nous sommes, alors l’idée de devoir choisir entre l »un ou l’autre tombe et l’harmonie est retrouvée.
Il n’y pas de règle d’équilibre pour ce qui en est de l’action, tout peut s’exprimer librement. La conscience est totalement libre de s’exprimer avec beaucoup d’action à travers certain corps et pendant certains moments et avec très peu d’action pour d’autres. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises façons d’ « être ». Tout est parfait de la manière dont ça s’exprime !
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