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Quand une étape de la vie touche à sa fin, il faut le savoir. Si on ne passe pas à la suivante à temps, alors on perdra la joie, et pour nous, plus rien n’aura de sens. Il faut boucler les boucles, fermer les portes, ou clore les chapitres ; appelez ça comme vous voulez.

L’important, c’est de pouvoir tourner la page, et laisser filer les moments de la vie qui sont maintenant derrière nous.

Si on est nostalgique du passé, on ne peut pas vivre le moment présent. Le passé, c’est le passé ; il faut lâcher prise, et s’en détacher.

On ne peut pas être éternellement un enfant, ni même un adolescent tardif, un employé d’une entreprise qui n’existe pas, ou encore tisser des liens avec des gens qui n’en ont pas envie.

Ce qui est fait est fait, et il faut l’accepter !

Paul Coelho

Même si on a tous tendance à tirer des leçons de nos expériences passées, souvent, on perd notre identité émotionnelle, à cause des blessures qui ne se referment pas.

Par conséquent, la blessure n’a de cesse de s’infecter, réduisant ainsi toujours plus notre capacité à être nous-même et à valider nos émotions.

Probablement nous sommes-nous tous habitués à vivre avec une souffrance latente de laquelle on préfère ne pas s’occuper, si bien que notre cerveau finit par renoncer à sa capacité de ressentir pour éviter de souffrir.

Cependant, dans le fond, on sait que c’est ce qui nous empêche d’avancer et de profiter de ce que l’on a ainsi que d’accorder toute notre attention au présent.


La vérité, c’est que même si on dit que le passé est un vieil ami que l’on doit saluer de loin d’un signe de la tête, il faut malgré tout s’en occuper et le soigner afin de ne pas «nous habituer» à y vivre, renonçant ainsi au présent.

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