par Lydia
Les révélations continuent et le sujet qui m’interroge en ce moment, c’est à propos des messages de Jeshua, sur les artisans de lumière. Certainement que le moment s’y prête puisque la tradition qui veut qu’on sacrifie un agneau pour Pâques, continue d’être un rituel qui ne choque pas grand monde. Et pourtant, il est lourd de conséquences, porte des messages qui ont imprimés dans l’inconscient collectif, l’idée de sacrifice, de sauveur, de salut…Ce pauvre animal constituait le plat principal du repas d’anniversaire entre voisins, hier. Je n’ai pas joué les extrémistes mais me suis contentée de dire que je ne mange plus de viande depuis un an. En plus, j’ai vu la photo d’un innocent agneau, le matin même sur le Net !
Outre l’aspect religieux, le fait de sacrifier un innocent, un être pur, fragile…est à l’image de ce que nous faisons à ces aspects intérieurs de la personnalité humaine. Pas étonnant non plus que les enfants soient victimes de maltraitances et d’abus en tous genres.
Tout se reflète en tout et nous pouvons nous connaitre en profondeur en ayant cette connaissance qui est très utile si on a libéré la culpabilité. Ce poison pour l’âme et les corps, nous maintien dans des vibrations très basses et la vision reste bloquée en mode duel, jugement, accusation. Heureusement, dans l’ensemble nous comprenons que le pardon est essentiel et qu’il est la clef qui permet d’élever sa vision au-delà de la dualité, qui ouvre le cœur à l’amour véritable, cette énergie qui a le pouvoir de guérir, restaurer, purifier, restructurer, amplifier la sagesse et la paix intérieure tout autant que dans le monde.
Je peux constater que j’ai passé un cap à ce niveau là parce que j’ai bu de l’alcool hier, sans abuser et surtout sans m’en faire le reproche ! J’ai donc pu voir objectivement que ce produit n’était plus pour moi et j’ai apprécié de ne pas tomber dans le piège de la démesure. Très souvent, j’évitais de boire parce que j’avais du mal à doser, je me faisais avoir et au bout de trois verres, je ne savais plus dire combien j’en avais consommé.
Tant qu’on culpabilise, c’est qu’on n’arrive pas à accepter ce qui est, on se critique et on ne peut pas du tout être objectif, raisonner simplement et prendre une décision claire et réfléchie. On reste dans la réaction et la sagesse ne peut pas s’exprimer.
Même si on pèse le pour et le contre, on ne peut pas trancher parce que les motivations qui nous poussent à agir ne sont pas claires, on les garde dans l’inconscient. Et comme on n’a pas toutes les clefs de compréhension, le problème nous échappe. Alors on essaiera de se conformer à la volonté, de se motiver par les arguments qui vont en ce sens mais si on entretien une lutte intérieure, tôt ou tard, on retombera dans l’excès inverse.
La clarté, la transparence sont nécessaires pour venir à bout d’une situation. L’énergie de combat ne résout rien, seul l’amour permet de guérir de tout, de façon durable.
Pour s’élever à un niveau d’amour qui permette de supporter de se voir vraiment, il faut libérer la peur. Le constat est toujours le même et il s’applique dans tous les domaines.
Pour en revenir aux messages qui parlent des « artisans de lumière », cette connaissance, le fait de savoir que nous passons par des cycles d’évolution, des stades de l’innocence à l’ego puis de l’ego au cœur, à la seconde innocence, celle qui est alors éclairée, devrait nous amener à pouvoir pardonner aux bourreaux d’aujourd’hui. De trouver le juste milieu en toutes choses, de nourrir l’humilité et la gratitude qui permettent d’accueillir la grâce.
Il ne s’agit pas de retomber dans un long cycle de déni de soi, de rejet pour ne pas se sentir coupable mais bien d’élucider la question, de lâcher prise, afin de passer de l’ego au cœur. Très longtemps, cette connaissance ajoutait à ma culpabilité et je restais enfermée coupée de l’énergie d’amour, incapable de m’aimer et par conséquent d’aimer qui que ce soit. Je n’arrivais pas à lire les théories sur les archontes, les manipulateurs génétiques…
Mais si on lit attentivement les propos de Jeshua, notre compréhension des évènements s’éclaire et notamment au sujet de la « mission » de Jésus, de son « sacrifice », de sa capacité à pardonner ses bourreaux…Il passait aussi par le cycle du pardon à soi.
Malheureusement, les églises ont mis en avant l’idée de souffrance, de don de soi au lieu de prôner l’amour de soi et de toute vie.
Le pardon est crucial mais c’est avant à soi-même qu’il s’applique. On ne peut pas espérer se libérer totalement, ouvrir son cœur si on ne se pardonne pas. J’ai mis beaucoup de temps à le comprendre et à l’accepter et c’est en voulant devenir responsable et consciente que j’ai vu la nécessité de nourrir l’amour vrai de soi.
S’aimer selon des préférences, en sélectionnant ce qui nous plait, ce qui correspond à notre idéal, ne peut pas nous combler. Cette sélection nous oblige à occulter une large part de notre être et la sensation de vide, de manque demeurera toujours présente. On cherchera à combler, à compenser d’une façon ou d’une autre sans jamais pouvoir être satisfait. L’attrait et la dépendance aux drogues le montrent clairement, il faut toujours plus de produit pour atteindre un degré de satisfaction.
C’est un cycle infernal qui mène à la mort. L’ombre que nous refoulons fini par envahir l’être. Tout ce qui est occulté s’amplifie naturellement, l’énergie est vivante et si elle est coincée quelque part, elle doit alors forcer pour s’exprimer, se libérer.
Elle grandira jusqu’à devenir une obsession, une maladie.
Savoir que nous sommes passés par le cycle de l’ego, les jeux de pouvoir, les rôles de bourreau et l’accepter nous permet d’aborder l’étape du pardon qui va nous révéler notre essence véritable. Pardonner aux bourreaux d’aujourd’hui ne veut pas dire d’accepter leur comportement mais au moins de cesser de critiquer et d’accuser avec violence comme si nous étions des êtres uniquement remplis d’amour.
Puis cette focalisation vers l’extérieur nous éloigne de notre propre responsabilité, d’assumer notre vie et le choix d’incarnation de notre âme. Si nous avons décidé de porter les énergies d’amour et de lumière et même si la motivation première constituait une forme de rachat, il nous faut sortir de la culpabilité pour pouvoir nous élever. En commençant par se pardonner, on retrouve l’équilibre intérieur, le bien et le mal sont considérés comme des énergies complémentaires qui ont juste besoin d’être équilibrées.
Il nous faut trouver le point zéro afin d’envisager la vie et le monde sous un angle nouveau dépourvu des voiles créés par les énergies exacerbées, déséquilibrées.
C’est clair que ça n’est pas facile si on aborde la question d’un point de vue purement intellectuel. Notre mental réfléchit en terme de bien et mal et même si son point de vue peut s’élargir, seule son association avec le cœur, permet une vision non duelle.
Réunifier les deux hémisphères du cerveau se réalise par l’alignement des chakras, des corps, à la fréquence de l’amour, la réunion du cœur, de l’âme et de l’esprit, au niveau énergétique; par l’équilibre de l’ombre et de la lumière.
Quand nous sommes dans le cœur, quand c’est l’énergie de l’amour qui nous porte, notre vision s’éclaire et on comprend que tout est parfait, tout a un sens, une raison d’être, une utilité. Nos défauts sont considérés de cette façon parce que nous pensons en terme de dualité mais à partir du cœur, ça devient évident qu’ils sont aussi des qualités tout comme une qualité peut devenir un handicap.
Avoir le cœur ouvert est indispensable afin que l’énergie d’amour circule en nous et que notre vision soit claire mais vis-à-vis de l’extérieur, il nous faut savoir poser des limites. La vision claire, c’est la capacité à discerner ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas. Cette sagesse, nous permet de faire des choix qui correspondent à nos aspirations, honorent tout ce que nous sommes.
Dans la nature tout résulte d’un équilibre entre les forces complémentaires, les éléments, la vie émerge de ce savant dosage qui permet à l’étincelle de vie de se manifester.
Savoir que nous avons joué les bourreaux nous permet de ne pas nous imposer en sauveur, de ne pas vouloir à tout prix convaincre le monde. Quand on considère le parcours qui mène de l’ego au cœur à l’échelle des incarnations successives, on lâche alors la notion de temps, on peut se détendre et ne plus conditionner notre vie sur la notion de réussite. On se libère des attentes qui ne font que freiner notre progression et nous empêche d’être dans le moment présent, d’apprécier le parcours.
Je me suis contentée de témoigner hier, de l’énergie de vie en chacun et de notre capacité à la canaliser. La conversation portait sur la sexualité au bout de quelques verres et plutôt que de sombrer dans le graveleux, j’ai donné mon point de vue neutre sur la question et élevé le niveau, sans pour autant jouer la bigote, le censeur, la moraliste…
Nous portons tous la pulsion de vie en nous et tant qu’on le nie, qu’on tente de la refouler ou d’aborder la question d’un point de vue extrême, on nourrit l’inconscience, le jugement et tout ce qui en découle. On nie le divin en soi, notre pouvoir de création, de manifestation qui passe par la maitrise de l’énergie, l’acceptation et la reconnaissance du désir en tant que pulsion créatrice. Si on considère cette énergie comme l’expression divine de la vie, de la source en soi, on en comprend le caractère sacré.
Là encore, la nécessité d’épurer le corps émotionnel est une évidence. Tant qu’on aborde quelque chose avec la peur, on ne peut pas voir clairement. La honte, le rejet, le déni, tirent leur origine de la peur, de l’ignorance.
La science procède de façon objective même si elle se limite officiellement, à l’étude du corps physique et c’est de cette façon qu’elle amplifie ses connaissances.
Au niveau individuel, il nous faut user du même principe, aborder ce qui se manifeste en nous et autour, de façon objective, neutre, honnête. La seconde innocence dont il est question dans l’évolution des âmes, c’est considérer ce qui est en sachant que tout est divin, délaisser le point de vue duel qui limite et nous coupe de notre cœur, du divin.
Bon, le temps aujourd’hui est encore pourri et va définir mon planning. Comme d’habitude, je vais suivre l’élan du moment, en m’adaptant aux circonstances climatiques mais en étant centrée et ancrée de façon à ne pas être influencée par la grisaille extérieure. J’ai vu une vidéo témoignage d’une femme politique qui parle des manipulations climatiques, des chemtrails, de la façon dont les hommes jouent les apprentis sorciers…
Je vous épargne ceci et utilise cette info comme un indicateur à suivre la voie du juste milieu, une conséquence des envois d’énergie de la source qui révèle ce qui était caché ! Une invitation à expérimenter mon pouvoir d’aimer, à faire circuler cette énergie en moi sans aucune résistance de façon à être bien avec moi-même et l’entourage.
Il ne s’agit pas d’occulter l’aspect négatif des choses mais plus de voir l’énergie opposée, ce qui est bénéfique en tout. C’est un des avantages d’être dans le cœur et ancré en même temps, on ne devient pas aveugle ou borgne, on voit les choses dans leur globalité.
La vision que nous avions de l’amour romantique a été nourrie pendant des siècles de mystère, de fantasmes du prince et de la princesse, où les amours impossibles faisaient rêver parce que tout ce qui semble être inaccessible est alors surévalué, idolâtré.
C’est toujours le même principe lorsqu’on divise les choses, mais quand on aborde la vie en étant centré, à partir du cœur, avec l’innocence de l’enfant associée à la sagesse de l’adulte, l’amour et la lumière, révèlent la réalité de l’équilibre en toutes choses et le maintien de l’harmonie intérieure amène la joie de vivre dans la paix.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci