par Ozalee

«Et il regardait l’immensité de l’océan. Son regard reflétait tous les mouvements de son âme qui dansaient allègrement avec la morsure des vagues.

 Crois-tu au destin?

Une simple phrase porteuse d’un mot si critiqué. Mais il savait que la réponse qui viendrait du vent serait porteuse de sens et de sagesse.

 Le destin existe pour ceux qui veulent y croire…

 Et pour les autres?

Pour ceux qui n’ont de croyances que leur volonté? Pour ceux qui avancent dans le noir portés par leur coeur et leur corps?

 Pour ceux-là, seuls les possibles subsistent..» Auteur: Farah Sahbi alias Ozalee

 

Aucune prison ne mérite que tu t’arrêtes. Même pas cette oasis où on te promet abondance et merveilles. Car il n’y a rien qui ne soit à l’extérieur de toi qui n’existe pas à l’intérieur. Il n’y a rien qu’on te promette que tu ne puisses créer toi-même.

 

Sens-tu la fin de ce chapitre? As-tu senti comme les feuilles se sont tournées, comme mues par une volonté propre? As-tu senti que l’ancien ne désirait plus de toi dans sa vie? Ne sois pas effrayé par ces mots, mais au contraire réjouis-toi. Réjouis-toi simplement car tu as su aller au-delà de tes peurs, tu as su voir ta vérité là où tu craignais de plonger.

 

Cette pleine lune est là pour éclairer ton intériorité et la rendre réelle. Mais elle est aussi là pour faire fondre au soleil les croyances qui te retiennent prisonnier. Elle est là pour faire fondre à la lueur de ton âme toutes les projections ou interprétations que tu pouvais nourrir sur une situation, une personne ou encore toi-même. Te comparais-tu dernièrement? Regardais-tu – encore – chez le voisin? Il n’est plus le temps de ça. Il n’est plus le temps de croire que si l’autre a pris ce chemin et en est heureux il en sera de même pour toi. C’est étrange n’est-ce pas, cette faculté que tu as à vouloir ce qui n’est pas toi. À croire que ton chemin est plus difficile, moins intéressant ou que savons-nous encore, que celui d’un autre.

Et pourtant, ici il est temps d’épouser qui tu es. Entièrement. Car rien est inutile en dedans de toi et surtout tu possèdes l’univers entier en ton être. Comment pourrais-tu nier cela? Tu le vois bien pourtant? Il y a des guerres à travers le monde, et tu en vis aussi en dedans de toi quand tu luttes contre qui tu es. Quand tu crois devoir résister, alors qu’il suffit de s’abandonner à ta nature, ta vérité, ton unicité.

 

Personne, entends-tu, personne est laissé de côté. Ceux qui se croient démunis, abandonnés ou encore seuls, ne regardent pas vers eux-même, mais hors d’eux-même. Et pourtant ce ne sera jamais l’extérieur qui viendra t’apaiser, mais toi qui apaisera l’extérieur. Tu ne t’en crois pas capable? Et si tu essayais? Et si tu te mettais en action dès aujourd’hui, si tu plaçais tes rêves dans ton quotidien afin de les rendre réels. Juste ça? Juste ça mon enfant. Toucher à ta joie et la partager. Toucher à tes rêves et les partager. Cela rendra le monde meilleur. Mais ce qui compte avant tout est que tu te sentes meilleur. Meilleur que qui? Juste meilleur. Juste cette expansion de l’être qui ne te fait plus sentir seul, mais profondément aimé et entouré.

 

Durant cette période tu vas pouvoir te rendre compte à quel point tu peux avancer dans tes projets si tu ne t’oublie pas dans l’équation. Prendre soin de soi est la clef pour une vie plus authentique. Car le but n’est pas de se dépêcher, le but n’est pas d’arriver en premier, mais d’écouter ta musique intérieure afin d’aller à ton rythme et jouir de tous tes potentiels. Ce n’est pas car on joue rapidement d’un instrument qu’on le maîtrise. Ce n’est donc pas car tu «fais des choses»que tu goûtes pleinement à «qui tu es». Celui qui est à l’aise dans la lenteur, celui qui est à l’aise avec toutes les parts de sa vie, celui-là connaîtra l’incarnation et la plénitude. Et comme dans toute partition de musique, il y a parfois des silences ou encore des pauses. Alors ne te questionne pas sur ta vie, mais prends une direction. N’aies pas peur de «il ne se passe rien»car sous l’eau calme du lac s’anime toute une vie. Mais au contraire apprends dès maintenant à trouver cet équilibre entre tes envies et tes besoins. Tu peux vouloir terminer ton projet, mais aujourd’hui tu as besoin de ne pas travailler sur ce dernier. Est-ce que cela veut dire que tu prends du retard? Non. Cela veut dire que tu te respectes.

 

Le tout ici est de ne pas se cacher la vérité. Au contraire, plus tu t’avoues tes besoins, plus tu seras en mesure de les nourrir. Plus tu exprimes tes peurs – même à ton entourage – moins ces dernières auront de l’emprise sur toi.

 

Pour finir, nous soulignerons que cette période va amener chacun à se regarder en face afin de pouvoir avancer de façon significative sur son chemin. L’été n’est pas finit, le nettoyage non plus. Alors ne résistez pas au courant de l’océan et n’oubliez pas que tout est possible pour celui qui s’ouvre au mouvement du vent tout en gardant son cap.

 

Auteur: Farah Sahbi – Ozalee

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